La qualification olympique pour les JO de londres : Le tournoi Mondial de Taekwondo

La Qualification des athlètes de Taekwondo pour les Jeux Olympique

Il y aura deux compétitions qualificative pour permettre aux différentes nations de se qualifier.

Prenons par exemple la qualification pour les Jeux olympique de Londres en 2012.

C’est Londres qui reçoi les JO de 2012, la France avec Paris, les a raté de peu !

 

  • Le Tournoi Mondial de qualification olympique des JO de Londres 2012 débutera le 30 Juin 2011

Durant 4 journées à Baku au Centre Sarhadchi Olympique (Azerbaïdjan) les athlètes se disputerons les places pour la participation au Jeux Olympiques pour leur Pays et leur catégorie. Au total 109 pays ont inscrits 345 athlètes : 194 hommes et 151 femmes.

 

 

  • 2ème chance : Le tournoi continental

En cas de non qualification d’une ou des catégories  lors du Tournoi Mondial, les pays auront la possibilité de qualifier leurs quotas restants (ou la totalité) lors des tournois continentaux.  Chaque nation aura la possibilité également de modifier ou non les catégories représentées lors de ce tournoi continental. Le tournoi européen se déroulera à Kazan (Russie) du 27 et 29 janvier 2012.

 

 

  • En règle général, pour une qualification Olympique :

Chaque pays peut inscrire un maximum de deux hommes et deux femmes, avec un athlète par catégorie de poids.

Les catégories de poids olympiques sont :

Pour les hommes : -58kg, -68kg, -80kg et + 80 kg

Pour les Femmes : -49kg, – 57kg, -67kg et +67 kg
Les trois premiers athlètes de chaque catégorie qualifieront alors leurs pays pour la catégorie respective pour les JO de Londres. Les athlètes ne se qualifie pas eux même, ceci reste à la charge de la fédération en question. An total, 24 places seront ainsi attribuées lors du tournoi mondial de qualification.
Les plastrons électroniques et  la vidéo Instant Replay seront utilisés lors de cette compétition. Un système d’élimination directe sans repêchage sera appliqué mais un combat supplémentaire entre les athlètes éliminés en demi-finale aura lieu pour déterminer le troisième de la catégorie. Les deux finalistes de chaque catégorie de poids qualifieront leur comité national olympique pour les Jeux olympiques, quelque soit le résultat de la finale.

La Grande-Bretagne, pays hôte des Jeux Olympiques de Londres, ne participera pas aux tournois de qualification, car leurs quotas dans les deux catégories hommes et femmes sont directement qualifiées.
La Grande-Bretagne a informé la WTF qu’elle enverra ses athlètes aux Jeux Olympiques de Londres pour les catégories -68 kg et -80kg chez les hommes, et -57kg et -67kg chez les femmes.

 

 

  • Les combattants envoyés pour qualifier le Taekwondo Français lors Jeux Olympique de Londres 2012

Voici les mascottes pour les JO de londres 2012

La commission de sélection française s’est réunie le 19 mai 2011  pour déterminer les athlètes qui représenteront la France.
Les athlètes retenus sont :

Filles :
-57 kg :
Marlène Harnois (remplaçante et partenaire d’entrainement : Floriane Liborio)
+67 kg : Gwladys Epangue (remplaçante et partenaire d’entrainement : Anne Caroline Graffe)

Garçons :
-80 kg
: Mamedy Doucara (remplaçant et partenaire d’entrainement : Augustin Bata)
+80 kg : Mickaël Borot (remplaçant et partenaire d’entrainement : Seyni Mbow)

Encadrement : Daniel Emelin (DTN Adjoint – Chef de la délégation), Ludovic Vo, Myriam Baverel et  Juan Antonio Ramos (Entraineurs)

Programme de la compétition :
28 juin : 14h-18h – réunion des chefs d’équipe et Tirage au sort
29 juin : 16h-18h Pesée pour les Hommes -58kg et les Femmes -67kg
30 juin :
09h -12h : Compétitions Hommes -58kg et les Femmes -67kg
14h -16h : Pesée pour les Hommes -68kg et les femmes +67kg
18h00 – 20h00 : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales

1er Juillet : Gwladys Epangue
09h -12h : Compétitions (Hommes -68kg, Femmes +67kg)
14h -16h : Pesée pour les Hommes -80kg et les femmes -49kg
18h – 20h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales

2 Juillet : Mamedy Doucara
09h -12h : Compétitions (Hommes -80kg, Femmes -49kg)
14h -16h : Pesée pour les Hommes +80 et les femmes -57kg
17h -19h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales

3 Juillet : Mickael Borot – Marlène Harnois
09h -12h : Compétitions (Hommes +80kg, Femmes -57kg)
16h  -18h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales

 

Bonne chance à tous ! 😉

Le retour furtif en Taekwondo de Pascal Gentil

Lors des Championnats de France Combat Senior 2011 de Taekwondo,Pascal Gentil, notre double médaillé Olympique est revenu disputer un ultime titre de Champion de France Combat.

 

Lors d’une interview lors du Championnat, Pascal dit alors :

J’étais venu pour gagner un 15ème titre. C’est bien le chiffre 15, non ?

 

  • Ces Championnats ont eu lieu à Strasbourg le 5 février 2011, et ont eu droit à un petit goût d’Olympisme avec la présence de Pascal Gentil.
Le 15ème titre de Champion de France pour Pascale ! Il impressionne toujours autant…

En 2009, Pascal Gentil part en Chine travailler pour l’entreprise Véolia.

À 37 ans notre compétiteur remet donc le couvert pour un dernier Championnat, alors qu’il avait fait ses adieux à la compétition en 2009.

 

Dès lors, les médias ont reparlé du Taekwondo… Et oui, Pascal Gentil et les médias ont toujours été de pair.

Il faut savoir qu’en général la discipline ne fait pas beaucoup de vague dans les médias mais Pascal a toujours su s’attirer les journalistes et faire connaître, pour le coup, le Taekwondo auprès du grand public. Pourquoi ?

Pascal Gentil a un charisme et un caractère très expressif qui fait qu’il ne passe jamais inaperçu, de plus avec son 2m05… Il fait également parti du gratin de la Jet 7 et est un fêtard qui sait mettre l’ambiance dans les soirées.

