Sans arbitre, pas de compétition. L’arbitrage dans toutes les disciplines, comme ici en combat de taekwondo, est la clé de toute rencontre afin que les règles soient respectées. Des places parfois peu remarquées et souvent contestées…
Voilà une vue de compétition combat de Taekwondo vue du côté arbitre à l’occasion des championnats de France combat Espoir (17/21 ans) et de la Coupe national Vétéran (30 ans et plus)…
La disposition sur une aire de combat.
Arrivée la veille de la compétition pour un briefing avec le responsable National de l’arbitrage de 18h30 à 20h30 après avoir fait la route, plus ou moins longue pour chacun. En effet les arbitres viennent des 4 coins de la France.
Cette première réunion permet de remettre les choses au clair pour toutes ces personnes qui vont opérer demain.
Pour certains, c’est la première compétition de la saison.
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L’arbitre de centre protège.
Après un repas pour que tout le staff d’arbitrage se retrouve, repos à l’hôtel pour un réveil en fanfare à 7 pour être au briefing des aires de combat et permettre un début de compétition à 8h30 sans retard.
À cette compétition, 6 aires, donc 6 responsables d’aire.
C’est ce responsable qui réalise l’entretien du matin pour mettre en place les dernières consignes et conseils pour que la journée se passe sans accroc avec sa propre petite équipe…
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L’arbitre de centre sanctionne.
Les combats s’enchaînent et les pauses sont rares et irrégulières, c’est de l’endurance.
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Les postes sont variés entre la table et le poste informatique avec la gestion logiciel et le comptage des points, les places aux coins avec les manettes de validations de points, au centre pour assurer la sécurité des combattants.
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L’arbitre de centre fait appel au médecin.
L’arbitre central à un rôle physique, il doit suivre les combattants et être à proximité pour agir le plus vite possible le sans les gêner dans leur combat.
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Les 3 arbitres de coins (dans le cas de plastron et casques électronique), doivent rester vigilant pour noter les points additionnels au bon milieu déchaînement parfois complexe.
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Les relevés et les rotations de postes se font toujours de façon martial avec un code bien précis et avec politesse par un salut.
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Comme avec une équipe de compétiteur, le responsable de chaque aire encourage, motive, rassure, corrige, conseil et félicite son groupe une fois la compétition terminée.
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Les arbitres de chaises s’occupent des points additionnels.
Il est toujours bon de rappeler que les arbitres sont là pour protéger les combattants et font en sorte du meilleur déroulement possible de la compétition… Ils ne sont en aucun cas les ennemies des combattants.
Le Taekwondo et ses diverses pratiques le composant…
En France, quand on parle de Taekwondo (Quand on en parle… 🙁 ), c’est pour parler de la partie Olympique, celle qui est médiatisée (un peu…), et qui peux rapporter de l’argent à la fédération, comme toutes autres fédérations avec leur discipline inscrite aux Jeux Olympiques par ailleurs.
Cela a pour effet de faire la promotion de cette belle discipline relativement complète…
Les combats en Taekwondo sont bien souvent spectaculaires
Une discipline complète vous dites??
Heu… Oui normalement!
Bon, c’est vrai que si on regarde les quelques rares moments où le Taekwondo est affiché sur le petit écran, c’est toujours pour montrer le « Kyorugui » qui est la partie combat plastron dans sa version « sportive ».
…et comme toute pratique sportive, il y a des règles à respecter.
Ces règles ont évoluées très rapidement ces dernières années, guidées par la volonté d’olympisme (plus de spectacle, meilleur compréhension pour le profane, moins de contestations des athlètes, dirigeants, organisateurs, staff, etc…).
Bref, tout cela pour dire que pour beaucoup, non pratiquants, et même pratiquants(!!!), le Taekwondo se résume à ce que l’on appel du « pit au plastron« …
…Ce qui est, bien sûr et malheureusement, bien réducteur…
Le Taekwondo dans sa version martial
Cet Art Martial Coréen à le fascinant avantage de nous faire jouer avec nos pieds, mains, coudes, genoux, etc… De nous permettre de nous sortir de mauvaises situations, de se défendre face à des attaques diverses avec et sans arme ou face à des saisies.
