Voilà différentes vidéos en relation avec les plastrons électroniques selon les différentes marques et différentes technologies employées pour les compétitions en Taekwondo combat.
La marque Espagnole Dae Do :
La marque Lajust :
http://youtu.be/CgJjM7JJV4c
Une 2ème vidéo de la même firme :
http://youtu.be/NJlXgbw4BIQ
La vidéo du Géant Adidas :
La dernière vidéo, avec la marque True Score :
Rappelons que la WTF a adopté les plastrons Dae Do pour les différentes compétitions des tournois de qualifications olympiques. Les plastrons LaJust seront, eux, utilisés pour les autres compétitions officiels de la WTF.
De 14h à 16h l’équipe des Challengers proposera une démonstration de Taekwondo à l’occasion du Conforexpo le samedi 12 novembre 2011.
L’équipe des Challengers, composé des sections de Taekwondo sur les communes de Coutras, Génissac et Bouliac se feront un plaisir de vous présenter leur discipline qui est un art martial Coréen très vivant et accessible à tous !
Lors de ce 22ème Salon des Sports de Bordeaux, vous pourrez apprécier la technique, le combat, la self défense, qui offrent aux pratiquants une maitrise de leur corps…
On a tendance à dire que les Arts Martiaux regorgent de vertus. Des qualités positives visant à améliorer la condition de l’Homme. Cela reste vrai tant que nous observons une certaines philosophie et une certaine rigueur.
Le salut en Taekwondo, marque de respect et d’humilité.
Dans le Taekwondo, ces valeurs sont liés à la période des Hwarangs et l’influence du confucianisme.
Les Arts Martiaux, en général, ont un code moral qui se ressemble assez dans l’ensemble entre eux. Ce code est sensé guider les pratiquants (élèves et enseignants) de la discipline vers une illumination intérieur en atteignant un certain état de sagesse. Voici donc ce code pour le monde du Taekwondo…
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Le code moral du Taekwondo reposant sur des valeurs et des vertus
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La philosophie du Tae Kwon Do (et plus largement, des Arts Martiaux Coréen), est basée sur cinq principes élémentaires, ces cinq préceptes doivent régir la vie de tout Taekwondoïste. Ces préceptes sont également et plus communément appelés « L’étique du Tae Kwon Do »
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Yé Eui : la courtoisie, la politesse, la modestie, hygiène.
« courtoisie », en Coréen
Penser et faire attention aux autres.
Garder de bonnes manières et suivre une étiquette en tout temps.
Les étudiants en Taekwondo et ses instructeurs se doivent d’être poli et d’être respectueux envers les autres.
Yeum Tchi : la loyauté, l’intégrité, le sens de l’honneur.
« intégrité », en Coréen
Être bon et honnête.
Connaître la différence entre le bon et le mauvais et s’efforcer de garder une conscience claire.
Les practiciens du Taekwondo doivent vivre suivant certaines valeurs et principes.
Inn Né : la persévérance.
« persévérance », en Coréen
Ne jamais abandonner la poursuite de ses rêves.
Essayer, essayer et essayer encore jusqu’à ce que le résultat soit satisfaisant.
Les étudiants doivent être ouverts aux efforts, car se sont les efforts qui nous aident à nous améliorer et à grandir.
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Geuk Ki : la maîtrise de soi, le respect, le courage, le sacrifice.
« contrôle de soi », en Coréen
Garder le contrôle de soi.
Faire de son mieux pour contrôler ses pensées et ses actions en tout temps.
Un étudiant en Taekwondo doit apprendre à contrôler ses actions et réactions.
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Bek Jeul Boul Goul : la combativité, l’esprit fort, la fermeté inébranlable.
« esprit de sang froid », en Coréen
Être courageux dans l’adversité.
Un étudiant en Taekwondo ne doit jamais se sentir dominé pas un autre étudiant.
Avoir l’esprit ou le courage de défendre ce en quoi nous croyons même si un grand nombre y est opposé.
Plus spécialement dans l’entrainement physique; la volonté et l’attitude de pousser ses limites plus loin et en donnant 100 % de soi.
Nous avons donc dans ce code, toutes les lignes de bonne conduite qui permettrai d’être en Harmonie avec les autres et avec soi-même, c’est tout l’essence et la grandeur des Arts-Martiaux ! 😉
Il existe également d’autres « codes » moins officiels, comme celui-ci, auquel je n’adhère pas à cause de son premier article : »l’humanité ». Ce dernier va à l’encontre de ce que l’on apprends dans n’importe quel art martial, à savoir que l’une des règles les plus importantes à suivre afin d’atteindre cet « état d’esprit illuminatrice et posé » est l’humilité.
Alors que dans ce code où « l’Homme est l’Être supérieur de tout l’univers« , c’est non seulement de la prétention au plus au point, mais aussi, de quel droit pouvons nous prétendre « être supérieur » à quoi que ce soit alors que l’on ne sais pas regarder son prochain dans les yeux bien en face et lui dire la vérité, de prendre soin de notre propre planète et que nous sommes incapable de dire ce qu’il y a réellement sur les planètes à proximité de la notre !! (sans avoir pu encore allez voir plus loin que la lune concrètement, etc…). Bref, nous ne sommes bien encore que des enfants trop capricieux !
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Je vous fais donc part de ce code à titre informatif uniquement, car il est toujours intéressant de savoir ce qui existe…
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HUMANITÉ : L’homme est l’être supérieur de tout l’univers.
JUSTICE (UI) Le taekwondo montre une ligne de conduite d’honneur aux athlètes. Ils doivent être honnêtes envers eux-mêmes .
COURTOISIE (YEH) C’est un mode de vie et comme le disait le grand sage Confucius: ‘’le courage sans courtoisie pourrait plutôt être appelé violence et que la prudence sans courtoisie ressemblerait à de la lâcheté’’ (Villeneuve, 2004).
LA SAGESSE (JI) : Dans l’antiquité, la sagesse se traduisait par la détermination, la responsabilité et l’accomplissement de l’athlète de taekwondo. La sagesse contribue au développement spirituel des athlètes et permet aux autres vertus de se renforcer. La sagesse nous guide dans une situation de combat, car on agit par intuition. La sagesse nous aide aussi à nous auto-discipliner, à nous voir intérieurement et à méditer,
CONFIANCE (SIN) : La confiance se développe à travers l’évolution elle-même de l’athlète. La confiance se traduit par une attitude de force, de sécurité et de ténacité qui avec le temps mènera l’athlète à utiliser la pleine totalité de ses capacités afin d’arriver au même niveau de maîtrise que son maître.
BONTÉ (SUN) : L’indulgence et la patience font partie de la bonté.