Quand on le côtoie, le plus souvent, on aime ou on n’aime pas, mais le personnage laisse rarement indifférent ! Ok, il aime bien parler de lui et il aime bien qu’on l’écoute parler, mais avouons le, c’est bien une figure emblématique de ce Sport Olympique. La preuve en est que durant ces deux ans d’intervalle où « le grand » n’était pas là, le Taekwondo ne faisait pas de bruit, ni dans les journaux ni à la télévision.

 

  • On pourrait même l’appeler « Monsieur Pub » !

Personnellement, si j’étais un dirigeant de la Fédération Française de Taekwondo (FFTDA), je l’aurai embauché pour promouvoir l’art martial… En effet, Pascal Gentil est un support publicitaire à lui tout seul…de part son palmarès, ses exploits et son charisme !!

Pascal Gentil sait jouer avec son look et pose comme modèle

De plus, c’est un athlète d’exception avec des qualités physiques hors normes, puisqu’il revient, à 37 ans, combattre toujours en catégorie Senior (c’est à dire avec des athlètes de 18 à 29 ans).

Il remporte donc avec brio le titre de Champion de France Combat 2011 en +87Kg. La finale, contre Mathias Maizeroi (7-1, 8-1, 8-1) lui donne alors accès à son 15ème titre de Champion de France de Taekwondo !

 

On peut dire de ce retour ce que l’on voudra, de bonnes ou de mauvaises choses… Quoiqu’il en soit, cela a permis au français dans sa catégorie de pouvoir se confronter à l’un des meilleurs et permet donc d’apprendre. Maintenant je ne suis pas dans sa tête pour savoir ce qui a réellement motivé ce passage sur les tatamis.

 

 

 

J’aurai tendance à penser que c’est un homme de défi qui a tellement eu l’habitude d’être sous les projecteurs , qu’il devait être en manque et que cela lui a permis de se « ressourcer » un peu dans une matière qu’il maitrise.

Historique du Taekwondo WTF et ITF

Pourquoi existe t-il deux styles (deux fédérations) de Taekwondo : l’ITF et le WTF ? Pour comprendre ce pourquoi, je vous propose de retourner dans le passé et découvrir l’historique du Taekwondo…

 

Le commencement, la période des 3 royaumes

 

Carte des 3 royaumes à la fin du Vème siècle : Silla, Paekche (ou Baekje) et Koguryo. Kaya était une confédération de villes-états fortifiées.
Carte des 3 royaumes à la fin du Vème siècle : Silla, Paekche (ou Baekje) et Koguryo. Kaya était une confédération de villes-états fortifiées.

Comme beaucoup d’arts martiaux, le taekwondo s’appuie sur une tradition très ancienne, et existait bien avant le Moyen Âge en Corée, à travers de nombreuses écoles, sous le nom de

Subak (수박), Subakhi, Subyok, Taekkyeon (태껸), Bikaksul, Subyokta et Gweonbeop (권법). Le passé du taekwondo est décelable à travers l’histoire orale et les objets issus de l’époque des trois premiers royaumes de Corée (Goguryeo (고구려), Baekje (백제) et Silla (신라)) ; ainsi, la découverte en 1935 par des archéologues japonais de deux tombes royales (sur les plafonds desquels sont représentés des techniques et des positions de combat) atteste sans doute l’existence d’arts martiaux originels dans le royaume de Goguryeo, d’autres trouvailles archéologiques allant dans le même sens.

Le passé historique du taekwondo est principalement retracé par les peintures murales des tombes royales de l’époque Goguryeo (royaume fondé en 37 av. J.-C. par Gojumong (고주몽), plus connu sous le nom de roi Dong Myeong Sung, et qui perdura jusqu’en 668). Les fresques de Muyang Chong et de Don Su-myo représentent des scènes d’entraînement, et celles de Samsil Chong montrent un homme dans une pose basique d’art martial. La datation historique de ces fresques oscille entre l’an 3 et l’an 427 de notre ère.

Une tribu qui avait fui de Goguryeo, Baekje, s’installa aux abords du bassin de la rivière Han (한). Le chef, Onjo-wang (온조왕), unifia toutes les tribus existantes et forma l’ancien royaume de Baekje en 18 av. J.-C. Comme dans les autres royaumes, les arts martiaux jouaient un rôle significatif dans la défense du pays. Ainsi naquit le susa (comparable au Hwarangdo de Silla). À cette époque, un autre prédécesseur du taekwondo, le subyokta, était pratiqué dans les villages du royaume sous la forme d’événement populaire, le gagnant des compétitions pouvant parfois devenir chef de village ou militaire. Ce fut néanmoins dans le plus petit des trois royaumes, Silla, que fleurirent les arts martiaux qui lui permirent de lutter avec plus ou moins de succès autant contre les attaques des royaumes voisins que contre celles des îles japonaises.

 

Graphies du mot taekwondo, en hangeul

Le royaume de Silla fut fondé par Park Hyuk Geosae en 37 av. J.-C. et perdura jusqu’en 935 de notre ère. Bien qu’en plus d’être le plus petit des trois royaumes, Silla fut une société dite « primitive », celui-ci influença directement la naissance du taekwondo. Au départ désorganisé, ce royaume devint sous l’impulsion de son fondateur le plus puissant des trois royaumes, notamment grâce au développement d’une armée unie et disciplinée (dont les valeurs ne sont pas sans rappeler celles des chevaliers des chansons de geste du Moyen Âge en Occident). Le Hwarangdo (화랑도) crée par le 24e roi de Silla était d’abord une organisation militaire d’élite constituée par des soldats ayant fait leurs preuves durant la bataille. Ces jeunes recrues, appelés Hwarang (화랑) (jeunes nobles, « chevalier à la fleur »), pratiquaient une nouvelle forme d’art martial codifié, parallèlement aux autres matières institutionnelles. Leur influence ne fut probablement pas sans conséquence sur l’histoire militaire du royaume qui put tant maintenir ses ennemis à l’écart qu’unifier la Corée en 688 ap. J.-C. Notons qu’à cette époque, les arts martiaux traditionnels coréens prirent une ampleur particulière dans les institutions.

En 935, alors que tombe le royaume de Silla, se met en place la dynastie Goryeo (고려), fondée en 918 par Wang Geon (왕건). Dans les mémoires de Goryeo, un art martial proche du taekwondo fut d’abord appelé subakhi. Populaire auprès du peuple de Goryeo, il est probable que, de même qu’auparavant dans les autres royaumes, les rois aimaient assister aux compétitions de subakhi et récompenser les gagnants. Il est de notoriété que l’université nationale de Goryeo et la plus grande institution éducative sur la pensée confucéenne de l’époque, « Gukjagam », enseignaient systématiquement le subakhi jusqu’au plus haut niveau. En outre, la dynastie connut un essor commercial qui permit les échanges culturels, dont le subakhi. Inversement, le royaume subit les influences d’arts martiaux étrangers.