Le Taekwondo à un répertoire de techniques très larges et est très démonstratif grâce à ces nombreux coups de pieds sautés.
Lorsque l’on parle du Taekwondo, on évoque bien souvent soit la partie combat sportive que l’on voit aux Jeux Olympiques, soit les démonstrations spectaculaires des Coréens…
…Cela veux bien dire que la partie démonstrative est une partie importante dans le Taekwondo, dans sa promotion, son développement et donc dans sa pratique.
Artistique vous dites ?
Oui, par ailleurs, depuis le début du développement du Taekwondo en France, le Taekwondo avait dès le départ eu un surnom très écocateur qui était : « le Karaté volant »… Ce qui permettait de définir les similitudes avec ce dernier mais avec plus de légèreté, prouesse et vivacité.
Encore une fois, cela montre la prédisposition du Taekwondo au côté spectacle.
Mais c’est du Taekwondo ou quoi ?
La partie démonstration et artistique n’est pas figée et est en constante évolution. J’entend par là qu’il y a des échanges interdisciplinaires où les démonstrateurs reprennent des mouvements de gymnastique, d’accrobatie et autres disciplines martiales tel que la Capoeïra ou la discipline des arts martiaux artistiques (qui elle-même est déjà un patchwork d’arts martiaux).
Il y a donc différentes formes avec des démonstrations plus basées sur de la chorégraphie dansée que l’on nomme Taekwondo dance, des pratiques plus basées sur le combat avec du combat scénique (sorte de mise en scène jouée avec un combat réglé), ou encore un poomsé créatif, un kata artistique, où là, le pratiquant réalise un enchainement de techniques martiales où l’objectif est de donner vitesse, aisance d’exécution, technique, stabilité, maitrise et coups de pieds acrobatiques. Une dernière forme de Taekwondo moins traditionnel est le Body Taekwondo, un mélange de fitness/remise en forme avec des mouvements de Taekwondo.
À quoi ça ressemble l’artistique ?
Mieux que des mots, voilà en image une démonstration des Korean Tiger dans un mélange entre du Taekwondo Dance et démonstration artistique :
En France, la FFTDA à mis en place une compétition National où la partie artistique et créative est valorisée lors du Critérium National Artistique (qui a lieu en même temps que le Championnat de France Technique/Poomsé).
Voici un petit exemple de style avec une de mes démonstrations lors d’un festival des arts martiaux.
Le kyokpa, la casse en Taekwondo est très présente dans toutes les grandes démonstration de la discipline.
C’est une épreuve spectaculaire qui fait toujours son effet.
Mais le kyokpa n’est pas un jeux, c’est avant tout une épreuve pour tester ses techniques sur leur efficacité.
Le pratiquant doit alors faire preuve d’une grande justesse technique. On utilisera les armes naturelles de notre corps, c’est à dire, les partie dures, tel que le talon, le poing, le tranchant de la main, le bol de pied, etc…
En effet, si l’on ne veux pas se blesser et bien réaliser la casse, il faut avant tout avoir un geste juste, avec la bonne distance, la bonne hauteur, et frapper avec la partie du corps désirée.
Il existe des casses en puissances où l’objectif sera de casser le plus grand nombre ou la plus grosse épaisseur de matériaux (bois, parpaings, briques, tuiles, etc…)
Il y a également les casses techniques, où l’on cherchera à réaliser une technique de façon la plus pure possible pour chercher son efficacité en utilisant le moins de force possible, donc en épurant la technique et en éliminant tous les gestes parasites… Une technique simple en générale pour une casse optimisée, mais cela peut être aussi une casse avec des armes naturelles plus fragiles et plus dur à maitriser comme la casse avec le bout des doigts par exemple.
Pour finir, il y a les casses spectacles, en coup de pieds sauté en général. Avec ou sans appui, ses casses font sensation en démonstration avec parfois des acrobaties.