VERTU (DUK) : La vertu formera la force qui nous fait toujours avancer peu importe les difficultés que nous trouverons sur le chemin. C’est le moyen de surpasser l’épreuve. Les vertus du KYO HOON, aident les élèves sur le plan: mental, physique et spirituel. Les vertus leur donnent la capacité d’avoir confiance en eux et celle de rester humbles.
LOYAUTÉ (CHUNG) : La loyauté est une vertu qu’aujourd’hui nous l’appliquons envers notre école, notre maître, notre sincérité, nos amis et nos parents. La loyauté c’est être honnêtes.
COURAGE (YONG) : Le courage est la force d’affronter ce qui vient. Si l’on pratique cette vertu nous deviendront plus patients et plus forts. Si nous avons l’habitude de la pratiquer nous serons donc plus courageux.
L’histoire de la Corée est longue, puisque le premier royaume de Corée, Ko-Choson,
serait né en 2333 av. J.-C. Son fondateur était Dangun, fils de, selon la légende, Hwanung (lui-même fils de Hwanin, dieu du Ciel) et Ungnyeo, une ourse transformée en femme.
Carte des 3 royaumes à la fin du Vème siècle : Silla, Paekche (ou Baekje) et Koguryo. Kaya était une confédération de villes-états fortifiées.
Nous allons donc nous intéresser en particulier à une période un peu plus réduite dans le temps, mais couvrant tout de même 10 siècles :
D’abord, la période des Trois Royaumes (du Ier siècle av. J.-C. au VIIe), durant laquelle les royaumes de Silla, Paekche et Koguryo cohabitent.
Puis la période Silla qui l’a suivie (du VIIe au Xe siècle), durant laquelle la Corée est unifiée, le royaume de Silla ayant annexé les 2 autres.
Le Bouddha de Sokkuram (dynastie Silla). Notez la position des gardes à gauche et à droite, qui rappelle Keumkang Makki
Plus précisément, on va s’intéresser aux systèmes éducatifs militaires de ces deux périodes, parce qu’elles marquent l’essor d’une longue tradition d’arts martiaux coréens, dont le Taekwondo est en quelques sortes l’un des descendants.
Les Hwarangs à Silla
Les Hwarangs (ou Sonrangs) sont une confrérie militaire du royaume de Silla.
Le terme Hwarang signifie littéralement « Jeunes gens fleur » ; on pourrait le traduire par « la fine fleur de la jeunesse », mais l’expression, même si elle signifie pour une part l’élite de la jeunesse, ne se limite pas à cela.
En effet, les Hwarangs alliaient l’excellence militaire, intellectuelle et artistique : la beauté de la fleur sert ainsi à décrire l’autre versant du corps militaire. Le Hwarang-Do (où Do signifie « voie ») est ainsi « la voie de l’humanité florissante », car cette excellence individuelle devait profiter à toute la communauté.
Un combat de Sireum. (peintures murales de Gakjeo Chong, dynastie Koguryo)
La pratique des arts martiaux et du système Son Bae (copié du Koguryo) se généralise au IVe siècle dans l’instruction militaire et permet de sélectionner des corps d’élite. Ces groupes de guerriers d’élite sont appelés Hwarang-Do : ceux originaires de la noblesse forment les cadres et sont appelés Hwarangs, et leurs disciples et suivants Nangdos. Ils sont créés par le 24e roi de Silla, Chin Heung.
Après une sélection par concours, les Hwarangs vivent en groupes.
Ils s’instruisent aux arts suivants :
Gungsa : le tir à l’arc
Tuho : les projections
Chilgeuk : les coups de pied
Kak Choo : un autre type de projections
SooBahk : les coups frappés
Gisa : le tir à l’arc pratiqué à cheval
Taekkyon : un autre type de coups de pied
Suryeop : la chasse et la pêche
Cho Chum : la natation
Geom Sool Bop : le sabre coréen
Sireum : lutte
L’initiation au confucianisme fait aussi partie de l’éducation donnée aux Hwarangs, les Hwarang-Do formant non seulement une élite guerrière, mais aussi intellectuelle et administrative. La beauté et l’intelligence ainsi que la maîtrise de la littérature comptaient autant que l’excellence dans la maîtrise des arts martiaux. L’entraînement incluait également des cours de musique et de danse.
Les Hwarangs avaient également une activité civile importante : ils construisaient les infrastructures (routes, ponts) nécessaires à la prospérité du royaume. Sur les trente Hwarangs connus des sources, peu restèrent définitivement militaires.
Le Hwarang-Do est autant une éducation au combat qu’un mode de vie imprégné de philosophie confucianiste, et un code de conduite est donné aux Hwarangs : c’est le Hwarang-o-kae. La loyauté envers le souverain est une des vertus exigées des Hwarangs, avec le courage au combat, le respect des aînés, un dévouement à toute épreuve envers les camarades.
Aussi bien chez les Hwarangs que dans les Son Bae de Koguryo, les valeurs morales furent placées au premier rang. Les actions profitant au groupe aussi bien qu’à l’individu sont seules considérées comme bénéfiques.
Les Hwarangs jouent un rôle fondamental dans l’unification de la Corée sous l’égide du royaume Silla, notamment lors des alliances stratégiques, d’abord avec Koguryo pour éliminer Paekche, puis avec la Chine des Tang pour éliminer Koguryo.
Parmi l’élite que sont les Hwarangs, les Sool Sa (« cavaliers de la nuit ») sont une élite supérieure, qui est instruite dans l’art du Un Shin Bop, le combat caché. Ce combat caché est en fait l’espionnage et la diplomatie, et comprend l’art de la dissimulation, l’art de l’infiltration, l’art de se déplacer sur n’importe quel terrain (y compris dans les arbres), et l’art d’utiliser son esprit.
Les Pyung Dang au Koguryo
Un combat de Soo Bahk ou de Taekkyon (peintures murales de Muyang Chong, dynastie Koguryo)
Dans le Koguryo, on nomme cette institution Son Bae ou Pyung Dang (signifiant approximativement « homme vertueux qui ne bat jamais en retraite «). Créée en 372, elle vise à produire des combattants experts et succède aux écoles d’art martiaux enseignant le SooBahk et le Taekkyon. C’est d’ailleurs le SooBahk qui est l’ancêtre des arts martiaux du Silla. Les guerriers du Silla y sont initiés après une guerre commune de Koguryo et de Silla contre les pirates japonais.
Après une sélection, ces jeunes gens célibataires sont formés aux arts martiaux et à la littérature classique chinoise.
Les principales disciplines enseignées étaient :
Gungsa : le tir à l’arc
Geom Sool Bop : le sabre coréen
Gisa : la course à cheval
Dangeom Sool : l’art du lancer du couteau
Jjireugi : les coups frappés et les coups de pied
Suyeong : la natation et le combat aquatique
Pungryu : la musique, y compris le tambour et le gong
Suryeop : la chasse et la pêche
Jeongchiwa Gojeon : l’étude des littératures classique et politique
Les meilleurs élèves sont versés dans le corps des Sun Bi (« guerriers braves et intelligents »). Ce corps d’élite a pour signe distinctif le port de cinq dan kum (des couteaux courts) et d’une pierre à aiguiser.