 

De la création à la scission

général Choi Hong Hi, fondateur officiel du Taekwondo en 1955
Le Général Choi Hong Hi, fondateur officiel du Taekwondo en 1955

 

Le taekwondo est officiellement créé le 11 avril 1955 par le général Choi Hong Hi (최홍희), après un long travail de développement et d’unification des différentes écoles d’arts martiaux coréennes. C’est donc à la fois le fruit d’une longue tradition martiale et le fruit du travail d’un homme, le général Choi Hong Hi (최 홍 히), qui présida la réunion de 1955.

Ce dernier commence en effet sa pratique du taekkyon, un très ancien art martial coréen basé sur des techniques de jambes très complètes pendant sa jeunesse. Nous sommes dans l’entre-deux-guerres, et la Corée est encore sous la domination japonaise. Lorsque le jeune Choi part faire ses études au Japon, il rentre en contact avec le maître de karaté Funakoshi, sous la direction duquel il commence à pratiquer. De retour en Corée, il poursuit son travail sur le développement d’un nouvel art martial, combinaison du karaté et d’anciens arts martiaux coréens. Mais la Seconde Guerre mondiale éclate, et il est enrôlé de force dans l’armée japonaise. À la libération, son travail sur l’art martial continue. Mais la Corée est de nouveau plongée dans la tourmente du conflit idéologique entre Nord et Sud. Choi Hong Hi s’engage dans la toute jeune armée Sud-coréenne, qu’il contribue à fonder (il fait partie des « Pères fondateurs de l’armée coréenne »). Il commence alors à enseigner son art à ses troupes. Son but est de donner à une Corée meurtrie par l’occupation japonaise et la guerre un art martial national, mais aussi de fonder sur la base des derniers progrès scientifiques une pratique d’autodéfense rationnelle. C’est cet aspect scientifique qui donne sa spécificité première au taekwondo, puisque chaque mouvement est étudié en fonction des principes scientifiques dans le but d’obtenir le maximum de puissance.

L’équipe de démonstration de Taekwondo dirigée par Maitre Choi en 1959 au Viet Nam

Après la création officielle du taekwondo, le 11 avril 1955, des équipes de démonstration furent constituées. Composées des meilleurs représentants de cet art martial nouveau, elles avaient pour objet d’effectuer des tournées dans le monde entier afin de faire connaître le taekwondo. En mars 1959, une première tournée fit découvrir à Taïwan et au Sud Viêt Nam ce nouvel art martial.

 

En 1961-62, le taekwondo était pratiqué par les militaires coréens autant que par la population civile de ce pays, mais aussi par les forces armées américaines stationnées en Corée. Ces mêmes années, le taekwondo fut introduit à l’académie militaire de West Point (USA), l’une des plus réputées du monde.

Voici l’équipe de démonstration dirigée par Maitre Choi, réalisant la tournée de « promotion » du Taekwondo en 1965

Nommé ambassadeur en Malaisie, le général Choi introduisit le taekwondo dans ce pays, après avoir effectué une démonstration dans un stade à la demande du premier ministre Malais. En 1963, l’Association malaise de taekwondo fut créée.

En juin de la même année, une démonstration eut lieu dans le bâtiment des Nations unies, à New York, et le taekwondo fut choisi pour l’entraînement des militaires du Sud Viêt Nam.

Toujours en 1963, les associations nationales de Singapour et de Brunei furent créées.

En 1965, le général Choi prit sa retraite avec le grade de Général deux étoiles, et fut chargé par le gouvernement de Corée du Sud de diriger une tournée en Allemagne de l’Ouest, Italie, Turquie, Émirats arabes unis, Malaisie et Singapour. Les membres de son équipe de démonstration étaient Han Cha Kyo (VIe dan à l’époque), Kim Jun Kun (Ve dan), Kwon Jai Hwa (Ve dan) et Park Jong Soo (Ve dan).

Ce fut l’occasion de faire connaître le taekwondo dans ces pays, ainsi que d’établir les associations nationales qui, le 22 mars 1966 se réunirent pour former la Fédération internationale de taekwondo (ITF), à Séoul.

Les pays fondateurs de l’ITF sont donc la Corée, le Viêt Nam, la Malaisie, Singapour, l’Allemagne de l’Ouest, les États-Unis, la Turquie, l’Italie et les Émirats arabes unis. Le taekwondo fut alors reconnu comme l’art martial national de la Corée.

L’équipe de démonstration de Taekwondo en 1968 en France, à Paris

En 1968, le Général Choi visita la France à l’occasion du symposium sur le sport militaire et y organisa une démonstration devant les représentants de 32 pays. La même année, le Royaume-Uni forma une association nationale de taekwondo, et le général se rendit en Espagne, au Canada, aux Pays-Bas, en Belgique et en Inde. En 1969, le général effectua une tournée dans 29 pays afin de rencontrer les instructeurs de ces différents pays et effectuer les prises de vues qui illustrent la première édition de l’Encyclopédie (1972). L’année 1970 fut à l’image de 1969 : le général voyagea dans le monde entier pour faire découvrir le taekwondo et conduire des séminaires pour former des instructeurs ou perfectionner la technique de ceux-ci.

 

1973, une année charnière

Le Général Choi Hong Hi, Maitre fondateur du Taekwondo décéda le 15 juin 2002 à Pyongyang en Corée du Nord après avoir dédié sa vie entière au Taekwon-Do.

En 1972, le Général Choi introduisit le taekwondo en Bolivie, République dominicaine, Haïti et Guatemala. Mais confronté à une situation politique particulièrement difficile dans son pays, il fut contraint à l’exil : en effet, le gouvernement sud-coréen avait désapprouvé une initiative du général Choi de faire une démonstration de taekwondo en Corée du Nord, où il s’était rendu en 1966. Le développement du taekwondo en Corée du Nord est dû notamment à Yoon Byung-in.

 

Afin de ne pas perdre le taekwondo, et avec l’accord des pays membres de l’ITF, le général Choi déplaça le siège de l’ITF à Toronto, au Canada, d’où il espérait pouvoir diffuser plus aisément le taekwondo dans les pays de l’Est.