Un exemple ici d’une casse en tyo momdolyo tchagui (coup de pieds sauté retourné circulaire) :
Vous voulez développer le Taekwondo et enseigner à votre tour? Vous vous sentez prêt à avoir votre propre club mais vous ne savez pas par où commencer ?
Allez, suivez le guide… Et n’hésitez pas à posez vos questions dans les commentaires.
Créer son club de Taekwondo.
En France, « un club » est égal à une association.
Cette association est régi par l’état, en France, grâce à la loi de 1901.
ce qui veux dire que pour créer cette association, vous devez la déclarer auprès de la préfecture (ou sous préfecture) en déposant les Statuts de cette dernière. Les statuts servent à donner la ligne de conduite et d’organisation de ce nouveau regroupement. La fédération française de taekwondo et discipline associées souhaite que les statuts collent le plus possibles à cela :
La fédération Française de Taekwondo propose régulièrement des formations afin de vous préparer à l’enseignement.
Il existe divers diplômes, choisissez celui qui vous convient selon votre engagement, vos possibilités (temps et financières) et vos ambitions.
Le DARP :
Diplôme d’Animateur Régional Provisoire Valable 2 saisons, il permet d’animer seul en autonomie, sous la responsabilité pédagogique d’un DIF ou BEES, ou DE.
Le DIF :
Diplôme d’Instructeur Fédéral Diplôme fédéral permanent qui permet d’être l’enseignant principal d’un club et de participer à sa création.
Le CQP APAM :
Certificat de Qualification Professionnelle d’Assistant Professeur d’Arts Martiaux mention Taekwondo et D.A. Le C.Q.P. permet l’enseignement du Taekwondo et DA contre rémunération, dans la limite de 300h/an maximum, pendant 4 séquences/ semaine pour un club de moins de 200 licenciés.
Approfondissement des connaissances sur la préparation à la compétition combat dans le cadre d’une formation continue.
Le BEES ou DEJEPS :
Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport mention taekwondo et DA Diplôme professionnel de niveau III qui permet de concevoir et conduire des programmes de perfectionnement sportif, de conduire des actions de formation.
Voici un tableau récapitulatif des formations :
Affilier votre Club à la Fédération.
Votre association étant créé, votre club de Taekwondo existe au yeux de l’état. Maintenant il faut que ce club soit lié à la Fédération Nationale délégataire, en France, c’est la FFTDA, Fédération Française de Taekwondo et Disciplines Associées.
Envoyez la demande d’affiliation suivante à la fédération :
J’ai un club et un diplôme pour enseigner : Mes droits et mes devoirs.
Tout droit procure des devoirs. Vous devez suivre les règles… De l’état et de la Fédération.
La déclaration auprès de l’état et votre affiliation auprès de la fédération permet :
Un droit privatif sur son nom.
La possibilité d’ouvrir un compte bancaire.
La possibilité de s’affilier à une fédération.
La possibilité de percevoir des cotisations.
La possibilité de posséder des biens.
La possibilité d’exister en justice.
La possibilité de demander l’agrément ministériel.
Vos devoirs :
Vous devez informer la préfecture à chaque changement de membre du bureau administrateur.
Vous devez enregistrer à la préfecture en cas de changement au niveau des statuts.
Vous devez respecter les statuts.
Vous devez transmettre vos statuts et l’évolution de ceux-ci à la fédération
Vous devez procurer chaque compte rendu d’assemblé général à la fédération.
Obligation de diplôme pour enseigner.
Obligation de déclarer l’enseignant auprès de la Direction Départementale des Sports DRJSCS.
C’est parti, j’ouvre les portes de mon dojang, mais comment avoir mes premiers élèves?
Faites vous connaître auprès des différents services de votre commune. Certaines communes ont de grosses Mairie et les différents services ne propagent pas forcement et automatiquement les nouvelles infos aux autres services.
Déposez de la publicité dans les points informations jeunesse, sur les présentoirs de votre mairie et mairies alentours.
Proposer vos services pour des animations ponctuelles en plus de tracts et affiches dans les écoles, collèges et lycée au service vie scolaire s’il y en a un.