Ils participent à des tournois, dont les épreuves comprennent le combat à mains nues, avec des pierres, la chasse et le tir à l’arc. Les vainqueurs jouissent d’une grande renommée dans le royaume.
Les Kukson du Paekche
« L’homme fort » (peintures murales de Samsil Chong, dynastie Koguryo)
À Paekche, l’institution de formation des élites est créée en 320 par le roi Bi Ryu. Elle avait lieu dans un bâtiment dédié à cet usage à l’ouest de la capitale.
Les principales disciplines d’entraînement sont :
Gisa : la course à cheval ;
MokBong : le combat avec le bâton de bois ;
Geom Sool Bop : le sabre coréen ;
Soo Sool : le combat à mains nues ;
Jung Dae Bop : la défense contre les attaques de plusieurs adversaires ;
Busu : les sutras bouddhistes ;
Gojeon : la littérature classique.
Le Soo Sool est un des arts martiaux les plus anciens et les plus évolués de Corée. Des tournois avaient lieu chaque mois les nuits de pleine lune afin de garder les guerriers au meilleur de leur forme.
Le Taekwondo moderne
La création
Bien que ses origines soient très lointaines, le Taekwondo est un art martial jeune, puisqu’il a vu le jour en 1955.
Mais revenons quelques décennies en arrière. Depuis la fin du XIXe siècle, le Japon, mené par son empereur Mutsuhito, est dans une période d’expansion extérieure. Après s’être imposé face aux Chinois en 1895, puis aux Russes en 1905, le Japon annexe entièrement la Corée en 1910.
A partir de cette date, les arts martiaux coréens sont décrétés hors-la-loi, et sont remplacés par le Judo et le Karaté. Néanmoins, ils survivront dans l’ombre, jusqu’à la libération en 1945, à la fin de la IIe Guerre mondiale.
Coupure de presse relatant la réunion du 11 avril 1955
La Corée étant maintenant libre, le « Mouvement pour la Restauration de l’Originalité Coréenne » se crée. Comme son nom l’indique, le but est de restaurer une identité coréenne, qui a été occultée par la longue occupation japonaise.
Le 11 Avril 1955 se tient une commission réunissant des historiens, des politiciens, et des experts en arts martiaux coréens. Le but est de recréer un art martial national, en faisant une synthèse d’arts martiaux coréen tels que le Taekkyon, le SooBahk, le KwonBup, …
C’est le Général Choi Hong Hi qui a alors proposé le mot « Taekwon-Do » (Tae : le pied, Kwon : le poing, Do : la voie) pour désigner ce nouvel art, c’est pourquoi on le considère comme le père fondateur du Taekwondo, bien qu’il n’ait pas été le seul expert à y contribuer.
Développement et conflits
Le général Choi Hong Hi (1918-2002)
En 1959, le Taekwon-Do s’internationalise : le général Choi, suivi d’une vingtaine d’instructeurs, organise des démonstrations dans plusieurs pays. La même année est créée la première fédération de Taekwon-Do : la KTA (Korea Taekwon-Do Association), dont le Général est le président.
Le général Choi Hong Hi effectuant une casse de planche
Quelques années plus tard, en 1961, alors qu’il a quitté l’armée, et est Ambassadeur en Malaisie, il est officiellement chargé par le gouvernement coréen de diffuser le Taekwon-Do dans le monde.
Hwang Kee (1914-2002), du Tang soo do moo duk kwan
Mais dès son départ, des conflits refont surface.
En effet, hormis les militaires du Chung Do Kwan et Oh Do Kwan, peu pratiquaient le Taekwon-Do tel que l’enseignait le général Choi, et de nombreux maîtres, non satisfaits du nom « Taekwon-Do » continuent à enseigner sous d’autres noms comme le KongSooDo et le TangSooDo.
Ils ne sont d’ailleurs pas les premiers. En particulier, Hwang Kee, du Tang Soo Do Moo Duk Kwan, n’avait jamais vraiment adhéré à la KTA. Malgré « l’unification » en 1955, il a continué de son côté avec la Korea TangSooDo Association, renommée Korea SooBahkDo Association (KSA) en 1960. Rejointe peu après par le Jidokwan, la KSA sera pendant plusieurs années la principale rivale de la KTA.
Le président Sud-Coréen Park Chung Hee ordonne alors une réunification des écoles, et le 16 septembre 1961, une nouvelle réunion a lieu. Les différents représentants tombent d’accord sur le terme Tae Soo Do (« la Voie du pied et de la main »), et la KTA est renommée en conséquence Korea TaeSooDo Association.
À son retour de Malaisie, le Général Choi demande un vote pour rechanger le nom TaeSooDo en Taekwon-Do, ce qui a lieu le 5 août 1965. Les conditions de ce vote restent douteuses, car le nom Taekwon-Do, qui ne contentait pourtant que l’Oh Do Kwan et le Chung Do Kwan, n’a été choisi qu’avec une voix d’écart.
Les choses se poursuivent donc ainsi, bon gré, mal gré, jusqu’en 1966 où est créée la première fédération mondiale de Taekwon-Do : l’ITF (International Taekwon-Do Federation), dont le Général Choi devient là encore le président.
Les 5 écoles (styles) de Taekwondo et leur Maitre fondateur
Chung Do Kwan (Lee Won Guk)
Mu Do Kwan (Hwang Ki)
Song Mu Kwan (No Byung Jik)
Ji Do Kwan (Lee Jong Woo)
Yeon Mu Kwan (Jon Sang sob)
La scission
Les tensions se font de plus en plus fortes entre les membres de la KTA et le général Choi, car celui-ci ne reconnaît que les ceintures noires de l’Oh Do Kwan, son école, et du Chung Do Kwan, ce qui n’est bien sûr pas apprécié par les autres maîtres. De plus, il continue à faire évoluer son programme sans tenir compte des avis des autres instructeurs. La KTA commence donc à fonder un programme technique commun et nomme un comité de création de formes, duquel sortiront les poomsés encore utilisés actuellement (voir aussi l’historique des poomsés).
Puis, au début des années 1970, le général entreprend d’organiser une démonstration en Corée du Nord, où il est né (plus exactement, depuis la séparation Nord/Sud en 1953, sa région natale se trouve située en Corée du Nord). Son but n’était que de faire connaître le Taekwon-Do à « l’autre Corée », mais l’action n’est quoiqu’il en soit pas spécialement apprécié par le gouvernement sud-coréen du moment, et par-dessus le marché certains de ses adversaires voient là une occasion de prendre le contrôle du Taekwon-Do à l’échelle mondiale. A l’époque, le Taekwon-Do est avant tout un enjeu politique et non sportif !