Le gouvernement de Corée du Sud, qui ne voulait pas, lui non plus, perdre le taekwondo, qui était devenu un extraordinaire outil de propagande pour le pays, créa la WTF (World Taekwondo Federation ou Fédération Mondiale de Taekwondo) en 1973.

Après un remaniement total des techniques, ce nouvel art martial, totalement différent du taekwondo créé par le général Choi, commença à se répandre dans de nombreux pays.

Bénéficiant de l’appui du gouvernement, cet art martial put se développer très rapidement, surtout dans les pays de l’Ouest.

Pascal Gentil, le double médaillé Olympique Français en Taekwondo WTF

Dès lors, les deux taekwondos cohabitent plus ou moins pacifiquement. Le maintien d’un seul nom pour désigner ces deux disciplines est à la base de nombreuses confusions, ces deux arts martiaux étant très différents dans les faits. Si le taekwondo du général Choi a poursuivi son évolution scientifique, celui de la WTF a pris une tout autre direction, celle de l’olympisme.

C’est ainsi qu’il fut reconnu sport olympique en 2000.

Précisons ici que cet art martial est encore fortement majoritaire en France, où l’ITF ne se développe de nouveau que depuis une dizaine d’années.

Le Taekwondo sur Bordeaux-Bouliac

La Région Aquitaine s’étend sur 5 départements et est très vaste en terme de superficie. En effet, avec ces 41309 Km2, la Région Aquitaine est la 3ème plus grande Région de France.

 

L'équipe de Taekwondo des Challengers pratique dans 3 clubs sur 3 communes : Bouliac, Génissac et Coutras

La densité de sa population est de 75 habitants au Km2 seulement contre 960 habitants au Km2 pour la Région Ile de France par exemple.

 

Cela est du à de larges champs agricoles, à des forêts (telle que les Landes) et à des terres viticoles très abondantes sur la Gironde principalement.

Tout ceci ne simplifie pas la tâche pour le développement sportif et dans notre cas, des arts martiaux tel que le Taekwondo.

 

  • Sur la Région Aquitaine, le Taekwondo représente en moyenne 1200 licenciés pour 27 clubs.

La plus grande partie des clubs sont situés sur Bordeaux et la Communauté Urbaine de Bordeaux (la CUB) comme les villes tel que Pessac, Saint Médard en Jalles et Bouliac. Ensuite il faut faire un peu de route et là on arrive sur des clubs dans les communes de Saint André de Cubzac, Cézac et Génissac.

Le Taekwondo se développe peu à peu sur Bordeaux et grâce à l’ouverture de plusieurs clubs dans Bordeaux centre et la CUB de Bordeaux, la Ligue Aquitaine à progressé de 400 licenciés en 6 ans.

Le Taekwondo Club de Bouliac est affilié à la Fédération Française de Taekwondo et Disciplines Associées (FFTDA)
  • C’est à peu près à cette époque où le club de Taekwondo de Bouliac a été créé (il y a 7 ans).

Le Taekwondo club de Bouliac est idéalement placé près de Bordeaux, à 10 minutes du centre-ville par la rocade, non loin des centres commerciaux de Bouliac tel que Leroy-Merlin, Auchan ou Décathlon.

Le club de Taekwondo des Challengers de Bouliac se veut être une section sportive dynamique à l’image de cette pratique martial traditionnelle Coréenne pleine de valeurs fondamentales.

L’équipe se déplace de plus en plus ces dernières années :

  1. Participation à des démonstrations locales et Régional (Conforexpo-Salon des Sports)
  2. Participation aux compétitions Régionales et Nationales en Combat et en Technique
  3. Participation aux compétitions Techniques International

La progression du club ces dernières années a été exponentielle et se retrouve propulsée sur les podiums Internationaux depuis cette saison grâce à une équipe motivée.

La bataille pour les plastrons électroniques en Taekwondo

Du côté de la KTA…

Début janvier 2009, l’Association coréenne de Taekwondo (KTA), par la voix de son président, M. Hong Jun-pyo, a annoncé avoir achevé les discussions officielles sur le plastron électronique et a décidé d’établir ses propres normes.

 

La KTA a, en effet, tenu une réunion le 5 janvier 2009 et s’est prononcée sur le cahier des charges demandé au futur système de plastron électronique qu’elle certifiera. Le spécialiste Yang Jin-bang a déclaré que :

Nous avons, avant tout, besoin plus spécifiquement de déterminer l’impact nécessaire pour marquer un point, ainsi la démarche sera efficace. Les autres détails et problèmes de programmation pourront être réglés par la suite.

 

La KTA avait mené des expérimentations sur les différents plastrons électroniques au cours de diverses compétitions et a recueilli une très grande quantité d’informations émanant des arbitres, des entraîneurs et les combattants.

Une fois ces normes déterminées, la KTA les a fait parvenir à l’Institut coréen des Sciences du Sport (KISS). Les plastrons électroniques y ont été analysés et évalués avec l’objectif de déterminer la marge d’erreur acceptable entre, par exemple, un coup de pied de la force souhaitée pour marquer un point et un autre coup de pied similaire mais manquant d’impact pour scorer. L’Association coréenne de Taekwondo n’utilisera qu’un système de plastron électronique, lequel remplira parfaitement les normes qu’elle a fixées.

Les plastrons électronique Addidas, de Taekwondo, n’ont pas besoin de pitaines car ce sont des capteurs de pressions.

 

L’association coréenne renvoie ainsi les fabricants de plastrons électroniques à leurs études. La Fédération Mondiale de Taekwondo (WTF) a approuvé, en 2009, le système La JUST, mais l’annonce de la KTA entrouvre la porte aux autres compagnies (Adidas, Daedo ou autres). L’appel d’offre pousse alors ces fabricants à mener plus loin leur développement du plastron électronique et leur permettre de fournir un meilleur système.

 

 

Une personnalité influente du Taekwondo a même déclaré que :

La KTA vient de faire ce que la WTF était censé faire. La Corée est l’un des premiers pays en matière de nouvelles technologies et je ne peux pas croire que le système actuel représente ce que nous sommes capables de produire.

Elle ajoute même :

Si des sociétés comme Samsung, LG ou des universités de renom telles que le KAIST (Institut Avancé Coréen des Sciences et de la Technologie) ou encore le POSTECH, décidaient de s’engager dans le développement, nous ferions approuver un système par l’ensemble du monde du Taekwondo.