Comme vous le voyez, rien est réellement compliqué, mais par contre cela prends du temps et de l’investissement personnel.
Si vous n’êtes pas prêt à donner de votre personne, ne vous engagez pas car toutes vos habitudes vont être changer et il faudra certainement un réaménagement de votre emploi du temps personnel voire même professionnel.
Je ne peux vous dire que : allez-y! ….Mais pesez en premier le pour et le contre, faites le point sur le pourquoi de votre envie d’enseigner et pour finir, parlez-en autour de vous (peut être y aura t-il de bonnes âmes pour vous aider) en vous assurant que vos proches vous soutiennent, car cela aussi est important pour que votre projet tienne sur du long terme.
Alors à très bientôt sur les tatamis, du côté des profs 😉
C’est cette partie du Taekwondo qui est la plus connue, vue, développée et enseignée.
La partie combat du Taekwondo pourrait être divisée en plusieurs sous disciplines.
En Taekwondo, on parle de Kyorugui pour désigner la partie combat au plastron, c’est à dire la partie de confrontation sportive de percussions.
Cependant, il existe des sous-catégories de cette partie de la pratique.
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Voici différentes parties dans la pratique du Kyorugui :
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Le combat réel où l’on peut réaliser réellement tous les mouvements du Taekwondo avec les pieds, poings, genoux, coudes, tibias, etc…
Le yaksok yajou Kyorugui, forme d’exercices semi codifié avec partenaire, qui était, auparavant, une des épreuves pour les passages de ceintures noires et Dan.
Le Kyorugui avec plastron.
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Le Kyorugui avec plastron :
Les combats en Taekwondo sont très dynamiques.
C’est cette dernière partie qui est présentée aux Jeux Olympique.
C’est une forme de jeux d’opposition qui ressemble à de l’escrime de jambes.
Comme tout jeux, il y a des règles.
Ces règles évoluent avec le temps et avec les différents problèmes rencontrés par rapport à l’évolution olympique et médiatique de la discipline.
De ce fait, la réglementation a beaucoup changer ces dernières années afin de permettre une meilleur visibilité pour le grand publique, une meilleure lisibilité et compréhension par les profanes.
Comme dans beaucoup de disciplines, il faut que les néophytes comprennent le plus facilement possible afin de promouvoir la discipline. En effet, si personne ne comprends rien à un sport, il n’intéressera personne. C’est exactement ce qui s’est passé dans le Rugby où les actions dans les mêlés n’étaient pas assez visuelles donc inexploitable pour la promotion du sport… Les règles ont alors changés au profit d’une meilleur compréhension et d’un meilleur visuel de l’action.
Le but de ce « sport de combat », puisqu’on est plus dans le Taekwondo Martial, est de toucher son adversaire, principalement avec les pieds, sur son plastron (corps) ou au casque (tête).
Le mode de combat diffère avec l’âge afin de conserver l’intégrité physique des combattants.
Les enfants de moins de 9 ans (Poussins – 5/6 ans et Pupilles -7/8ans) ne se touchent pas, c’est de l’initiation au combat et réalisent 2 techniques chacun leur tour.
La durée du combat est de 3 fois 30 secondes avec 15 secondes de repos.
Les enfants de 9 et 10 ans (Benjamins) ont la possibilité de faire deux types de compétition combat. Soit ils font de l’initiation sans touche, soit ils se touchent au plastron uniquement, pas à la tête, même s’ils portent le casque.
La durée du combat est de 3 fois 1 minute avec 30 secondes de repos.
Les enfants de 11 et 12 ans (Minimes) ne touchent qu’au plastron également, ils portent le casque.
La durée du combat est de 3 fois 1 minute avec 30 secondes de repos.
Les enfants de 13 à 17 ans (Cadets – 13/14 ans et Juniors – 15/16/17 ans), touchent le casque avec les pieds et touchent le plastron avec les pieds et les poings.
La durée du combat est de 3 fois 1’30 » avec 1 minute de repos pour les cadets.
La durée du combat est de 3 fois 2 minutes avec 1’30 » de repos pour les juniors.