En 1972, craignant pour sa propre sécurité, le général quitte la Corée, et s’installe au Canada, d’où il continue à diffuser le Taekwon-Do.
Côté sud-coréen, il n’est bien sûr pas question de continuer à pratiquer sous le même drapeau que celui du Général Choi.
En 1973, le Kukkiwon (quartier général mondial du Taekwondo) est inauguré, et la même année, à l’occasion des premiers championnats du Monde de Tae Kwon Do, est créée une seconde fédération mondiale, la WTF (World Taekwondo Federation).
Afin de marquer la différenciation, l’orthographe est modifiée et devient Taekwondo au lieu de Taekwon-Do.
Depuis, le Taekwon-Do ITF est considéré comme nord-coréen, et le Taekwondo WTF comme sud-coréen, alors qu’à l’origine tous deux ont été créés en Corée du Sud, et que la Corée du Nord n’a intégré l’ITF qu’au début des années 1980.
Les élèves de l’école primaire de Carignan de Bordeaux (33360), on pu, le mardi 28 juin après midi, s’essayer sur une nouvelle pratique sportive à l’occasion de la fin des cours.
L'école de Carignan en pleine découverte du Taekwondo, l'équipe des Challengers par le club de Bouliac ont été présent sur place durant plus de 2h d'initiation.
En effet, le club de Taekwondo de Bouliac a été invité à faire des initiations et une démonstration aux classes de primaire, du CP au CM2.
Ainsi, plus de 150 enfants ont pu découvrir le taekwondo, art martial et discipline sportive Olympique.
Nous avons réalisé des initiations par groupe de 50 à 60 enfants.
Des ateliers ont été mis en place, et chaque initiation étaient réalisées avec la mise en place de 6 petits groupes d’élèves.
Ces groupes étaient encadrés par des élèves du club de Bouliac et de Génissac, le tout chapeauté par Éric Albasini Maitre 4ème Dan enseignant et Coach de l’équipe des Challengers.
Merci alors à Estelle, Cécile, Margaux, Agathe, Fanny et Marco pour avoir rendu possible cette après midi d’initiation et de promotion sportive pour le club de Taekwondo de Bouliac.
Vous pouvez à tout moment découvrir un sport accessible à tous près de Carignan de Bordeaux. La preuve en image grâce à l’initiation de Taekwondo à l’école Primaire par le club de Bouliac
La démonstration et les initiations se sont déroulée dans une ambiance très chaleureuse.
Pour les personnes désireuse alors de pratiquer un sport et particulièrement un art martial qui sort de l’ordinaire et adapté à tous les âges, vous savez désormais que vous avez de quoi faire à deux pas de chez vous.
En effet, Carignan étant la commune collée à Bouliac, vous en avez pour 5 minutes avant d’arriver au Dojang se trouvant entre la salle basket et le terrain de tennis de Bouliac, juste en face du terrain de foot.
Le club de Taekwondo de Génissac et de Bouliac, ont vu, eux, des élèves très attentifs !
Comme ose dire la Chèvre : « il y a pas de Mêêêêê »!!
Et bien si il y eu même un certain samedi 28 Mai 2011, date à laquelle les Challengers se sont déplacés direction Villeneuve Tolosane pour le premier Han Ma Dang de la dite ville.
Les Challengers en masse
Pour une première organisation, il fallait s’y attendre et donc pas beaucoup de monde et de ce faite beaucoup d’arrangement pour remplir des catégories afin de satisfaire l’esprit de compétition qui nous anime!
De même (et c’est normal pour un début) des problèmes d’organisations on pu se faire sentir comme par exemple des problèmes d’appels des compétiteurs (c’est à moi? ah ben ouai mince^^) ou encore des incompréhensions au niveau du jugement. Mais cela n’entache en rien la bien belle journée de Taekwondo que nous avons passés!
PARTIE 1 : Les poomsés
Domaine inconditionnel du Taekwondo toujours présent lors d’une compétition qui se veut technique! Pour cette partie incontournables les Challengers ont tous signés et ont donc réalisé avec brio pour certain et déconcentration pour les autres (..euh..ahum ^^)leur poomsés respectifs. De plus, il n’empêche que des médailles ont orné le cou de certains Challengers!!! Bravo à eux!!
Margaux en ap tchaguiLa triplette de chocFrançois sur Sam Jang
PARTIE 2 : L’assaut (combat sans touche)
Cette épreuve concerne les minimes et le principe est que ça reste du combat mais sans touche!! Le gagnant est donc celui qui aura sorti le plus de technique et qui aura montré le plus de maitrise. A ce jeu la nous avions une Challengers qui s’est relativement bien débrouillé!! En effet notre petite Camille à obtenu la médaille …
PARTIE 3 : Le parcours chronométré pour les petits
Cette partie là est toute nouvelle et franchement bien pensé 😉 . Il a s’agit ici de réaliser un parcours (slalom, rampage, pas rapide sur cerceaux et fin sur tyo ap tchagui sur ballon) et ce le plus rapidement possible. Les petiot s’en sont donné a coeur joie!!! Mais au final c’est bien notre petite Camille qui les as tous coiffé et a donc obtenu la médaille d’or!!!
Cours Camille...Cours!!Camille en mode slalom
PARTIE 4 : Kyopa
Dernière partie de cette bien belle journée de Taekwondo qui se termine donc par la casse en yop tch..euh autant pour toi en TYO YOP TCHAGUI ^^ » oui monsieur!!!
N’empêche que même si on s’y attendait pas (on pensait a une casse en yop tout cours) je dois dire que d’un avis personnel j’ai bien aimé le concept :
Deux plots qui s’éloigne l’un de l’autre au fur et à mesure que l’on passe les tours avec au bout un généreux teneur de planche reconstructible 🙂 Le but étant vous l’aurez compris de « léviter » (oui oui en un seul mot ; rester en l’air quoi^^)le plus longtemps et le plus loin possible tout en cassant la planche au bout!!
Ne s’étant pas du tout préparer a cela les valeureux Challengers qui ont participés à savoir Eric et moi même..avons passé 2 tours….etttt..puis s’en vont!! Il faut dire que chez la concurrence il y a de la gazelle de compète [on se demande s’ils ont pas fait langue vivante 1 américain option saut en longueur…impressionnant^^]
CONCLUSION
Et c’est donc ici que s’achève ce premier Han Ma Dang de Villeneuve Tolosane qui nous l’esperons renouvellera l’année prochaine car il y eu de bien belle épreuves , une ambiance au poil et surtout beaucoup de médaille pour nos Challengers !
Podium d'Inès et MargauxAgathe the power!!!T'en veux??
La Qualification des athlètes de Taekwondo pour les Jeux Olympique
Il y aura deux compétitions qualificative pour permettre aux différentes nations de se qualifier.