 

La WTF a décidé d’attendre l’annonce officielle des normes de la KTA pour prendre des mesures. Cette dernière a projeté de lancer des essais poussés dès la révélation de ses nouvelles normes.

 

Or, quelques jours après la tenue de cette réunion, le président de la KTA dévoilait ces fameuses normes certifiées pour le futur système de plastron électronique. La mesure de l’impact et la précision, la différence entre les coups de pied valables et non-valables et l’efficacité du système d’opération constituent donc les paramètres à évaluer lors des tests demandés par la KTA.

  • L’impact, la précision et la cohérence

Un même coup de pied sera délivré 5 fois sur chacune des 28 zones du plastron dotées d’un capteur. 10 coups de pied supplémentaires seront réalisés sur ces mêmes zones mais avec un impact doublé. Cette expérience sera répétée deux fois. La marge d’erreur acceptable pour les 5 premiers tests doit être de +/-3 (soit 6 %) et pour les 10 tests suivants, la marge d’erreur a été fixée à +/-6 (soit 12 %).

  • La validité des techniques

Jusqu’à maintenant, lors des compétitions utilisant un système de plastron électronique, ce paramètre a suscité la plupart des controverses. Pour cette raison, plutôt que la réalisation d’une batterie de tests supplémentaires, la KTA évaluera ce paramètre lors de démonstrations organisées avec l’un des différents systèmes.

  • L’efficacité du système d’opération

La KTA privilégiera un système pouvant détecter les dysfonctionnements ou les bugs du système d’opération susceptibles de survenir pendant les combats. Cela sera aussi évalué lors de démonstrations. Le prix actuel des plastrons électroniques étant trop élevé, un système efficace et d’un prix abordable sera donc préféré.

 

L’association coréenne de Taekwondo a également décidée de mettre en ligne sur son site internet les informations recueillies. Les compagnies comptant participer aux essais devaient formuler une demande dès le 10 janvier 2009. L’évaluation a durée jusqu’au 28 février 2009 et les résultats ont été annoncés le 15 mars 2009.

 

Du côté de la WTF

  • Début en 2006
Voila à quoi ressemblaient les premiers plastrons électronique Lajust en 2006, pour les combats en Taekwondo.

 

 

La Fédération Mondiale de Taekwondo (WTF) a déclaré avoir signé à Séoul, le lundi 11 septembre 2006, un contrat de 5 ans avec la société coréenne d’équipement LaJUST pour lui fournir des protections électroniques.

La WTF declare dans un communiqué de presse qu’un système de pointage électronique devrait être introduit au plus tôt en mai 2006 prochain pour les 18èmes Championnats du Monde à Pékin.

 

 

 

L’introduction du matériel électronique devrait améliorer l’image du taekwondo et de la WTF et réduire la probabilité de décisions arbitrales controversées.

poursuit ce communiqué de presse.

Le président du moment de la WTF, Choue Chung-won déclare :

L’utilisation du matériel électronique peut rendre l’arbitrage en taekwondo plus objectif et transparent .

 

Les plastrons électroniques LaJust en 2009 étaient les plus appropriés pour les kyorugui en Taekwondo

 

Le chaussons (pitaines) avec des capteurs sont requis pour l’utilisation des plastrons électronique LaJust.

 

Après une série de tests, démonstrations et évaluations réalisée par la WTF, commissionnée par l’Institut Coréen des Sports et des Sciences, la compagnie LaJUST fut la seule à répondre acceptablement au niveau technique requis par le cahier des charges de la WTF.

 

 

Cette société a commencé à développer les plastrons électroniques en 1982 et a conduit des démonstrations dans environ 130 compétitions, souligne le communiqué de presse.

 

LaJUST était en concurrence avec des rivales telles que la société autrichienne ATM, l’espagnole Daedo International et True Score, une joint venture coréano-américaine.

 

  • …Puis en 2009

Le Secrétaire général de la WTF, Suk Jin Yang, annonce par courrier le 17 mars 2009 que, sous la direction du Président de la WTF, un comité ad hoc spécial pour les protections électroniques a été créé. Sa mission est d’analyser la situation de manière intensive des protections électroniques et de recommander ensuite les décisions à prendre à la WTF.

 

Après une série de réunions et d’études, le comité ad hoc a recommandé à la WTF de prendre l’initiative d’utiliser des protections approuvé par la WTF lors de l’édition 2009 des Championnats du Monde WTF de Taekwondo par équipe et lors des championnats de la 1 ère Coupe Mondiale WTF Para-Taekwondo, sous réserve de post-évaluation de la commission ad hoc et de son groupe de travail afin de déterminer si oui ou non les protections électroniques seraient utilisés à l’avenir lors des Championnats promus par la WTF.

 

La prochaine réunion du comité ad hoc et de son groupe de travail à eu lieu le 6 mai 2009 à Lausanne, en Suisse, où d’autres entreprises produisant des protections électroniques seront invités à démontrer leurs systèmes pour les membres du comité ad hoc et de son groupe de travail.

 

La WTF s’efforce de valider le système le plus efficace pour les compétitions de taekwondo pour favoriser l’équité dans ce sport.


 

 

 

Aujourd’hui, depuis 2010… La décision.

 

Voici les plastrons électronique Dae Do qui ont été choisi pour les Jeux Olympique de 2012 en Engeterre
Les pitaines Dae Do doivent être utilisés avec les plastrons électroniques car ils ont également des micro-puces intégrées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La WTF a annoncé la sélection de l’entreprise « Daedo » pour les protections électroniques des Jeux Olympiques de Londres 2012. Swiss Timing, société retenue par le CIO pour le chronométrage aux JO qui procédé à cette sélection. Plusieurs critères sont rentrés en compte dans le choix du fournisseurs afin d’assurer le meilleur fonctionnement lors des JO.

 

La WTF a confirmé de son côté que Daedo serait également utilisé pour tous les tournois de qualifications olympiques. Les plastrons LaJust pourraient eux être utilisés pour les autres compétitions WTF.