Les adultes de 18 à 29 ans (Seniors), touchent le casque avec les pieds et touchent le plastron avec les pieds et les poings.
La durée des combats est de 3 fois 2 minutes avec 1’30 » de repos.
Les adultes à partir de 30 ans (Vétérans), touchent au plastron uniquement, portent un casque.
La durée des combats est de 3 fois 1’30 » avec 1 minute de repos.
L’arbitre en Taekwondo a un rôle des plus importants et doit avoir un oeil sur tout ce qui se passe sur et autour de son aire.
Les interdits en compétitions combat :
Les Kyong-go (avertissements)
Sortir de l’aire de combat.
Fuir ou refuser le combat.
Tomber.
Saisir, tenir ou pousser l’adversaire.
Attaquer en dessous de la taille.
Donner un coup de tête ou attaquer avec le genou.
Frapper le visage de l’adversaire avec la main.
Proférer des remarques ou avoir une conduite indésirable de la part du compétiteur ou du coach.
Lever le genou pour éviter une attaque autorisée ou entraver le déroulement d’une attaque.
Les Gam-jeom (pénalités, point en moins)
Attaquer l’adversaire après « Kal-yeo ».
Attaquer l’adversaire au sol ou en dessous de la ceinture.
Projeter l’adversaire en le saisissant, en tenant le pied attaquant ou en repoussant l’adversaire avec la main.
Attaque délibérées au visage de l’adversaire avec la main.
Attaquer délibérément en dessous de la ceinture.
Interruption du déroulement du combat par le coach ou le combattant.
Remarques violentes ou comportement extrême de la part du coach ou du combattant.
Fuir le combat volontairement.
Avant chaque combat, l’arbitre doit vérifier si des manipulations du système électronique et/ou une augmentation de la sensibilité des capteurs de protections de pieds ou toutes autre fraude, ont été tentées par l’athlète ou son coach. Dans le cas de manipulations frauduleuses, l’arbitre se réserve le droit de donner un « Gam-jeom » au compétiteur ou de disqualifier l’athlète en fonction du degré de gravité de la fraude.
Quand un combattant refuse intentionnellement d’observer les règles de compétition ou se conformer aux ordres de l’arbitre, ce dernier peut déclarer le compétiteur perdant par disqualification après 1 minute.
Quand un compétiteur reçoit 8 « Kyong-go » ou 4 « Gam-jeom » ou en cas de n’importe quelle combinaison de « Kyong-go » et « Gam-jeon » dont le total s’élève à moins 4 points, l’arbitre déclarera le compétiteur perdant par pénalités.
Les règles évolueront encore certainement car toutes les disciplines Olympiques son sur des « sièges éjectables » et il faut alors se battre pour que la discipline en question soit télévisuelle et clairement décriptable aux yeux de tous.
Dans tous les cas, la règlementation ne changera pas l’objectif de la confrontation, alors j’espère que cet article vous aura bien aidé à votre compréhension de cette partie de la pratique du Taekwondo ;-).
Le club, le « Dojang« , est le lieu d’entrainement pour les arts martiaux Coréens. Le dojo est l’équivalent pour les arts martiaux Japonais comme le judo, Karaté ou l’Aïkido.
Exemple de dojang pour la pratique du Taekwondo sur Tatamis
Les dojangs peuvent être d’ordre privés ou municipales. On pratique sur tatamis ou salle de sports polyvalentes, gymnases ou encore salle de danses…
En France, un club de Taekwondo est forcément sous forme d’association régie par la loi de 1901. Les communes organisent bien souvent en début de saison des forums des associations afin de faire découvrir aux habitants de la commune, les différentes activités proposées…
Profitez alors de ces manifestations pour favoriser un moment de rencontre et de découverte.
Un enseignant
L’enseignant, le « kyosanim« , le « Sabeunim« , le Maitre, ou encore le « Kwanjanim« , sont les titres utilisés dans les dojangs de Taekwondo.
L’enseignement du Taekwondo en France est règlementé.