Prenons par exemple la qualification pour les Jeux olympique de Londres en 2012.
C’est Londres qui reçoi les JO de 2012, la France avec Paris, les a raté de peu !
Le Tournoi Mondial de qualification olympique des JO de Londres 2012 débutera le 30 Juin 2011
Durant 4 journées à Baku au Centre Sarhadchi Olympique (Azerbaïdjan) les athlètes se disputerons les places pour la participation au Jeux Olympiques pour leur Pays et leur catégorie. Au total 109 pays ont inscrits 345 athlètes : 194 hommes et 151 femmes.
2ème chance : Le tournoi continental
En cas de non qualification d’une ou des catégories lors du Tournoi Mondial, les pays auront la possibilité de qualifier leurs quotas restants (ou la totalité) lors des tournois continentaux. Chaque nation aura la possibilité également de modifier ou non les catégories représentées lors de ce tournoi continental. Le tournoi européen se déroulera à Kazan (Russie) du 27 et 29 janvier 2012.
En règle général, pour une qualification Olympique :
Chaque pays peut inscrire un maximum de deux hommes et deux femmes, avec un athlète par catégorie de poids.
Les catégories de poids olympiques sont :
Pour les hommes : -58kg, -68kg, -80kg et + 80 kg
Pour les Femmes : -49kg, – 57kg, -67kg et +67 kg
Les trois premiers athlètes de chaque catégorie qualifieront alors leurs pays pour la catégorie respective pour les JO de Londres. Les athlètes ne se qualifie pas eux même, ceci reste à la charge de la fédération en question. An total, 24 places seront ainsi attribuées lors du tournoi mondial de qualification.
Les plastrons électroniques et la vidéo Instant Replay seront utilisés lors de cette compétition. Un système d’élimination directe sans repêchage sera appliqué mais un combat supplémentaire entre les athlètes éliminés en demi-finale aura lieu pour déterminer le troisième de la catégorie. Les deux finalistes de chaque catégorie de poids qualifieront leur comité national olympique pour les Jeux olympiques, quelque soit le résultat de la finale.
La Grande-Bretagne, pays hôte des Jeux Olympiques de Londres, ne participera pas aux tournois de qualification, car leurs quotas dans les deux catégories hommes et femmes sont directement qualifiées.
La Grande-Bretagne a informé la WTF qu’elle enverra ses athlètes aux Jeux Olympiques de Londres pour les catégories -68 kg et -80kg chez les hommes, et -57kg et -67kg chez les femmes.
Les combattants envoyés pour qualifier le Taekwondo Français lors Jeux Olympique de Londres 2012
Voici les mascottes pour les JO de londres 2012
La commission de sélection française s’est réunie le 19 mai 2011 pour déterminer les athlètes qui représenteront la France.
Les athlètes retenus sont :
Filles :
-57 kg : Marlène Harnois (remplaçante et partenaire d’entrainement : Floriane Liborio) +67 kg : Gwladys Epangue (remplaçante et partenaire d’entrainement : Anne Caroline Graffe)
Garçons :
-80 kg : Mamedy Doucara (remplaçant et partenaire d’entrainement : Augustin Bata) +80 kg : Mickaël Borot (remplaçant et partenaire d’entrainement : Seyni Mbow)
Encadrement : Daniel Emelin (DTN Adjoint – Chef de la délégation), Ludovic Vo, Myriam Baverel et Juan Antonio Ramos (Entraineurs)
Programme de la compétition : 28 juin : 14h-18h – réunion des chefs d’équipe et Tirage au sort 29 juin : 16h-18h Pesée pour les Hommes -58kg et les Femmes -67kg 30 juin : 09h -12h : Compétitions Hommes -58kg et les Femmes -67kg
14h -16h : Pesée pour les Hommes -68kg et les femmes +67kg
18h00 – 20h00 : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales
1er Juillet : Gwladys Epangue
09h -12h : Compétitions (Hommes -68kg, Femmes +67kg)
14h -16h : Pesée pour les Hommes -80kg et les femmes -49kg
18h – 20h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales
2 Juillet : Mamedy Doucara
09h -12h : Compétitions (Hommes -80kg, Femmes -49kg)
14h -16h : Pesée pour les Hommes +80 et les femmes -57kg
17h -19h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales
3 Juillet : Mickael Borot – Marlène Harnois
09h -12h : Compétitions (Hommes +80kg, Femmes -57kg)
16h -18h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales
Pourquoi existe t-il deux styles (deux fédérations) de Taekwondo : l’ITF et le WTF ? Pour comprendre ce pourquoi, je vous propose de retourner dans le passé et découvrir l’historique du Taekwondo…
Le commencement, la période des 3 royaumes
Carte des 3 royaumes à la fin du Vème siècle : Silla, Paekche (ou Baekje) et Koguryo. Kaya était une confédération de villes-états fortifiées.
Comme beaucoup d’arts martiaux, le taekwondo s’appuie sur une tradition très ancienne, et existait bien avant le Moyen Âge en Corée, à travers de nombreuses écoles, sous le nom de
Subak (수박), Subakhi, Subyok, Taekkyeon (태껸), Bikaksul, Subyokta et Gweonbeop (권법). Le passé du taekwondo est décelable à travers l’histoire orale et les objets issus de l’époque des trois premiers royaumes de Corée (Goguryeo (고구려), Baekje (백제) et Silla (신라)) ; ainsi, la découverte en 1935 par des archéologues japonais de deux tombes royales (sur les plafonds desquels sont représentés des techniques et des positions de combat) atteste sans doute l’existence d’arts martiaux originels dans le royaume de Goguryeo, d’autres trouvailles archéologiques allant dans le même sens.
Le passé historique du taekwondo est principalement retracé par les peintures murales des tombes royales de l’époque Goguryeo (royaume fondé en 37 av. J.-C. par Gojumong (고주몽), plus connu sous le nom de roi Dong Myeong Sung, et qui perdura jusqu’en 668). Les fresques de Muyang Chong et de Don Su-myo représentent des scènes d’entraînement, et celles de Samsil Chong montrent un homme dans une pose basique d’art martial. La datation historique de ces fresques oscille entre l’an 3 et l’an 427 de notre ère.
Une tribu qui avait fui de Goguryeo, Baekje, s’installa aux abords du bassin de la rivière Han (한). Le chef, Onjo-wang (온조왕), unifia toutes les tribus existantes et forma l’ancien royaume de Baekje en 18 av. J.-C. Comme dans les autres royaumes, les arts martiaux jouaient un rôle significatif dans la défense du pays. Ainsi naquit le susa (comparable au Hwarangdo de Silla). À cette époque, un autre prédécesseur du taekwondo, le subyokta, était pratiqué dans les villages du royaume sous la forme d’événement populaire, le gagnant des compétitions pouvant parfois devenir chef de village ou militaire. Ce fut néanmoins dans le plus petit des trois royaumes, Silla, que fleurirent les arts martiaux qui lui permirent de lutter avec plus ou moins de succès autant contre les attaques des royaumes voisins que contre celles des îles japonaises.