Championnat d’Europe Taekwondo Technique (Poomsé)

La commission de sélection de la fédération Française de Taekwondo (FFTDA) a retenu les athlètes suivants pour faire partie de l’équipe de France Technique et prendre part les 21 et 22 mais 2011 au Championnat d’Europe en Italie à Gènes :

La ville de Gènes en Italie a accueilli cette année les Championnats d'Europe Technique (Poomsé) de Taekwondo

Juniors :
Le Thi-Bich-Phan Caroline
Hmissi Nizar

Senior 1
Parroche Katia
Le Julien

Senior 2
Ngo Su-Heng

Master 1
Rouquié Sylvie
Nguyen Ngoc-Thanh

Master 2
Bour Jean-Marie

Equipe féminine – 36
Le Thi-Bich-Phan Caroline / Parroche Katia / Phan Thanh Hoang-Van

Equipe masculine – 36
Hmissi Nizar / Le Julien / Sicot David

Equipe paire – 36
Phan Thanh Hoang-Van / Hmissi Nizar
Equipe paire + 36
Rouquié Sylvie / Bour Jean-Marie

Coachs
– Huo Yung Kaï Vipaul
– Nguyen Ba-Thanh

Voici les résultats obtenus par l’équipe de France Technique :

Julien Le Van Phong, Championt d'Europe Poomsé (Taekwondo Technique)
Julien Le Van Phong, Champion d'Europe Poomsé (Taekwondo Technique)
  • Julien LE (Senior 1) – Champion d’Europe
  • Le Thi-Bich-Phan Caroline / Parroche Katia / Phan Thanh Hoang-Van (Equipe -36 ans) – Médaille d’Argent
  • Le Thi-Bich-Phan Caroline (Juniors) – Médaille de Bronze
  • Hmissi Nizar (Juniors) – Médaille de Bronze
  • Rouquié Sylvie (Masters 1) – Médaille de Bronze
  • Bour Jean-Marie (Masters 2) – Médaille de Bronze

 

  • Classement par nations :

Filles : 6e
Garçons : 6e
Classement général :4e

Félicitation !

Les passages de grades et les ceintures en Taekwondo

Les passages de ceintures de couleurs s’effectuent au rythme et au bon vouloir de l’enseignant.

La fédération donne à titre indicatif des temps pour passer un grade supérieur, mais dans chaque club cela peut être différents.
En effet, les passages de grades  (sim sa) de la ceinture blanche à la ceinture rouge deux barrettes noires sont sous la direction du maitre ou de l’enseignant au sein du club.

La fédération Française de Taekwondo (FFTDA) impose un minimum de 3 licences (3 ans) avant d’avoir le droit de se présenter au test du passage de grade pour obtenir la ceinture noire 1er dan. Avant de passer des « dans » (pour les ceintures noires), le pratiquant doit passer des « Keups » (pour les ceintures de couleurs).

 

Les différents grades sont des représentations du niveau de connaissance du pratiquant dans l’art martial… Mais puisque cela dépend du professeur, le niveau est assez subjectif car chaque éducateur n’aura pas les mêmes exigences ou les même ambitions envers l’apprenti.

La fameuse ceinture noire est bien trop souvent le seul but recherché par les pratiquants, alors que ce n'est que le début d'un long apprentissage.
La fameuse ceinture noire est bien trop souvent le seul but recherché par les pratiquants, alors que ce n’est que le début d’un long apprentissage.

 

Les couleurs de ceintures sont donc propres au club auquel nous appartenons et le niveau de connaissance technique du pratiquant peut largement varié d’un club à un autre.
Il faut donc voir la couleur de ceinture de façon indicative uniquement.

 

Cette différence existe toujours malgré tout après la ceinture noire, même si, là, le grade est proposé pour validation par une commission Régional ou National avec un jury de 3 gradés et non plus un club.

En effet, c’est un organisme spécialisé qui gère cette partie (l’attribution d’un Dan) : la CSDGE (Commission Spécialisée des Dans Grades et Équivalents).

 

 

La CSDGE est une commission instituée par la loi du 16 juillet 1984 modifiée. Les membres sont validés par l’État via le Ministère des Sports après une soumission des membres possibles par la fédération en question. L’État délègue donc le pouvoir d’attribution des Dans aux fédérations délégataires mais garde ainsi un contrôle et un droit de regard.


De façon générale, le rythme de changement de couleur de ceinture dans un club de Taekwondo est de 1 à 2 passages de grade par an. Cela nous conduit à une moyenne de 5 ans afin d’obtenir un 1er dan. Par ailleurs, il n’en faut pas moins pour absorber le minimum requis pour avoir connaissance des bases de l’art martial.

Il y a beaucoup moins de ceintures pour les adultes, mais il reste les barrettes à chaque niveau. Là encore ce n'est qu'à titre indicatif et proposé par la Fédération. Les couleurs de ceintures sont également interne au club et peuvent alors variées d'un club à un autre.
Il y a beaucoup moins de ceintures pour les adultes, mais il reste les barrettes à chaque niveau. Là encore ce n’est qu’à titre indicatif et proposé par la Fédération. Les couleurs de ceintures sont également interne au club et peuvent alors variées d’un club à un autre.
Le nombre de ceintures pour les enfants est plus nombreux afin de permettre une progression adaptée au rythme des plus jeunes sans les décourager.
Le nombre de ceintures pour les enfants est plus nombreux afin de permettre une progression adaptée au rythme des plus jeunes sans les décourager.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces couleurs sont proposées par la Fédération Française de Taekwondo. Aux État Unis d’Amérique comme en Belgique, les couleurs peuvent être :

  1. Blanche
  2. Blanche barrette jaune
  3. Jaune
  4. Jaune barrette verte
  5. Verte
  6. Verte barrette bleue
  7. Bleue
  8. Bleue barrette rouge
  9. Rouge
  10. Rouge barrette noire
  11. Noire

ou encore  :

  1. Blanche
  2. Jaune
  3. Orange
  4. Verte
  5. Bleue
  6. Marron
  7. Rouge
  8. Noire

 

Dans tous les cas, après la ceinture noire 1er dan, il y a 9 autres rangs symbolisés par des barrettes que l’on nomme « Dan » (prononcez : « dane »). Ainsi nous pouvons être ceinture noire jusqu’à 10 Dans. Le 10ème dan est bien souvent donné à titre postume.

Les passages de grades s’effectuent jusqu’au 6ème dan, ensuite, les prétendants sont sur une liste et proposée pour le grade supérieur par la CSDGE, si le prétendant à œuvré pour le bien et le développement du Taekwondo… Il faut donc être investi,… Mais généralement, quand on arrive à ce niveau c’est que l’on est investi déjà depuis quelque temps !

Les passages jusqu’au 3ème dan peuvent s’effectuer en Région, près de chez vous dans votre ligue (jusqu’au 2ème dan dans certaine Ligue). Au delà, pour obtenir le 4ème dan et plus, cela se passe au niveau National (une session par an). Un passage de Dan peux durer de 4h à 6h en moyenne… Le plus dur est donc de rester motivé et concentré sur un temps relativement long.

