Vidéo de démonstration de Casse et de Taekwondo d’une université Coréenne :
Les cours sont donnés sur la commune de Libourne dans deux salles (dojangs) : à 25 minutes de Bordeaux, facilement accessible par la N89 et D1089.
Dojang Duras, salle des sports du collège Marguerite Duras :
Dojang salle annexe Georges Clémenceau, au 52 rue des 3 frères Béjard :
Inscription possible durant toute la saison avec tarif dégressif à chaque trimestre
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Entrainement au Taekwondo de façon simplifiée, adapté à l’enfant. (Licence FFTDA et passeport obligatoire en cas de compétition).
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Entrainement au Taekwondo, adapté à l’enfant. (Licence FFTDA et passeport obligatoire en cas de compétition).
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Entraînement complet du Taekwondo avec l’objectif de passage de grades et Dan dans le bien être et l’auto-défense. Possibilité de faire des stages.
Objectif : Avoir de véritables connaissances dans l’art martial, savoir se défendre et adhérer à la philosophie/valeurs Coréennes (humilité, respect, connaissance de ses limites, dépassement de soi, etc…) + licence FFTDA et passeport.
Tableau des tarifs :
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à partir de deux personnes de la même famille : -10€ sur chaque cotisation
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Le Taekwondo est à la fois un art martial traditionnel Coréen et une discipline Sportive présente aux jeux Olympique depuis 2000.
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Alors pour résumer, je dirais, et j’insisterai (comme notre Président de la Fédération Française de Taekwondo, M. Roger Piarulli), que l’on peut dire que le Taekwondo est universel, pour tous, tous les sexes et tous les âges.
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Le Vent (Sud Ouest, Fille aînée) Symbolise le « SON », l’un des 8 signes divinatoires, qui signifie le Vent.
C’est-à-dire, la conjugaison de la puissance dévastatrice de l’ouragan et le calme apaisant de la brise.
Nouvelles techniques : « me joumok nelyo ap tchigui » (coup de poing marteau devant), « palkoup dolyot tchigui » (coup de coude circulaire), « palkoup pyojok tchigui » (coup de coude claqué en écrasement sur la main) et les positions « koa seugui », « owen seugui » et « orun seugui ».
L’histoire de la Corée est longue, puisque le premier royaume de Corée, Ko-Choson,
serait né en 2333 av. J.-C. Son fondateur était Dangun, fils de, selon la légende, Hwanung (lui-même fils de Hwanin, dieu du Ciel) et Ungnyeo, une ourse transformée en femme.
Nous allons donc nous intéresser en particulier à une période un peu plus réduite dans le temps, mais couvrant tout de même 10 siècles :
Plus précisément, on va s’intéresser aux systèmes éducatifs militaires de ces deux périodes, parce qu’elles marquent l’essor d’une longue tradition d’arts martiaux coréens, dont le Taekwondo est en quelques sortes l’un des descendants.
Les Hwarangs (ou Sonrangs) sont une confrérie militaire du royaume de Silla.
Le terme Hwarang signifie littéralement « Jeunes gens fleur » ; on pourrait le traduire par « la fine fleur de la jeunesse », mais l’expression, même si elle signifie pour une part l’élite de la jeunesse, ne se limite pas à cela.
En effet, les Hwarangs alliaient l’excellence militaire, intellectuelle et artistique : la beauté de la fleur sert ainsi à décrire l’autre versant du corps militaire. Le Hwarang-Do (où Do signifie « voie ») est ainsi « la voie de l’humanité florissante », car cette excellence individuelle devait profiter à toute la communauté.
La pratique des arts martiaux et du système Son Bae (copié du Koguryo) se généralise au IVe siècle dans l’instruction militaire et permet de sélectionner des corps d’élite. Ces groupes de guerriers d’élite sont appelés Hwarang-Do : ceux originaires de la noblesse forment les cadres et sont appelés Hwarangs, et leurs disciples et suivants Nangdos. Ils sont créés par le 24e roi de Silla, Chin Heung.
Après une sélection par concours, les Hwarangs vivent en groupes.
Ils s’instruisent aux arts suivants :
L’initiation au confucianisme fait aussi partie de l’éducation donnée aux Hwarangs, les Hwarang-Do formant non seulement une élite guerrière, mais aussi intellectuelle et administrative. La beauté et l’intelligence ainsi que la maîtrise de la littérature comptaient autant que l’excellence dans la maîtrise des arts martiaux. L’entraînement incluait également des cours de musique et de danse.