Graphies du mot taekwondo, en hangeul
Le royaume de Silla fut fondé par Park Hyuk Geosae en 37 av. J.-C. et perdura jusqu’en 935 de notre ère. Bien qu’en plus d’être le plus petit des trois royaumes, Silla fut une société dite « primitive », celui-ci influença directement la naissance du taekwondo. Au départ désorganisé, ce royaume devint sous l’impulsion de son fondateur le plus puissant des trois royaumes, notamment grâce au développement d’une armée unie et disciplinée (dont les valeurs ne sont pas sans rappeler celles des chevaliers des chansons de geste du Moyen Âge en Occident). Le Hwarangdo (화랑도) crée par le 24e roi de Silla était d’abord une organisation militaire d’élite constituée par des soldats ayant fait leurs preuves durant la bataille. Ces jeunes recrues, appelés Hwarang (화랑) (jeunes nobles, « chevalier à la fleur »), pratiquaient une nouvelle forme d’art martial codifié, parallèlement aux autres matières institutionnelles. Leur influence ne fut probablement pas sans conséquence sur l’histoire militaire du royaume qui put tant maintenir ses ennemis à l’écart qu’unifier la Corée en 688 ap. J.-C. Notons qu’à cette époque, les arts martiaux traditionnels coréens prirent une ampleur particulière dans les institutions.
En 935, alors que tombe le royaume de Silla, se met en place la dynastie Goryeo (고려), fondée en 918 par Wang Geon (왕건). Dans les mémoires de Goryeo, un art martial proche du taekwondo fut d’abord appelé subakhi. Populaire auprès du peuple de Goryeo, il est probable que, de même qu’auparavant dans les autres royaumes, les rois aimaient assister aux compétitions de subakhi et récompenser les gagnants. Il est de notoriété que l’université nationale de Goryeo et la plus grande institution éducative sur la pensée confucéenne de l’époque, « Gukjagam », enseignaient systématiquement le subakhi jusqu’au plus haut niveau. En outre, la dynastie connut un essor commercial qui permit les échanges culturels, dont le subakhi. Inversement, le royaume subit les influences d’arts martiaux étrangers.
De la création à la scission
Le Général Choi Hong Hi, fondateur officiel du Taekwondo en 1955
Le taekwondo est officiellement créé le 11 avril 1955 par le général Choi Hong Hi (최홍희), après un long travail de développement et d’unification des différentes écoles d’arts martiaux coréennes. C’est donc à la fois le fruit d’une longue tradition martiale et le fruit du travail d’un homme, le général Choi Hong Hi (최 홍 히), qui présida la réunion de 1955.
Ce dernier commence en effet sa pratique du taekkyon, un très ancien art martial coréen basé sur des techniques de jambes très complètes pendant sa jeunesse. Nous sommes dans l’entre-deux-guerres, et la Corée est encore sous la domination japonaise. Lorsque le jeune Choi part faire ses études au Japon, il rentre en contact avec le maître de karaté Funakoshi, sous la direction duquel il commence à pratiquer. De retour en Corée, il poursuit son travail sur le développement d’un nouvel art martial, combinaison du karaté et d’anciens arts martiaux coréens. Mais la Seconde Guerre mondiale éclate, et il est enrôlé de force dans l’armée japonaise. À la libération, son travail sur l’art martial continue. Mais la Corée est de nouveau plongée dans la tourmente du conflit idéologique entre Nord et Sud. Choi Hong Hi s’engage dans la toute jeune armée Sud-coréenne, qu’il contribue à fonder (il fait partie des « Pères fondateurs de l’armée coréenne »). Il commence alors à enseigner son art à ses troupes. Son but est de donner à une Corée meurtrie par l’occupation japonaise et la guerre un art martial national, mais aussi de fonder sur la base des derniers progrès scientifiques une pratique d’autodéfense rationnelle. C’est cet aspect scientifique qui donne sa spécificité première au taekwondo, puisque chaque mouvement est étudié en fonction des principes scientifiques dans le but d’obtenir le maximum de puissance.
L’équipe de démonstration de Taekwondo dirigée par Maitre Choi en 1959 au Viet Nam
Après la création officielle du taekwondo, le 11 avril 1955, des équipes de démonstration furent constituées. Composées des meilleurs représentants de cet art martial nouveau, elles avaient pour objet d’effectuer des tournées dans le monde entier afin de faire connaître le taekwondo. En mars 1959, une première tournée fit découvrir à Taïwan et au Sud Viêt Nam ce nouvel art martial.
En 1961-62, le taekwondo était pratiqué par les militaires coréens autant que par la population civile de ce pays, mais aussi par les forces armées américaines stationnées en Corée. Ces mêmes années, le taekwondo fut introduit à l’académie militaire de West Point (USA), l’une des plus réputées du monde.
Voici l’équipe de démonstration dirigée par Maitre Choi, réalisant la tournée de « promotion » du Taekwondo en 1965
Nommé ambassadeur en Malaisie, le général Choi introduisit le taekwondo dans ce pays, après avoir effectué une démonstration dans un stade à la demande du premier ministre Malais. En 1963, l’Association malaise de taekwondo fut créée.
En juin de la même année, une démonstration eut lieu dans le bâtiment des Nations unies, à New York, et le taekwondo fut choisi pour l’entraînement des militaires du Sud Viêt Nam.
Toujours en 1963, les associations nationales de Singapour et de Brunei furent créées.
En 1965, le général Choi prit sa retraite avec le grade de Général deux étoiles, et fut chargé par le gouvernement de Corée du Sud de diriger une tournée en Allemagne de l’Ouest, Italie, Turquie, Émirats arabes unis, Malaisie et Singapour. Les membres de son équipe de démonstration étaient Han Cha Kyo (VIe dan à l’époque), Kim Jun Kun (Ve dan), Kwon Jai Hwa (Ve dan) et Park Jong Soo (Ve dan).
Ce fut l’occasion de faire connaître le taekwondo dans ces pays, ainsi que d’établir les associations nationales qui, le 22 mars 1966 se réunirent pour former la Fédération internationale de taekwondo (ITF), à Séoul.
Les pays fondateurs de l’ITF sont donc la Corée, le Viêt Nam, la Malaisie, Singapour, l’Allemagne de l’Ouest, les États-Unis, la Turquie, l’Italie et les Émirats arabes unis. Le taekwondo fut alors reconnu comme l’art martial national de la Corée.