En Taekwondo, une ceinture noire (yu dan ja) deviens Maître (Sabonim) à partir de 4ème dan et Grand Maître (kwanjangnim) à partir de 6ème dan.

 

La ceinture noire qui fait tant rêver les néophytes, n’est en fait rien d’autre que le début de l’apprentissage dans l’art martial.

 

En effet, la ceinture noire est le début et non une finalité. Ce grade signifie que vous avez acquis les bases fondamentales de la pratique et que vous êtes prêt à entamer le chemin (le « Do ») vers une réalisation personnelle… Le Taekwondo deviens donc un moyen pour y parvenir et deviens plus qu’une méthode de défense.

Les ceintures et les couleurs en arts martiaux

Les ceintures de couleur dans les arts martiaux doivent leur existence au fondateur  du Judo, Jigoro Kano.

 

Lorsqu’il créa sa discipline, ce dernier envisagea directement sa pratique dans le monde occidental. Les orientaux sont des gens plus sage et plus patient que les occidentaux.

En effet, le fondateur en question a créé un système de progression différencié par des couleurs afin de « coller » à la mentalité du monde occidental… Autrement, les ceintures en arts martiaux étaient blanches, puis noires après plusieurs années de pratique. Dans l’optique donc de garder la motivation et de créer un certain engouement, il mit en place une progression avec un rang, un niveau visible : la couleur de la ceinture.

Désormais, les arts martiaux, et ce dans le monde entier, ont adoptés ce type de système de valorisation de l’apprentissage et du niveau du pratiquant.

Les couleurs et l’ordre de celle-ci peuvent par contre variées d’une discipline à une autre.

Attention, même la ceinture blanche désignant le débutant, le novice, et la ceinture noire, désignant le gradé, l’expert, dans les Arts Martiaux Japonais, ne signifie pas la même chose dans d’autres cultures…


Les ceintures au Karaté ont un liseret rouge en leur milieu.
Les ceintures au Karaté ont un liseret rouge en leur milieu.

 

 

  • En Judo/Jujitsu, en Aïkido et en Karaté, les couleurs de ceintures sont les suivantes :
  1. Blanche
  2. Jaune
  3. Orange
  4. Verte
  5. Bleue
  6. Marron
  7. Noire (à partir de 14/16 ans)
  8. Blanche et Rouge (à partir de 6ème dan, pour le Judo)
  9. Rouge (à partir de 9ème dan, pour le Judo)

Pour les enfants, des ceintures avec une alternance de couleur existe, par exemples : jaune/orange ou orange/bleue.

Notons à la différence près que les ceintures au Karaté ont un liseret rouge au beau milieu de celles-ci.

 

 

  • En Jujitsu Brésilien la progression et la couleur de la ceinture est lié à l’âge du pratiquant :
  1. Blanche – Débutant, quelconque âge
  2. Grise – 4 à 6 ans
  3. Jaune – 7 à 15 ans
  4. orange – 10 à 15 ans
  5. Verte – 13 à 15 ans
  6. Bleue –  16 ans et plus
  7. Violette – 16 ans et plus
  8. Marron – 18 ans et plus
  9. Noire – 19 ans et plus
  10. rouge et noire
  11. Rouge
Dans les arts martiaux Chinois, ce sont bien souvent des foulards plus que des ceintures. Dans tous les cas elles restent plus larges (10 à 15cm) que les ceintures des arts martiaux Japonais (5cm).
Dans les arts martiaux Chinois, ce sont bien souvent des foulards plus que des ceintures. Dans tous les cas elles restent plus larges (10 à 15cm) que les ceintures des arts martiaux Japonais (5cm).

 

 

 

  • Dans les Arts Martiaux Chinois tel que le (Kung Fu) Wu Shu, le Sanda, la boxe Chinoise, le Taïchi Chuan, le Chi Qong (Qi Qong), ont parle plus souvent de foulard que de ceintures.

Ces dernières sont souvent en tissu satinés voire  directement en soie.

Les ceintures de couleurs ne sont parfois pas utilisées. Il est possible également que certains clubs utilisent le système Japonais, mais le système de couleur qui lui est propre est plutôt celui-ci :

  1. Noires (jusqu’à 3 barrettes rouges)
  2. Rouge (jusqu’à 9 barrettes blanches)
  3. Blanche
Les ceintures du Vovinam Vietvodao sont encore à part. C'est un code de couleur avec une représentation spirituel de la progression. On est ceinture jaune quand on à le Vietvodao dans la peau, rouge quand on l'a dans le sang et blanc quand on l'a dans les os.
Les ceintures du Vovinam Vietvodao sont encore à part. C’est un code de couleur avec une représentation spirituel de la progression. On est ceinture jaune quand on à le Vietvodao dans la peau, rouge quand on l’a dans le sang et blanc quand on l’a dans les os.

 

 

 

  • En Vovinam Viet Vo Dao, art martial Vietnamien, le système de couleur adopté est soit comme le système Japonais soit totalement différent et donne alors ceci :
  1. Bleue claire
  2. Bleue foncée (avec une, deux ou trois barrettes jaunes)
  3. Noire
  4. Jaune (avec jusqu’ 2 barrettes rouge) Ceinture équivalente à la ceinture noire des autres arts martiaux.
  5. Rouge cerclée de jaune
  6. Rouge (avec des barrettes blanches de 1 à 6)

 

 

  • Dans les arts martiaux Coréens, Taekkyon, Tang Soo do, hapkido, soobak do ou Taekwondo, les couleurs se suivent de cette façon :
  1. Blanche
  2. Jaune
  3. Orange (enfants)
  4. Verte (enfants)
  5. Violet (enfants)
  6. Bleue
  7. Rouge
  8. Noire (à partir de 16 ans) ou Rouge et Noire (à partir de 14 ans)

Précisons qu’entre chaque ceinture il existe des barrettes (deux). Ce qui donnera ceinture jaune barrette bleue ou ceinture bleue deux barrettes rouges, etc…

Le système de couleur Coréen est proche du système Japonais qui est le plus connu.
Le système de couleur Coréen est proche du système Japonais qui est le plus connu.

 

Il y a beaoucoup moins de ceintures pour les adultes, mais il reste les barrettes à chaque niveau.
Il y a beaucoup moins de ceintures pour les adultes, mais il reste les barrettes à chaque niveau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces ceintures représentent donc un grade, un niveau de connaissance qui est propre au club auquel on appartient.