Les Hwarangs avaient également une activité civile importante : ils construisaient les infrastructures (routes, ponts) nécessaires à la prospérité du royaume. Sur les trente Hwarangs connus des sources, peu restèrent définitivement militaires.
Le Hwarang-Do est autant une éducation au combat qu’un mode de vie imprégné de philosophie confucianiste, et un code de conduite est donné aux Hwarangs : c’est le Hwarang-o-kae. La loyauté envers le souverain est une des vertus exigées des Hwarangs, avec le courage au combat, le respect des aînés, un dévouement à toute épreuve envers les camarades.
Aussi bien chez les Hwarangs que dans les Son Bae de Koguryo, les valeurs morales furent placées au premier rang. Les actions profitant au groupe aussi bien qu’à l’individu sont seules considérées comme bénéfiques.
Les Hwarangs jouent un rôle fondamental dans l’unification de la Corée sous l’égide du royaume Silla, notamment lors des alliances stratégiques, d’abord avec Koguryo pour éliminer Paekche, puis avec la Chine des Tang pour éliminer Koguryo.
Parmi l’élite que sont les Hwarangs, les Sool Sa (« cavaliers de la nuit ») sont une élite supérieure, qui est instruite dans l’art du Un Shin Bop, le combat caché. Ce combat caché est en fait l’espionnage et la diplomatie, et comprend l’art de la dissimulation, l’art de l’infiltration, l’art de se déplacer sur n’importe quel terrain (y compris dans les arbres), et l’art d’utiliser son esprit.
Dans le Koguryo, on nomme cette institution Son Bae ou Pyung Dang (signifiant approximativement « homme vertueux qui ne bat jamais en retraite «). Créée en 372, elle vise à produire des combattants experts et succède aux écoles d’art martiaux enseignant le SooBahk et le Taekkyon. C’est d’ailleurs le SooBahk qui est l’ancêtre des arts martiaux du Silla. Les guerriers du Silla y sont initiés après une guerre commune de Koguryo et de Silla contre les pirates japonais.
Après une sélection, ces jeunes gens célibataires sont formés aux arts martiaux et à la littérature classique chinoise.
Les principales disciplines enseignées étaient :
Les meilleurs élèves sont versés dans le corps des Sun Bi (« guerriers braves et intelligents »). Ce corps d’élite a pour signe distinctif le port de cinq dan kum (des couteaux courts) et d’une pierre à aiguiser.
Ils participent à des tournois, dont les épreuves comprennent le combat à mains nues, avec des pierres, la chasse et le tir à l’arc. Les vainqueurs jouissent d’une grande renommée dans le royaume.
À Paekche, l’institution de formation des élites est créée en 320 par le roi Bi Ryu. Elle avait lieu dans un bâtiment dédié à cet usage à l’ouest de la capitale.
Les principales disciplines d’entraînement sont :
Le Soo Sool est un des arts martiaux les plus anciens et les plus évolués de Corée. Des tournois avaient lieu chaque mois les nuits de pleine lune afin de garder les guerriers au meilleur de leur forme.
Bien que ses origines soient très lointaines, le Taekwondo est un art martial jeune, puisqu’il a vu le jour en 1955.
Mais revenons quelques décennies en arrière. Depuis la fin du XIXe siècle, le Japon, mené par son empereur Mutsuhito, est dans une période d’expansion extérieure. Après s’être imposé face aux Chinois en 1895, puis aux Russes en 1905, le Japon annexe entièrement la Corée en 1910.
A partir de cette date, les arts martiaux coréens sont décrétés hors-la-loi, et sont remplacés par le Judo et le Karaté. Néanmoins, ils survivront dans l’ombre, jusqu’à la libération en 1945, à la fin de la IIe Guerre mondiale.
La Corée étant maintenant libre, le « Mouvement pour la Restauration de l’Originalité Coréenne » se crée. Comme son nom l’indique, le but est de restaurer une identité coréenne, qui a été occultée par la longue occupation japonaise.
Le 11 Avril 1955 se tient une commission réunissant des historiens, des politiciens, et des experts en arts martiaux coréens. Le but est de recréer un art martial national, en faisant une synthèse d’arts martiaux coréen tels que le Taekkyon, le SooBahk, le KwonBup, …
C’est le Général Choi Hong Hi qui a alors proposé le mot « Taekwon-Do » (Tae : le pied, Kwon : le poing, Do : la voie) pour désigner ce nouvel art, c’est pourquoi on le considère comme le père fondateur du Taekwondo, bien qu’il n’ait pas été le seul expert à y contribuer.