Un enseignant doit avoir un diplôme afin d’enseigner le Taekwondo. Il existe des diplômes fédéraux pour enseigner de façon bénévoles. Il existe d’autre diplôme d’état, en lien avec la fédération Française de Taekwondo et disciplines associées (FFTDA), afin, cette fois ci, d’enseigner de façon professionnel en touchant une rémunération.
On peut alors dire qu’en France, vous trouverez forcement un club avec un encadrement qui tiens la route…
Un dobok
La veste du dobok a un col en « V », différent d’une veste ouverte de kimono pour les arts-martiaux japonais.
Comme toutes pratiques de disciplines physiques, il faut un équipement spécifique. En Taekwondo, la tenue (pantalon et veste) de pratique est le « Dobok« .
…Une sorte de pyjama assez large avec un col en V pour la veste.
Le dobok a un col blanc pour les débutants et les ceintures de couleurs, et un col noir pour les pratiquants confirmés ceintures noires.
Une bouteille d’eau
Buvez !
Le Taekwondo n’est pas de tout repos…
Une ou deux gorgées avant de commencer. S’il y a une pause ne buvez pas trop par contre pour éviter les ballonnement et vomissement.
…Re-buvez après le salut de fin de cours et encore régulièrement durant la soirée afin de re-stocker les minéraux perdus avec la sueur.
Des protections
Les protections protègent quasi intégralement les combattants, permettant facilement une pratique féminine.
Les protections ne sont pas à acheter tout de suite en général…
Après, bien sûr, cela dépend aussi du club et des désires de l’enseignant, ou du pratiquant…
Les protections vont littéralement de la tête au pied.
Le Taekwondoïste (pratiquant de Taekwondo) est réellement bien protégé durant les confrontations combats. C’est la discipline de combat où les combattants sont les mieux protégés d’ailleurs…
Ce qui limite beaucoup des blessures même si on est jamais à l’abris de tout…
…Les contusions existent toujours mais sont largement diminués.
De la persévérance et de la patience
Comme toutes disciplines, et encore plus dans le monde des arts martiaux, on arrive pas à tout, tout de suite… Rome ne s’est pas fait en un jour !
Alors laissez vous du temps, les choses viendront d’elles même.
La particuliarité des Arts Martiaux c’est que l’apprentissage n’a pas de fin et c’est l’histoire de toute une vie…
…Il faut accepter cela en premier lieu si l’on veut persévérer et rester dans ce milieu longtemps.
…Il y a tant à apprendre mais aussi à découvrir soi même.
J’espère que tout cela aura éclairé votre lanterne pour avancer dans ce chemin qui parait brumeux au premier abord !
Alors si vous avez des questions, passez par les commentaires, n’hésitez pas.
Le Taekwondo, parmi ces différentes formes de pratiques, couvre une forme d’opposition pieds/poings de percussions qui ressemblerai de loin à de la boxe française ou à de la boxe américaine.
Les protections en Taekwondo WTF sont nombreuses.
Dans cette pratique du taekwondo WTF, le combattant est vraiment bien protégé :
Le casque, pour la tête, de plus en plus en version électronique avec des capteurs de proximités.
Le protège dents.
Le protège poitrine, pour les femmes, évite l’écrasement de la poitrine, mais n’est pas obligatoire.
Le plastron, pour le buste, ventre et une bonne partie du dos. Criblé de capteurs en cas de plastron électronique.
Les protèges avant-bras, protège du poignet au coude.
La coquille, pour les parties génitales.
Les protèges tibias, protège du dessous du genou à la cheville.
Les mitaines, pour les mains.
Les pitaines, protèges les pieds mais en cas de plastrons électroniques, accueil également 3 capteurs.
Les protections et les catégories d’âges :
Poussins (5/6 ans), Pupilles (7/8ans)
Pas de touches, c’est de l’initiation au combat, de la démonstration technique.
Benjamins (9/10 ans)
Possibilité de faire soit des compétitions combat soit de l’initiation sans touche, c’est une catégorie charnière. Ils ne touchent qu’au plastron, pas à la tête, ils n’ont pas de protège dents mais portent le casque.
