De 14h à 16h l’équipe des Challengers proposera une démonstration de Taekwondo à l’occasion du Conforexpo le samedi 12 novembre 2011.
L’équipe des Challengers, composé des sections de Taekwondo sur les communes de Coutras, Génissac et Bouliac se feront un plaisir de vous présenter leur discipline qui est un art martial Coréen très vivant et accessible à tous !
Lors de ce 22ème Salon des Sports de Bordeaux, vous pourrez apprécier la technique, le combat, la self défense, qui offrent aux pratiquants une maitrise de leur corps…
On a tendance à dire que les Arts Martiaux regorgent de vertus. Des qualités positives visant à améliorer la condition de l’Homme. Cela reste vrai tant que nous observons une certaines philosophie et une certaine rigueur.
Le salut en Taekwondo, marque de respect et d’humilité.
Dans le Taekwondo, ces valeurs sont liés à la période des Hwarangs et l’influence du confucianisme.
Les Arts Martiaux, en général, ont un code moral qui se ressemble assez dans l’ensemble entre eux. Ce code est sensé guider les pratiquants (élèves et enseignants) de la discipline vers une illumination intérieur en atteignant un certain état de sagesse. Voici donc ce code pour le monde du Taekwondo…
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Le code moral du Taekwondo reposant sur des valeurs et des vertus
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La philosophie du Tae Kwon Do (et plus largement, des Arts Martiaux Coréen), est basée sur cinq principes élémentaires, ces cinq préceptes doivent régir la vie de tout Taekwondoïste. Ces préceptes sont également et plus communément appelés « L’étique du Tae Kwon Do »
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Yé Eui : la courtoisie, la politesse, la modestie, hygiène.
« courtoisie », en Coréen
Penser et faire attention aux autres.
Garder de bonnes manières et suivre une étiquette en tout temps.
Les étudiants en Taekwondo et ses instructeurs se doivent d’être poli et d’être respectueux envers les autres.
Yeum Tchi : la loyauté, l’intégrité, le sens de l’honneur.
« intégrité », en Coréen
Être bon et honnête.
Connaître la différence entre le bon et le mauvais et s’efforcer de garder une conscience claire.
Les practiciens du Taekwondo doivent vivre suivant certaines valeurs et principes.
Inn Né : la persévérance.
« persévérance », en Coréen
Ne jamais abandonner la poursuite de ses rêves.
Essayer, essayer et essayer encore jusqu’à ce que le résultat soit satisfaisant.
Les étudiants doivent être ouverts aux efforts, car se sont les efforts qui nous aident à nous améliorer et à grandir.
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Geuk Ki : la maîtrise de soi, le respect, le courage, le sacrifice.
« contrôle de soi », en Coréen
Garder le contrôle de soi.
Faire de son mieux pour contrôler ses pensées et ses actions en tout temps.
Un étudiant en Taekwondo doit apprendre à contrôler ses actions et réactions.
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Bek Jeul Boul Goul : la combativité, l’esprit fort, la fermeté inébranlable.
« esprit de sang froid », en Coréen
Être courageux dans l’adversité.
Un étudiant en Taekwondo ne doit jamais se sentir dominé pas un autre étudiant.
Avoir l’esprit ou le courage de défendre ce en quoi nous croyons même si un grand nombre y est opposé.
Plus spécialement dans l’entrainement physique; la volonté et l’attitude de pousser ses limites plus loin et en donnant 100 % de soi.
Nous avons donc dans ce code, toutes les lignes de bonne conduite qui permettrai d’être en Harmonie avec les autres et avec soi-même, c’est tout l’essence et la grandeur des Arts-Martiaux ! 😉
Il existe également d’autres « codes » moins officiels, comme celui-ci, auquel je n’adhère pas à cause de son premier article : »l’humanité ». Ce dernier va à l’encontre de ce que l’on apprends dans n’importe quel art martial, à savoir que l’une des règles les plus importantes à suivre afin d’atteindre cet « état d’esprit illuminatrice et posé » est l’humilité.
Alors que dans ce code où « l’Homme est l’Être supérieur de tout l’univers« , c’est non seulement de la prétention au plus au point, mais aussi, de quel droit pouvons nous prétendre « être supérieur » à quoi que ce soit alors que l’on ne sais pas regarder son prochain dans les yeux bien en face et lui dire la vérité, de prendre soin de notre propre planète et que nous sommes incapable de dire ce qu’il y a réellement sur les planètes à proximité de la notre !! (sans avoir pu encore allez voir plus loin que la lune concrètement, etc…). Bref, nous ne sommes bien encore que des enfants trop capricieux !
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Je vous fais donc part de ce code à titre informatif uniquement, car il est toujours intéressant de savoir ce qui existe…
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HUMANITÉ : L’homme est l’être supérieur de tout l’univers.
JUSTICE (UI) Le taekwondo montre une ligne de conduite d’honneur aux athlètes. Ils doivent être honnêtes envers eux-mêmes .
COURTOISIE (YEH) C’est un mode de vie et comme le disait le grand sage Confucius: ‘’le courage sans courtoisie pourrait plutôt être appelé violence et que la prudence sans courtoisie ressemblerait à de la lâcheté’’ (Villeneuve, 2004).