En 1959, le Taekwon-Do s’internationalise : le général Choi, suivi d’une vingtaine d’instructeurs, organise des démonstrations dans plusieurs pays. La même année est créée la première fédération de Taekwon-Do : la KTA (Korea Taekwon-Do Association), dont le Général est le président.
Quelques années plus tard, en 1961, alors qu’il a quitté l’armée, et est Ambassadeur en Malaisie, il est officiellement chargé par le gouvernement coréen de diffuser le Taekwon-Do dans le monde.
Mais dès son départ, des conflits refont surface.
En effet, hormis les militaires du Chung Do Kwan et Oh Do Kwan, peu pratiquaient le Taekwon-Do tel que l’enseignait le général Choi, et de nombreux maîtres, non satisfaits du nom « Taekwon-Do » continuent à enseigner sous d’autres noms comme le KongSooDo et le TangSooDo.
Ils ne sont d’ailleurs pas les premiers. En particulier, Hwang Kee, du Tang Soo Do Moo Duk Kwan, n’avait jamais vraiment adhéré à la KTA. Malgré « l’unification » en 1955, il a continué de son côté avec la Korea TangSooDo Association, renommée Korea SooBahkDo Association (KSA) en 1960. Rejointe peu après par le Jidokwan, la KSA sera pendant plusieurs années la principale rivale de la KTA.
Le président Sud-Coréen Park Chung Hee ordonne alors une réunification des écoles, et le 16 septembre 1961, une nouvelle réunion a lieu. Les différents représentants tombent d’accord sur le terme Tae Soo Do (« la Voie du pied et de la main »), et la KTA est renommée en conséquence Korea TaeSooDo Association.
À son retour de Malaisie, le Général Choi demande un vote pour rechanger le nom TaeSooDo en Taekwon-Do, ce qui a lieu le 5 août 1965. Les conditions de ce vote restent douteuses, car le nom Taekwon-Do, qui ne contentait pourtant que l’Oh Do Kwan et le Chung Do Kwan, n’a été choisi qu’avec une voix d’écart.
Les choses se poursuivent donc ainsi, bon gré, mal gré, jusqu’en 1966 où est créée la première fédération mondiale de Taekwon-Do : l’ITF (International Taekwon-Do Federation), dont le Général Choi devient là encore le président.
Chung Do Kwan (Lee Won Guk)
Mu Do Kwan (Hwang Ki)
Song Mu Kwan (No Byung Jik)
Ji Do Kwan (Lee Jong Woo)
Yeon Mu Kwan (Jon Sang sob)
Les tensions se font de plus en plus fortes entre les membres de la KTA et le général Choi, car celui-ci ne reconnaît que les ceintures noires de l’Oh Do Kwan, son école, et du Chung Do Kwan, ce qui n’est bien sûr pas apprécié par les autres maîtres. De plus, il continue à faire évoluer son programme sans tenir compte des avis des autres instructeurs. La KTA commence donc à fonder un programme technique commun et nomme un comité de création de formes, duquel sortiront les poomsés encore utilisés actuellement (voir aussi l’historique des poomsés).
Puis, au début des années 1970, le général entreprend d’organiser une démonstration en Corée du Nord, où il est né (plus exactement, depuis la séparation Nord/Sud en 1953, sa région natale se trouve située en Corée du Nord). Son but n’était que de faire connaître le Taekwon-Do à « l’autre Corée », mais l’action n’est quoiqu’il en soit pas spécialement apprécié par le gouvernement sud-coréen du moment, et par-dessus le marché certains de ses adversaires voient là une occasion de prendre le contrôle du Taekwon-Do à l’échelle mondiale. A l’époque, le Taekwon-Do est avant tout un enjeu politique et non sportif !
En 1972, craignant pour sa propre sécurité, le général quitte la Corée, et s’installe au Canada, d’où il continue à diffuser le Taekwon-Do.
Côté sud-coréen, il n’est bien sûr pas question de continuer à pratiquer sous le même drapeau que celui du Général Choi.
En 1973, le Kukkiwon (quartier général mondial du Taekwondo) est inauguré, et la même année, à l’occasion des premiers championnats du Monde de Tae Kwon Do, est créée une seconde fédération mondiale, la WTF (World Taekwondo Federation).
Afin de marquer la différenciation, l’orthographe est modifiée et devient Taekwondo au lieu de Taekwon-Do.