L’équipe de démonstration de Taekwondo en 1968 en France, à Paris
En 1968, le Général Choi visita la France à l’occasion du symposium sur le sport militaire et y organisa une démonstration devant les représentants de 32 pays. La même année, le Royaume-Uni forma une association nationale de taekwondo, et le général se rendit en Espagne, au Canada, aux Pays-Bas, en Belgique et en Inde. En 1969, le général effectua une tournée dans 29 pays afin de rencontrer les instructeurs de ces différents pays et effectuer les prises de vues qui illustrent la première édition de l’Encyclopédie (1972). L’année 1970 fut à l’image de 1969 : le général voyagea dans le monde entier pour faire découvrir le taekwondo et conduire des séminaires pour former des instructeurs ou perfectionner la technique de ceux-ci.
1973, une année charnière
Le Général Choi Hong Hi, Maitre fondateur du Taekwondo décéda le 15 juin 2002 à Pyongyang en Corée du Nord après avoir dédié sa vie entière au Taekwon-Do.
En 1972, le Général Choi introduisit le taekwondo en Bolivie, République dominicaine, Haïti et Guatemala. Mais confronté à une situation politique particulièrement difficile dans son pays, il fut contraint à l’exil : en effet, le gouvernement sud-coréen avait désapprouvé une initiative du général Choi de faire une démonstration de taekwondo en Corée du Nord, où il s’était rendu en 1966. Le développement du taekwondo en Corée du Nord est dû notamment à Yoon Byung-in.
Afin de ne pas perdre le taekwondo, et avec l’accord des pays membres de l’ITF, le général Choi déplaça le siège de l’ITF à Toronto, au Canada, d’où il espérait pouvoir diffuser plus aisément le taekwondo dans les pays de l’Est.
Le gouvernement de Corée du Sud, qui ne voulait pas, lui non plus, perdre le taekwondo, qui était devenu un extraordinaire outil de propagande pour le pays, créa la WTF (World Taekwondo Federation ou Fédération Mondiale de Taekwondo) en 1973.
Après un remaniement total des techniques, ce nouvel art martial, totalement différent du taekwondo créé par le général Choi, commença à se répandre dans de nombreux pays.
Bénéficiant de l’appui du gouvernement, cet art martial put se développer très rapidement, surtout dans les pays de l’Ouest.
Pascal Gentil, le double médaillé Olympique Français en Taekwondo WTF
Dès lors, les deux taekwondos cohabitent plus ou moins pacifiquement. Le maintien d’un seul nom pour désigner ces deux disciplines est à la base de nombreuses confusions, ces deux arts martiaux étant très différents dans les faits. Si le taekwondo du général Choi a poursuivi son évolution scientifique, celui de la WTF a pris une tout autre direction, celle de l’olympisme.
C’est ainsi qu’il fut reconnu sport olympique en 2000.
Précisons ici que cet art martial est encore fortement majoritaire en France, où l’ITF ne se développe de nouveau que depuis une dizaine d’années.
La Région Aquitaine s’étend sur 5 départements et est très vaste en terme de superficie. En effet, avec ces 41309 Km2, la Région Aquitaine est la 3ème plus grande Région de France.
L'équipe de Taekwondo des Challengers pratique dans 3 clubs sur 3 communes : Bouliac, Génissac et Coutras
La densité de sa population est de 75 habitants au Km2 seulement contre 960 habitants au Km2 pour la Région Ile de France par exemple.
Cela est du à de larges champs agricoles, à des forêts (telle que les Landes) et à des terres viticoles très abondantes sur la Gironde principalement.
Tout ceci ne simplifie pas la tâche pour le développement sportif et dans notre cas, des arts martiaux tel que le Taekwondo.
Sur la Région Aquitaine, le Taekwondo représente en moyenne 1200 licenciés pour 27 clubs.
La plus grande partie des clubs sont situés sur Bordeaux et la Communauté Urbaine de Bordeaux (la CUB) comme les villes tel que Pessac, Saint Médard en Jalles et Bouliac. Ensuite il faut faire un peu de route et là on arrive sur des clubs dans les communes de Saint André de Cubzac, Cézac et Génissac.
Le Taekwondo se développe peu à peu sur Bordeaux et grâce à l’ouverture de plusieurs clubs dans Bordeaux centre et la CUB de Bordeaux, la Ligue Aquitaine à progressé de 400 licenciés en 6 ans.
Le Taekwondo Club de Bouliac est affilié à la Fédération Française de Taekwondo et Disciplines Associées (FFTDA)
C’est à peu près à cette époque où le club de Taekwondo de Bouliac a été créé (il y a 7 ans).
Le Taekwondo club de Bouliac est idéalement placé près de Bordeaux, à 10 minutes du centre-ville par la rocade, non loin des centres commerciaux de Bouliac tel que Leroy-Merlin, Auchan ou Décathlon.
Le club de Taekwondo des Challengers de Bouliac se veut être une section sportive dynamique à l’image de cette pratique martial traditionnelle Coréenne pleine de valeurs fondamentales.
L’équipe se déplace de plus en plus ces dernières années :
Participation à des démonstrations locales et Régional (Conforexpo-Salon des Sports)
Participation aux compétitions Régionales et Nationales en Combat et en Technique
Participation aux compétitions Techniques International
La progression du club ces dernières années a été exponentielle et se retrouve propulsée sur les podiums Internationaux depuis cette saison grâce à une équipe motivée.
Début janvier 2009, l’Association coréenne de Taekwondo (KTA), par la voix de son président, M. Hong Jun-pyo, a annoncé avoir achevé les discussions officielles sur le plastron électronique et a décidé d’établir ses propres normes.
La KTA a, en effet, tenu une réunion le 5 janvier 2009 et s’est prononcée sur le cahier des charges demandé au futur système de plastron électronique qu’elle certifiera. Le spécialiste Yang Jin-bang a déclaré que :
Nous avons, avant tout, besoin plus spécifiquement de déterminer l’impact nécessaire pour marquer un point, ainsi la démarche sera efficace. Les autres détails et problèmes de programmation pourront être réglés par la suite.
La KTA avait mené des expérimentations sur les différents plastrons électroniques au cours de diverses compétitions et a recueilli une très grande quantité d’informations émanant des arbitres, des entraîneurs et les combattants.
Une fois ces normes déterminées, la KTA les a fait parvenir à l’Institut coréen des Sciences du Sport (KISS). Les plastrons électroniques y ont été analysés et évalués avec l’objectif de déterminer la marge d’erreur acceptable entre, par exemple, un coup de pied de la force souhaitée pour marquer un point et un autre coup de pied similaire mais manquant d’impact pour scorer. L’Association coréenne de Taekwondo n’utilisera qu’un système de plastron électronique, lequel remplira parfaitement les normes qu’elle a fixées.
Les plastrons électronique Addidas, de Taekwondo, n’ont pas besoin de pitaines car ce sont des capteurs de pressions.