Minimes (11/12 ans)
Ils ne touchent qu’au plastron, pas à la tête, ils n’ont pas de protège dents mais portent le casque.
Cadets (13/14 ans) , Juniors (15,16 et 17 ans), Seniors (18 ans et +)
Système de touche au pieds et au poings au plastron et de touche aux pieds à la tête.
Vétérans (à partir de 30 ans)
Ne touchent qu’au plastron, que ce soit en cas de plastrons sans capteur ou en système de plastron électronique… Mais peuvent toucher à la tête dans certains Open.
Avec toutes ces protections, le Taekwondo est l’art-martial ou le sport de combat où les pratiquants sont les mieux protégés.
C’est également parce que de gros travaux de la part de la WTF (World Taekwondo Federation) ont été portés sur le fait de garder l’intégrité des combattants, que le taekwondo est devenu et reste une discipline inscrite lors des jeux Olympiques.
L’équipement électronique pourrait nous faire penser à l’équipement des compétiteurs en escrime, dès qu’il y a touche au bon endroit, il y a le point.
Mais soyons clair également quant à la partie martiale du Taekwondo Traditionnel… Ce la ne ressemble plus à du Taekwondo dans le sens ou on n’utilise qu’une infime partie des techniques du Taekwondo et que les coups de points ne marques pratiquement jamais. Il faut alors prendre cette partie de la pratique comme un « jeux d’escrime » avec les jambes.
Cette évolution est dù à la volonté d’Olympisme afin de rendre le Taekwondo plus artistique, plus visuel et donc plus télévisuel. Ce sont donc les médias et les sponsors qui décident du devenir du Taekwondo…
Oui oui, un Taekwondoïste complet est capable de se sortir de maintes situations périlleuses !
Frappes sans arme ou contre une attaque avec arme blanche, saisies diverses. Bref, normalement, le Taekwondo nous permet cela…
Je dis bien normalement puisque l’évolution des choses font que cette partie est laissé plus ou moins au fond du placard.
Ne confondez pas Hoshinsoul et Hapkido…
Les pratiquants de Hapkido vous le dirons :
« le Hapkido et le Hoshinsoul, ce n’est pas la même chose ! »
En effet, le Hoshinsoul est une petite partie du Taekwondo, celle regroupant la partie martiale de self défense. Le Hapkido est un art martial à part entière.
Le Hapkido à ses propres formes de techniques, d’enchainements et pas tout à fait la même mentalité dans l’objectif des réalisations.
Le Hoshinsoul, vient pourtant en partie du Hapkido pour sa base. Le Hapkido prenant ses bases déjà dans l’Aïkido… Bref, on peut dire que tout est lié, car lorsque le Taekwondo a été créé, les experts Coréens en charge de fonder le Taekwondo on piochés dans les Arts-Martiaux antiques avec forcement de l’art-martial Japonnais puisque la Corée venait d’être occupée par ces derniers de 1910 à 1945.
Ci-dessous, le programme demandé en hoshinsoul lors des passages de grade de ceintures noires, Dan en Taekwondo :
Le Taekwondo est à la fois un sport de combat (car compétitions avec des règles définis) et un art martial (recherches d’efficacité martial concrète et d’un aboutissement personnel spirituel).
Le Tae Kwon Do est à la base un art martial Coréen qui signifie « à le recherche de la maitrise des pieds et des poings » (Tae : Pieds, Kwon : Poings, Do : La voie de la maitrise)
Le Taekwondo est avant tout une discipline de percussion que l’on pourrai facilement associée à de la boxe Française (boxe pieds et poings), mais à cela s’ajoute des techniques de self défenses, de dessaisissement et de clés aboutissant à des luxations.
Pendant très longtemps et encore aujourd’hui, le Taekwondo est défini comme le « Karaté volant »… Ce qui résume assez bien la différence entre les deux disciplines puisque le Taekwondo est très dynamique et aérien avec ces nombreux coups de pieds sautés qui le caractérise.
Le 11 avril 1955 est la date de création officielle du Taekwondo en Corée par groupement de Maitres de différents arts martiaux Coréens ancestraux.