Depuis, le Taekwon-Do ITF est considéré comme nord-coréen, et le Taekwondo WTF comme sud-coréen, alors qu’à l’origine tous deux ont été créés en Corée du Sud, et que la Corée du Nord n’a intégré l’ITF qu’au début des années 1980.
Comme beaucoup d’arts martiaux, le taekwondo s’appuie sur une tradition très ancienne, et existait bien avant le Moyen Âge en Corée, à travers de nombreuses écoles, sous le nom de
Subak (수박), Subakhi, Subyok, Taekkyeon (태껸), Bikaksul, Subyokta et Gweonbeop (권법). Le passé du taekwondo est décelable à travers l’histoire orale et les objets issus de l’époque des trois premiers royaumes de Corée (Goguryeo (고구려), Baekje (백제) et Silla (신라)) ; ainsi, la découverte en 1935 par des archéologues japonais de deux tombes royales (sur les plafonds desquels sont représentés des techniques et des positions de combat) atteste sans doute l’existence d’arts martiaux originels dans le royaume de Goguryeo, d’autres trouvailles archéologiques allant dans le même sens.
Le passé historique du taekwondo est principalement retracé par les peintures murales des tombes royales de l’époque Goguryeo (royaume fondé en 37 av. J.-C. par Gojumong (고주몽), plus connu sous le nom de roi Dong Myeong Sung, et qui perdura jusqu’en 668). Les fresques de Muyang Chong et de Don Su-myo représentent des scènes d’entraînement, et celles de Samsil Chong montrent un homme dans une pose basique d’art martial. La datation historique de ces fresques oscille entre l’an 3 et l’an 427 de notre ère.
Une tribu qui avait fui de Goguryeo, Baekje, s’installa aux abords du bassin de la rivière Han (한). Le chef, Onjo-wang (온조왕), unifia toutes les tribus existantes et forma l’ancien royaume de Baekje en 18 av. J.-C. Comme dans les autres royaumes, les arts martiaux jouaient un rôle significatif dans la défense du pays. Ainsi naquit le susa (comparable au Hwarangdo de Silla). À cette époque, un autre prédécesseur du taekwondo, le subyokta, était pratiqué dans les villages du royaume sous la forme d’événement populaire, le gagnant des compétitions pouvant parfois devenir chef de village ou militaire. Ce fut néanmoins dans le plus petit des trois royaumes, Silla, que fleurirent les arts martiaux qui lui permirent de lutter avec plus ou moins de succès autant contre les attaques des royaumes voisins que contre celles des îles japonaises.
Le royaume de Silla fut fondé par Park Hyuk Geosae en 37 av. J.-C. et perdura jusqu’en 935 de notre ère. Bien qu’en plus d’être le plus petit des trois royaumes, Silla fut une société dite « primitive », celui-ci influença directement la naissance du taekwondo. Au départ désorganisé, ce royaume devint sous l’impulsion de son fondateur le plus puissant des trois royaumes, notamment grâce au développement d’une armée unie et disciplinée (dont les valeurs ne sont pas sans rappeler celles des chevaliers des chansons de geste du Moyen Âge en Occident). Le Hwarangdo (화랑도) crée par le 24e roi de Silla était d’abord une organisation militaire d’élite constituée par des soldats ayant fait leurs preuves durant la bataille. Ces jeunes recrues, appelés Hwarang (화랑) (jeunes nobles, « chevalier à la fleur »), pratiquaient une nouvelle forme d’art martial codifié, parallèlement aux autres matières institutionnelles. Leur influence ne fut probablement pas sans conséquence sur l’histoire militaire du royaume qui put tant maintenir ses ennemis à l’écart qu’unifier la Corée en 688 ap. J.-C. Notons qu’à cette époque, les arts martiaux traditionnels coréens prirent une ampleur particulière dans les institutions.
En 935, alors que tombe le royaume de Silla, se met en place la dynastie Goryeo (고려), fondée en 918 par Wang Geon (왕건). Dans les mémoires de Goryeo, un art martial proche du taekwondo fut d’abord appelé subakhi. Populaire auprès du peuple de Goryeo, il est probable que, de même qu’auparavant dans les autres royaumes, les rois aimaient assister aux compétitions de subakhi et récompenser les gagnants. Il est de notoriété que l’université nationale de Goryeo et la plus grande institution éducative sur la pensée confucéenne de l’époque, « Gukjagam », enseignaient systématiquement le subakhi jusqu’au plus haut niveau. En outre, la dynastie connut un essor commercial qui permit les échanges culturels, dont le subakhi. Inversement, le royaume subit les influences d’arts martiaux étrangers.