L’association coréenne renvoie ainsi les fabricants de plastrons électroniques à leurs études. La Fédération Mondiale de Taekwondo (WTF) a approuvé, en 2009, le système La JUST, mais l’annonce de la KTA entrouvre la porte aux autres compagnies (Adidas, Daedo ou autres). L’appel d’offre pousse alors ces fabricants à mener plus loin leur développement du plastron électronique et leur permettre de fournir un meilleur système.
Une personnalité influente du Taekwondo a même déclaré que :
La KTA vient de faire ce que la WTF était censé faire. La Corée est l’un des premiers pays en matière de nouvelles technologies et je ne peux pas croire que le système actuel représente ce que nous sommes capables de produire.
Elle ajoute même :
Si des sociétés comme Samsung, LG ou des universités de renom telles que le KAIST (Institut Avancé Coréen des Sciences et de la Technologie) ou encore le POSTECH, décidaient de s’engager dans le développement, nous ferions approuver un système par l’ensemble du monde du Taekwondo.
La WTF a décidé d’attendre l’annonce officielle des normes de la KTA pour prendre des mesures. Cette dernière a projeté de lancer des essais poussés dès la révélation de ses nouvelles normes.
Or, quelques jours après la tenue de cette réunion, le président de la KTA dévoilait ces fameuses normes certifiées pour le futur système de plastron électronique. La mesure de l’impact et la précision, la différence entre les coups de pied valables et non-valables et l’efficacité du système d’opération constituent donc les paramètres à évaluer lors des tests demandés par la KTA.
L’impact, la précision et la cohérence
Un même coup de pied sera délivré 5 fois sur chacune des 28 zones du plastron dotées d’un capteur. 10 coups de pied supplémentaires seront réalisés sur ces mêmes zones mais avec un impact doublé. Cette expérience sera répétée deux fois. La marge d’erreur acceptable pour les 5 premiers tests doit être de +/-3 (soit 6 %) et pour les 10 tests suivants, la marge d’erreur a été fixée à +/-6 (soit 12 %).
La validité des techniques
Jusqu’à maintenant, lors des compétitions utilisant un système de plastron électronique, ce paramètre a suscité la plupart des controverses. Pour cette raison, plutôt que la réalisation d’une batterie de tests supplémentaires, la KTA évaluera ce paramètre lors de démonstrations organisées avec l’un des différents systèmes.
L’efficacité du système d’opération
La KTA privilégiera un système pouvant détecter les dysfonctionnements ou les bugs du système d’opération susceptibles de survenir pendant les combats. Cela sera aussi évalué lors de démonstrations. Le prix actuel des plastrons électroniques étant trop élevé, un système efficace et d’un prix abordable sera donc préféré.
L’association coréenne de Taekwondo a également décidée de mettre en ligne sur son site internet les informations recueillies. Les compagnies comptant participer aux essais devaient formuler une demande dès le 10 janvier 2009. L’évaluation a durée jusqu’au 28 février 2009 et les résultats ont été annoncés le 15 mars 2009.
Du côté de la WTF…
Début en 2006
Voila à quoi ressemblaient les premiers plastrons électronique Lajust en 2006, pour les combats en Taekwondo.
La Fédération Mondiale de Taekwondo (WTF) a déclaré avoir signé à Séoul, le lundi 11 septembre 2006, un contrat de 5 ans avec la société coréenne d’équipement LaJUST pour lui fournir des protections électroniques.
La WTF declare dans un communiqué de presse qu’un système de pointage électronique devrait être introduit au plus tôt en mai 2006 prochain pour les 18èmes Championnats du Monde à Pékin.
L’introduction du matériel électronique devrait améliorer l’image du taekwondo et de la WTF et réduire la probabilité de décisions arbitrales controversées.
…poursuit ce communiqué de presse.
Le président du moment de la WTF, Choue Chung-won déclare :
L’utilisation du matériel électronique peut rendre l’arbitrage en taekwondo plus objectif et transparent .
Les plastrons électroniques LaJust en 2009 étaient les plus appropriés pour les kyorugui en Taekwondo
Le chaussons (pitaines) avec des capteurs sont requis pour l’utilisation des plastrons électronique LaJust.
Après une série de tests, démonstrations et évaluations réalisée par la WTF, commissionnée par l’Institut Coréen des Sports et des Sciences, la compagnie LaJUST fut la seule à répondre acceptablement au niveau technique requis par le cahier des charges de la WTF.
Cette société a commencé à développer les plastrons électroniques en 1982 et a conduit des démonstrations dans environ 130 compétitions, souligne le communiqué de presse.
LaJUST était en concurrence avec des rivales telles que la société autrichienne ATM, l’espagnole Daedo International et True Score, une joint venture coréano-américaine.
…Puis en 2009
Le Secrétaire général de la WTF, Suk Jin Yang, annonce par courrier le 17 mars 2009 que, sous la direction du Président de la WTF, un comité ad hoc spécial pour les protections électroniques a été créé. Sa mission est d’analyser la situation de manière intensive des protections électroniques et de recommander ensuite les décisions à prendre à la WTF.
Après une série de réunions et d’études, le comité ad hoc a recommandé à la WTF de prendre l’initiative d’utiliser des protections approuvé par la WTF lors de l’édition 2009 des Championnats du Monde WTF de Taekwondo par équipe et lors des championnats de la 1 ère Coupe Mondiale WTF Para-Taekwondo, sous réserve de post-évaluation de la commission ad hoc et de son groupe de travail afin de déterminer si oui ou non les protections électroniques seraient utilisés à l’avenir lors des Championnats promus par la WTF.
La prochaine réunion du comité ad hoc et de son groupe de travail à eu lieu le 6 mai 2009 à Lausanne, en Suisse, où d’autres entreprises produisant des protections électroniques seront invités à démontrer leurs systèmes pour les membres du comité ad hoc et de son groupe de travail.
La WTF s’efforce de valider le système le plus efficace pour les compétitions de taekwondo pour favoriser l’équité dans ce sport.
Aujourd’hui, depuis 2010… La décision.
Voici les plastrons électronique Dae Do qui ont été choisi pour les Jeux Olympique de 2012 en EngeterreLes pitaines Dae Do doivent être utilisés avec les plastrons électroniques car ils ont également des micro-puces intégrées.
La WTF a annoncé la sélection de l’entreprise « Daedo » pour les protections électroniques des Jeux Olympiques de Londres 2012. Swiss Timing, société retenue par le CIO pour le chronométrage aux JO qui procédé à cette sélection. Plusieurs critères sont rentrés en compte dans le choix du fournisseurs afin d’assurer le meilleur fonctionnement lors des JO.
La WTF a confirmé de son côté que Daedo serait également utilisé pour tous les tournois de qualifications olympiques. Les plastrons LaJust pourraient eux être utilisés pour les autres compétitions WTF.