 

Les arts martiaux en général, étant tous très différents, il est donc impossible de donner un niveau d’équivalence entre deux arts martiaux. On ne peux donc pas dire qu’une ceinture Bleue de Judo est aussi forte ou connaît autant de chose qu’une ceinture bleue de Taekwondo ou encore d’Aïkido.

Comme je le disais plus haut, le rythme des passages de grades sont bien différents et cela donc peut aller de deux passages par an (comme bien souvent dans la majorité des clubs de taekwondo) à un passage par an puis un passage tous les deux ans comme dans certains clubs de certaines disciplines qui sont resté uniquement martial comme l’Aïkido.

Judo ou Taekwondo? Que choisir?

Avant toute chose il faut bien comprendre et connaitre les différences entre ces deux disciplines.

jigoro kano
Jigoro Kano, fondateur du Judo en 1882.

 

Le Judo, pour la petite histoire, est bien connu du grand public car implanté en France depuis les années 1935 avec l’arrivée de Mikinosuke KAWAISHI. Le Judo, art Japonais, est bien ancré comme discipline sportive National grâce à ces 550000 licenciés et bien connu des médias notamment comme discipline Olympique depuis 1964.

 

Quoiqu’il en soit, le Judo est un Sport Martial qui se rapproche de la Lutte car l’objectif est de projeter ou de faucher l’adversaire afin de rompre son équilibre et lui faire toucher les deux épaules au sol ou de l’immobiliser.

Projection en judo
Une projection spectaculaire de Judo.

 

On parle véritablement de « Sport Martial » car il faut obligatoirement passer par des épreuves compétitives afin de cumuler des points et pouvoir prétendre à la ceinture Noire. (Mise à part à partir d’un certain âge).

Le Judo se pratique forcement avec un partenaire puisqu’il est question d’agripper le Kimono de la façon la plus judicieuse. Une fois bien empoigné il convient de mettre en place une tactique afin de se placer pour projeter ou de réaliser une contre-prise en utilisant l’élan de l’adversaire.

Les combats appelés « randori » se déroulent sous forme d’un round de 5 à 2 minutes selon la catégorie d’âge.

C’est par ailleurs, grâce à Jigoro Kano, le fondateur du Judo, que nous avons des ceintures de couleurs dans nos arts martiaux.

Le Judo se pratique à partir de 3/4 ans grâce à des sections de baby Judo très répandu dans les clubs de Judo.

 

 

général Choi Hong Hi, fondateur officiel du Taekwondo en 1955
Le Général Choi Hong Hi, fondateur officiel du Taekwondo en 1955

 

Le Taekwondo, lui, viens de Corée du sud. C’est un art martial militaire enseigné dès l’école primaire jusqu’à l’université ainsi qu’aux militaires Coréens.

 

Historiquement, le Taekwondo est créé le 11 avril 1955 par le général Choi Hong Hi, mais voit ces origines remonter à plus de 2000 ans avant J.C..

Les origines viennent principalement du Taekkyon, le SooBahk, le KwonBup (arts martiaux Coréens) mais aussi du Karaté (Japonais) et de l’Aïkido pour la partie Hoshinsoul (self-défense).

Quasiment toutes les disciplines « sources » du Taekwondo sont des disciplines de percussions. Le Taekwondo est donc un système de combat pieds et poings de percussion, mais pas que cela, puisqu’il intègre également des techniques de self-défense, avec des dessaisissements et des clés (luxation des membres).

En Taekwondo, les combattants sont très protégés afin de garder l’intégrité physique des pratiquants… Cela n’empêche pas toujours les blessures !

Le Taekwondo est devenu plus qu’un art martial, car il est aussi discipline sportive Olympique depuis les Jeux Olympiques de Sydney en 2000, au même titre que le Judo. Ceux sont les deux seuls arts martiaux inscrit au programme Olympique.

Le Taekwondo présent au J.O. est uniquement le Taekwondo combat sportif.

Lors de ces combats, les compétiteurs sont protégés grâce à une « armure ». En effet, la pratique en compétition du combat est très règlementé et les pratiquants sont très protégé car les coups sont parfois violents. Le plastron protège le tronc, un casque pour la tête, des mitaines pour les poings, des protèges tibia, des protèges avant bras et une protection intime (coquille).

Les techniques en Poomsé doivent être réalisées de la plus juste façon.

On a donc tendance à oublier qu’il y a également le combat martial (Kyorugui), la self défense (Hoshinsoul), les techniques de bases (Kibon), le pas combat (Hanbon Kyorugui), les formes/enchainements techniques (Poomsé), la casse (Kyokpa) et la démonstration avec ces formes évoluées, artistiques et créatives (Mudo) qui font parti intégrantes également du Taekwondo.

C’est donc, pratiqué dans son intégralité, un art très vaste à explorer. Par rapport au Judo, le Taekwondo n’a pas du tout de combat au sol.

La pratique peux débuter vers les 3/4 ans (baby Taekwondo) et n’a pas de fin, à condition d’adapter la pratique sans vouloir copier les plus jeunes…

Pour le passage de la ceinture noire, le pratiquant devra alors présenter devant un jury, des techniques de Hoshinsoul, Kibon, Hanbon, Poomsé et faire un combat sportif.

 

En résumé :

Le judo est un sport martial basé sur la saisie et la projection. Les enchainements se terminent au sol. C’est un art martial relativement basé sur la force malgré la contradiction de sa traduction, car Ju-Do veux dire la Voie de la Souplesse (rien à voir avec la souplesse corporelle, mais plus avec la souplesse de l’esprit). Le Judo reste une pratique sportive qui ne peux se pratiquer qu’avec un partenaire.

Le Taekwondo (la voie de la maitrise des pieds et des poings) est un peu plus compliqué à définir car il regroupe 6 facettes, ce qui le rend relativement complet. Par contre ce qui n’existe pas du tout c’est le travail au sol comme au judo. Il y a des techniques de self-défense ou l’on peux envoyer au sol mais rien de comparable au judo car ce n’est pas la « priorité » de cet art martial principalement de percussion pieds/poings. Cette discipline peux se pratiquer avec un partenaire, on peux également le pratiquer et s’entrainer de façon individuelle. Le Taekwondo développe donc la tonicité, la souplesse, la coordination de façon homogène.

 

Alors, Judo ou Taekwondo ?

À vous de choisir ce qui vous correspond le mieux 😉 !