Le taekwondo est officiellement créé le 11 avril 1955 par le général Choi Hong Hi (최홍희), après un long travail de développement et d’unification des différentes écoles d’arts martiaux coréennes. C’est donc à la fois le fruit d’une longue tradition martiale et le fruit du travail d’un homme, le général Choi Hong Hi (최 홍 히), qui présida la réunion de 1955.
Ce dernier commence en effet sa pratique du taekkyon, un très ancien art martial coréen basé sur des techniques de jambes très complètes pendant sa jeunesse. Nous sommes dans l’entre-deux-guerres, et la Corée est encore sous la domination japonaise. Lorsque le jeune Choi part faire ses études au Japon, il rentre en contact avec le maître de karaté Funakoshi, sous la direction duquel il commence à pratiquer. De retour en Corée, il poursuit son travail sur le développement d’un nouvel art martial, combinaison du karaté et d’anciens arts martiaux coréens. Mais la Seconde Guerre mondiale éclate, et il est enrôlé de force dans l’armée japonaise. À la libération, son travail sur l’art martial continue. Mais la Corée est de nouveau plongée dans la tourmente du conflit idéologique entre Nord et Sud. Choi Hong Hi s’engage dans la toute jeune armée Sud-coréenne, qu’il contribue à fonder (il fait partie des « Pères fondateurs de l’armée coréenne »). Il commence alors à enseigner son art à ses troupes. Son but est de donner à une Corée meurtrie par l’occupation japonaise et la guerre un art martial national, mais aussi de fonder sur la base des derniers progrès scientifiques une pratique d’autodéfense rationnelle. C’est cet aspect scientifique qui donne sa spécificité première au taekwondo, puisque chaque mouvement est étudié en fonction des principes scientifiques dans le but d’obtenir le maximum de puissance.
Après la création officielle du taekwondo, le 11 avril 1955, des équipes de démonstration furent constituées. Composées des meilleurs représentants de cet art martial nouveau, elles avaient pour objet d’effectuer des tournées dans le monde entier afin de faire connaître le taekwondo. En mars 1959, une première tournée fit découvrir à Taïwan et au Sud Viêt Nam ce nouvel art martial.
En 1961-62, le taekwondo était pratiqué par les militaires coréens autant que par la population civile de ce pays, mais aussi par les forces armées américaines stationnées en Corée. Ces mêmes années, le taekwondo fut introduit à l’académie militaire de West Point (USA), l’une des plus réputées du monde.
Nommé ambassadeur en Malaisie, le général Choi introduisit le taekwondo dans ce pays, après avoir effectué une démonstration dans un stade à la demande du premier ministre Malais. En 1963, l’Association malaise de taekwondo fut créée.
En juin de la même année, une démonstration eut lieu dans le bâtiment des Nations unies, à New York, et le taekwondo fut choisi pour l’entraînement des militaires du Sud Viêt Nam.
Toujours en 1963, les associations nationales de Singapour et de Brunei furent créées.
En 1965, le général Choi prit sa retraite avec le grade de Général deux étoiles, et fut chargé par le gouvernement de Corée du Sud de diriger une tournée en Allemagne de l’Ouest, Italie, Turquie, Émirats arabes unis, Malaisie et Singapour. Les membres de son équipe de démonstration étaient Han Cha Kyo (VIe dan à l’époque), Kim Jun Kun (Ve dan), Kwon Jai Hwa (Ve dan) et Park Jong Soo (Ve dan).
Ce fut l’occasion de faire connaître le taekwondo dans ces pays, ainsi que d’établir les associations nationales qui, le 22 mars 1966 se réunirent pour former la Fédération internationale de taekwondo (ITF), à Séoul.
Les pays fondateurs de l’ITF sont donc la Corée, le Viêt Nam, la Malaisie, Singapour, l’Allemagne de l’Ouest, les États-Unis, la Turquie, l’Italie et les Émirats arabes unis. Le taekwondo fut alors reconnu comme l’art martial national de la Corée.
