Lors de la compétition benjamin/minime du 17 avril 2010 un coach pas comme les autres était présent… Un père coach… Voici ces impressions :
Mes impressions de « coach d’une journée » ou plutôt d’un « Père coach ».
Tout commence le 06 avril 2010, lorsque notre « Kyo sa nim » Eric, me demande d’être le coach de Pierre pour sa compétition du 17 avril 2010.
En effet, mon fils devait effectuer sa première compétition de combat.
Je me souviens encore du sentiment qui envahissait mon corps. J’étais à la fois heureux et inquiet de « mal faire ».
Néanmoins, je savais que Romain serait présent pour ce grand jour et que je pourrais compter sur ses conseils avisés.
Enfin, le jour J : je me surprends à préparer le sac de Pierre. Il est vrai qu’Eric avait appuyé sur ce point. Je devais le préparer en y mettant les protections, son passeport,…afin qu’il ne manque rien et que Pierre puisse penser uniquement à ses combats.
Lorsque nous sommes arrivés, j’ai dû me familiariser avec les lieux, les codes et le « rituel » de la compétition.
Lors de son premier Kyorugui, j’avais une impression curieuse « l’impuissance de mes mots ». A la première pause, j’essayais de puiser dans les conseils d’Eric « Eviter trop d’informations à la fois ».Alors, je me contentais de lui donner un ou deux conseils.
Il fallait qu’à ce moment précis je trouve l’inspiration pour remotiver Pierre pour la prochaine reprise.
Au moment où l’arbitre a sonné la fin du combat j’étais « vanné », épuisé comme si j’avais combattu. Par contre, j’étais soulagé et heureux que pour son premier combat Pierre ait enregistré une victoire…. Quel bonheur !!!!!
Lors de son dernier combat, Pierre a eu plus de mal à se mettre dans la compétition. Il est vrai, qu’il venait de tomber sur un compétiteur avec plus d’expériences, les coups étaient plus rapides mais j’étais satisfait de voir que Pierre se débrouillait bien.
La même sensation était présente, l’impression que mes mots ne portent pas !!! Alors, je tentais d’être encore plus précis dans le choix desdits conseils.
Je commençais à sentir que la victoire serait très difficile et tout à coup Pierre offre malencontreusement et généreusement un coup de poing au visage de son adversaire. L’arbitre arrête alors le combat, afin de promulguer des soins au concurrent de Pierre. Finalement, leKyorugui a été arrêté que quelque secondes. Dès la reprise, les coups étaient plus rapides de part et d’autres, lorsqu’un coup de tête malheureux sur la lèvre de Pierre m’a contraint à arrêter le combat….. Finalement quelle déception pour moi !!!
Si je devais résumer cette journée, je dirai simplement que nous avons passé une journée inoubliable riche en joies et doutes mais qu’au final Pierre était heureux d’avoir obtenu la médaille de bronze.
Quant à moi, j’étais heureux d’avoir épaulé de part ma présence et mes mots mon fils lors de sa première compétition. Je me suis rendu compte qu’il était difficile de coacher son propre enfant, lors d’une telle compétition sans un minimum d’expérience. De plus, j’avouerai que manager tout au long de la journée des personnes reste une épreuve plus simple que celle qui m’avait été confiée par Eric. Par contre, je tenais à remercier une nouvelle fois Romain avec qui nous avons passé un agréable moment et mon « Kyo sa nim » pour sa confiance.
Patrick
Ahhh intéressant cet article génial d’avoir un ressenti comme ça on a l’impression d’y être!! Médaille de bronze!! c’est très bien pour une première fois c’est signe que le binôme coach/combattant s’est très bien débrouillé 😉 . Bonne continuation