En 1968, le Général Choi visita la France à l’occasion du symposium sur le sport militaire et y organisa une démonstration devant les représentants de 32 pays. La même année, le Royaume-Uni forma une association nationale de taekwondo, et le général se rendit en Espagne, au Canada, aux Pays-Bas, en Belgique et en Inde. En 1969, le général effectua une tournée dans 29 pays afin de rencontrer les instructeurs de ces différents pays et effectuer les prises de vues qui illustrent la première édition de l’Encyclopédie (1972). L’année 1970 fut à l’image de 1969 : le général voyagea dans le monde entier pour faire découvrir le taekwondo et conduire des séminaires pour former des instructeurs ou perfectionner la technique de ceux-ci.
En 1972, le Général Choi introduisit le taekwondo en Bolivie, République dominicaine, Haïti et Guatemala. Mais confronté à une situation politique particulièrement difficile dans son pays, il fut contraint à l’exil : en effet, le gouvernement sud-coréen avait désapprouvé une initiative du général Choi de faire une démonstration de taekwondo en Corée du Nord, où il s’était rendu en 1966. Le développement du taekwondo en Corée du Nord est dû notamment à Yoon Byung-in.
Afin de ne pas perdre le taekwondo, et avec l’accord des pays membres de l’ITF, le général Choi déplaça le siège de l’ITF à Toronto, au Canada, d’où il espérait pouvoir diffuser plus aisément le taekwondo dans les pays de l’Est.
Le gouvernement de Corée du Sud, qui ne voulait pas, lui non plus, perdre le taekwondo, qui était devenu un extraordinaire outil de propagande pour le pays, créa la WTF (World Taekwondo Federation ou Fédération Mondiale de Taekwondo) en 1973.
Après un remaniement total des techniques, ce nouvel art martial, totalement différent du taekwondo créé par le général Choi, commença à se répandre dans de nombreux pays.
Bénéficiant de l’appui du gouvernement, cet art martial put se développer très rapidement, surtout dans les pays de l’Ouest.
Dès lors, les deux taekwondos cohabitent plus ou moins pacifiquement. Le maintien d’un seul nom pour désigner ces deux disciplines est à la base de nombreuses confusions, ces deux arts martiaux étant très différents dans les faits. Si le taekwondo du général Choi a poursuivi son évolution scientifique, celui de la WTF a pris une tout autre direction, celle de l’olympisme.
C’est ainsi qu’il fut reconnu sport olympique en 2000.
Précisons ici que cet art martial est encore fortement majoritaire en France, où l’ITF ne se développe de nouveau que depuis une dizaine d’années.
Une fédération est une association qui à comme membre d’autres associations (les clubs de Taekwondo de France pour notre cas).
Une fédération sert à promouvoir, développer et organiser la ou les disciplines dont elle à la tutelle. L’État Français à délégué cette gestion à une seule fédération par discipline. En ce qui nous concerne, c’est la FFTDA, la Fédération Française de Taekwondo et Disciplines associées qui à la charge, non seulement du Tae kwon do mais aussi les autres arts martiaux tels que le Hap ki do, le Tang soo do et le Soo bahk do. En ce qui concerne le Haedong gumdo (sabre coréen) et les autres disciplines coréennes, cela est encore un peu dispersé et confus.
La Fédération Française de Taekwondo est une fédération agréée par l’État. Cela lui confère une mission de service public relative au développement et à la démocratisation des disciplines en charge.
La FFTDA est également une fédération délégataire. C’est à dire qu’elle est directement chargée par l’état et plus précisement par le Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative (MSJSVA), de :
Cette délégation n’est donnée qu’à une seule fédération pour une discipline donnée.
1968
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Démonstration de Taekwondo par l’équipe coréenne lors de la Coupe de France de Karaté à Fontainebleau.
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1969-1976
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En 1969 introduction en France du Taekwondo par Maitre Lee Kwan Young.
Le Taekwondo est assimilé au Karaté et géré au sein de la FFJDA.
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1972
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Création du KUKKIWON, Académie mondiale du Taekwondo.
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1973
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1er Championnat du Monde (tous les 2 ans).
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1973
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La Fédération Mondiale de Taekwondo est créée (W.T.F), le Docteur Un Yong Kim est élu président.
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1976
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Le Comité exécutif du Conseil International du Sport Militaire (C.I.S.M) adopte le Taekwondo comme sport officiel.
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1976
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Création de la F.F.K.A.M.A. Le Taekwondo est considéré comme un art martial affinitaire au Karaté.
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1977
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La F.F.K.A.M.A est affiliée à la Fédération Mondiale de Taekwondo (W.T.F). La F.F.K.A.M.A crée la 1ère Coupe de France de Taekwondo.
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1978
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Création de la F.F.T.K.D (Fédération Française de Taekwondo).
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1978
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Le Docteur Un Yong Kim est élu président de la fédération des sports non olympiques à l’AGFIS à Monaco.
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1979
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La F.F.K.A.M.A crée le 1er Championnat de France de Taekwondo.
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1979
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Les dirigeants de la F.F.T.K.D réintègrent la F.F.K.A.M.A.
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1980
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La F.F.K.A.M.A devient la Fédération Française de Karaté, Taekwondo et Arts Martiaux Affinitaires (F.F.K.T.A.M.A).
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1980
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Le 17 juin, la W.T.F est reconnue par le Comité International Olympique (C.I.O) lors de la 83ème Assemblée Générale à Moscou (Russie).
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1984
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Sur demande du Ministère de la Jeunesse et des sports, la F.F.K.A.M.A et la F.F.T.K.D signent un protocole d’accord. Le Comité d’Organisation du Taekwondo (C.O.T) est créé. Le C.O.T est un organe de déconcentration de la F.F.K.A.M.A à compétence nationale .
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1986
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Le Docteur Un Yong Kim est élu membre du CIO lors de la 91ème session du CIO à Lausanne.
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1988
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JO SEOUL
Le Taekwondo est sport de démonstration des 24èmes Jeux Olympiques .
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1992
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JO BARCELONE
Le Taekwondo est sport de démonstration des 25èmes Jeux Olympiques. |
1992
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Le C.O.T se transforme en Comité Fédéral de Taekwondo (C.F.T).
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1993
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Mikaël MELOUL est champion du Monde des mi-lourds à New York (USA).
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1994
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Le Taekwondo est déclaré Discipline Olympique officielle pour les Jeux Olympiques de 2000 à Sydney (Australie).
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1994
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Le 23 septembre, le Comité Directeur Fédéral vote la séparation du Taekwondo de la F.F.K.A.M.A, à compter du 31 août 1995. L’autonomie de gestion est immédiate.
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1994
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Le 8 octobre, se déroule l’assemblée constituante du Comité National du Taekwondo (CNT). Le CNT est une association fédérative.
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1994-1995
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Du 14 octobre 1994 au 30 août 1995, le CNT gère le Taekwondo français.
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1995
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Le 30 juin, obtention de l’AGREMENTdu Ministère de la Jeunesse et des Sports (M.J.S).
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1995
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Le 1er septembre, le C.N.T se transforme en Fédération Française de Taekwondo et Disciplines Associées.
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1995
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Le 6 octobre, le M.J.S donne la DELEGATION DE POUVOIR à la F.F.T.D.A.
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1996
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Le 2 avril, la FFTDA est affiliée au collège des Fédérations Olympiques.
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1996
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Le 21 juin, adoption des nouveaux modèles de statuts fédéraux suite au décret du 27 octobre 1995. Élection d’un nouveau comité directeur pour 4 ans.
Le Docteur Paul VISCOGLIOSI est élu Président. |
1996
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Le Docteur Paul VISCOGLIOSI est élu Vice-Président de l’E.T.U.
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1997
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Le 26 mars, la délégation de pouvoir est concrétisée par un arrêté pour les disciplines suivantes : Taekwondo, Hapkido, Tang Soo Do et Soo Bak Do.
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2000
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JO de SYDNEY
1ère participation du Taekwondo aux Jeux Olympiques de 2000 à Sydney (Australie).
Pascal GENTIL obtient la médaille de bronze aux JO. |
2001
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Le Docteur Paul VISCOGLIOSI est réélu Président de la FFTDA, le 26 janvier 2001.
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2001
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Mamedy Doucara devient Champion du Monde en Corée.
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2004
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JO d’ATHENES
Myriam BAVEREL, médaillée d’argent Pascal GENTIL, médaille de bronze (pour la seconde fois). |
2005
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Roger PIARULLI est élu Président de la FFTDA, le 12 janvier.
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2006 | Yassine BELHADJ est le premier junior français à devenir Champion du Monde Junior. |
2007
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Remise de la légion d’honneur au garde de chevalier au Docteur Paul VISCOGLIOSI, président fondateur et d’honneur de la FFTDA. Une distinction nationale remise le 19 janvier 2007 par Monsieur Jean-Michel Brun, Vice président du CNOSF, dans les salons du club France. |
2008 | Maéva MUSSO, Championne du Monde juniors. |
2008 | JO DE PEKIN Gwladys EPANGUE, médaillée de bronze. |
2008 | Roger PIARULLI est ré-élu Président de la FFTDA, le 6 décembre. |
2009 | Pascal GENTIL met un terme à sa carrière sportive à l’issue des Championnats de France, le 7 Février. Compétition qu’il remporte pour la 14e fois. |
2009 | Laura SCHIEL, Bopha KONG, Nicolas SAEZ MANZAMARES deviennent Champions du Monde Para-Taekwondo lors de la première édition des Championnats du Monde Para-Taekwondo. |
2009 | Gwladys EPANGUE devient Championne du Monde Seniors le 14 octobre 2010 à Copenhague. Yasmina Aziez remporte la médaille de bronze. |
2009 | Le Président Roger PIARULLI est élu au conseil d’administration du CNOSF. Cette même année, il est élu au comité exécutif de la WTF. |
2010 | Lors du Tournoi de qualification Olympique pour les JOJ, Haby NIARE, Faïza TAOUSSARA (médaillées d’or) et Hajer MUSTAPHA (5e) qualifient leurs catégories respectives pour les 1ers Jeux Olympiques de la Jeunesse et s’emparent de la 1ère place au classement par équipes Filles à Tijuana (Mexique – du 3 au 4 mars). Deux jours plus tard, le 6 mars, Haby NIARE remporte la médaille d’Argent du Championnat du Monde Juniors. |
2010 | A l’occasion des premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse à Singapour, l’équipe de France de Taekwondo remporte deux médailles de Bronze en -63 kg par Samantha SILVESTRI (remplaçante au pied levé d’Haby NIARE blessée lors de la Coupe du Monde par équipes et en +63 kg par Faïza TAOUSSARA. Hajer MUSTAPHA termine à la 5e des -44kg. L’équipe de France était encadrée par Mehdi BENSAFI. |
2011 | Gwladys EPANGUE et Anne-Caroline GRAFFE remportent la médaille d’Or aux Championnats du Monde en Corée. Marlène HARNOIS monte pour la première fois sur le podium mondial en remportant la médaille de bronze. |
2012 | Marlène HARNOIS remporte la médaille de bronze dans la catégorie des -57kg et Anne-Caroline Graffe la médaille d’argent en +67kg aux JO de Londres. Roger Piarulli est élu, pour un troisième mandat, à la tête de la Fédération Française de Taekwondo. |
2013 | Lors de la 125e session du CIO, les membres du comité olympique ont offcialisé le taekwondo dans le programme olympique des JO de 2020. |
2013 | Haby Niaré décroche le titre suprême au championnat du Monde à Puebla au Mexique. Anne-Caroline Graffe, Stevens Barclais et Floriane Librorio remportent les médailles de bronze de leur catégorie respective. Myriam Baverel est nommée « Meilleure Coach » de la compétition. |
2014 | Le Séminaire National des Enseignants fête ses 10 ans. |
2014 | Yoann Miangue remporte les JOJ de Nanjing |
2014 | La France remporte 4 médailles (2 argent et 2 bronze) lors des premiers Championnats du Monde Cadets |
2014/2015 | La FFTDA fête ses 20 ans. |
2015 | Après sa médaille d’argent aux Championnats du Monde, Gwladys Epangue illustre en gagnant les premiers Jeux Européens. |
2015 | La 6e édition des Championnats d’Europe est organisée en Alsace à Schiltigheim. Les Bleus gagnent 6 médailles dont 2 en or (Lilian Cleret et Imani Sitty). |
2015 | Lors du Comité Directeur du 4 juillet 2015 (Schiltigheim), Denis Odjo est nommé au poste de Président par intérim de la FFTDA. |
2016 | Avec 89 % des voix, Monsieur Denis Odjo a été confirmé à la présidence de la Fédération Française de Taekwondo et Disciplines Associées. Ce dernier qui avait rappelé dans son rapport moral que son « seul leitmotiv est de rassembler la famille du Taekwondo autour d’un projet commun, de fédérer autour de nos actions, dans la plus grande transparence afin qu’elles soient comprises de tous », s’est déclaré très honoré à l’issue du vote. |
2016 | Haby Niaré s’illustre aux Jeux Olympiques de Rio en décrochant une superbe médaille d’argent (la troisième de notre histoire après celle de Myriam Baverel en 2004, Anne-Caroline Graffe en 2012). Gwladys Epangue et Yasmina Aziez se classement 5e dans leur catégorie respective +67 kg et -49 kg. M’Bar Ndiaye termine 7e en +80 kg. |