LA SAGESSE (JI) : Dans l’antiquité, la sagesse se traduisait par la détermination, la responsabilité et l’accomplissement de l’athlète de taekwondo. La sagesse contribue au développement spirituel des athlètes et permet aux autres vertus de se renforcer. La sagesse nous guide dans une situation de combat, car on agit par intuition. La sagesse nous aide aussi à nous auto-discipliner, à nous voir intérieurement et à méditer,
CONFIANCE (SIN) : La confiance se développe à travers l’évolution elle-même de l’athlète. La confiance se traduit par une attitude de force, de sécurité et de ténacité qui avec le temps mènera l’athlète à utiliser la pleine totalité de ses capacités afin d’arriver au même niveau de maîtrise que son maître.
BONTÉ (SUN) : L’indulgence et la patience font partie de la bonté.
VERTU (DUK) : La vertu formera la force qui nous fait toujours avancer peu importe les difficultés que nous trouverons sur le chemin. C’est le moyen de surpasser l’épreuve. Les vertus du KYO HOON, aident les élèves sur le plan: mental, physique et spirituel. Les vertus leur donnent la capacité d’avoir confiance en eux et celle de rester humbles.
LOYAUTÉ (CHUNG) : La loyauté est une vertu qu’aujourd’hui nous l’appliquons envers notre école, notre maître, notre sincérité, nos amis et nos parents. La loyauté c’est être honnêtes.
COURAGE (YONG) : Le courage est la force d’affronter ce qui vient. Si l’on pratique cette vertu nous deviendront plus patients et plus forts. Si nous avons l’habitude de la pratiquer nous serons donc plus courageux.
Samantha Bouvery, ceinture noire 2ème Dan (lors de la réalisation de son ouvrage), ancienne membre de l’équipe de France technique, a été Championne de France 97/98 et 98/99.
Livre sur le Taekwondo : Techniques par Samantha Bouvery
Édition : Vigot
Édité en 2000
Le sommaire de son livre comprend :
L’histoire du Taekwondo
Le Taekwondo et l’enfant
Le Poomsé
L’échauffement
L’étirement
L’équilibre
Exécution des Poomsé :
Tae Geuk Il jang
Tae Geuk Y jang
Tae Geuk Sam jang
Tae Geuk Sah jang
Tae Geuk Oh jang
Tae Geuk Youk jang
Tae Geuk Tchil jang
Tae Geuk Pal jang
Poomsé Koryo
Poomsé Keum kang
Pomsé Tae beck
Poomsé Pyon Won
Compétitions poomsé
Lexique :
– Les blocages : Makki
– Les attaques : Tchigui
– Les coups de pied : Tchagui
– Les positions : Sogui
Ce que je pense de cet ouvrage sur le Taekwondo Technique ?
L’historique du Taekwondo est bien développé. Ce dernier parle de la philosophie des Hwarangs et des différentes sources ayant données naissance au Taekwondo moderne. Il relate également les bienfaits de la pratique, des différents aspects du Taekwondo ainsi que les personnes visées par la discipline.
Des conseils d’étirement et d’échauffement sont donnés pour commencer un entrainement Technique spécifique, mais ces conseils peuvent être appliqués à un entrainement de Taekwondo en général puisque qu’un échauffement pour de la technique sera plus complet.
Malgré le passé compétitif de Samantha Bouvery, l’ouvrage datant de 2000, les techniques sont un peu dépassés et ne correspond plus aux exigences de la compétition technique (positions trop hautes, niveau des finitions des techniques, etc), mais suffit amplement à l’ensemble des pratiquants, puisque les compétiteurs Techniques feront des stages pour se mettre régulièrement à jour. De même que les règles pour les compétitions Techniques ne sont plus du tout comme annoncé dans ce livre.
Quelques erreurs ont été faites sur la concordance des noms de techniques et des images, mais dans l’ensemble, il n’y a pas de grosses erreurs notables là dessus ni dans l’ordre des photos dans les poomsés.
Je recommande ce livre pour la clarté et la bonne qualité de ces photos. Les illustrations ont un très bon contraste pour voir les différents détails des techniques présentées. Il est donc bien pratique comme aide mémoire, pratique et agréable à regarder, on s’y retrouve facilement malgré le manque d’un diagramme de repérage à chaque poomsé. Les principales techniques pour passer des grades jusqu’au 4ème Dan sont présentes.
TAEKWONDO CLUB FRANCE vous propose un annuaire des clubs français de Taekwondo.Grâce à ce service gratuit, vous pouvez trouver un club de Taekwondo dans votre région, votre département ou votre ville et vous obtenez toutes les informations nécessaires afin de vous y inscrire.
Facile à consulté, vous pouvez regarder le club de votre Région ou de votre département le plus proche de chez vous.
Recherchez donc le club le plus proche de chez vous ou inscrivez votre club gratuitement si il n’y est pas encore !
Je vais vous donner ici 10 conseils pour réussir son passage de grade et sa ceinture Noire de Taekwondo :
1- Préparez votre ceinture noire de Taekwondo
La ceinture noire dans les Arts Martiaux est un nouveau départ…
C’est peut être bête à dire comme ça, mais il faut commencer par le commencement, non ? Donc la première chose à faire est donc de préparer son passage et chaque éléments. En effet, on ne viens pas à un examen si l’on est pas dans l’optique de le passé sérieusement et de l’obtenir… Je dis cela mais, pourtant, en tant qu’examinateur en jury de passage de ceinture noire 1er et 2ème Dan en Région, des « touristes » j’en vois plus souvent qu’on ne voudrait le croire ! Donc, penser votre passage, ne serrai ce que par respect envers les examinateurs, envers votre Maître et envers votre passion ! C’est vrai quoi, vous voulez une ceinture Noire de Taekwondo !!!
2- Présentez bien
Pensez à être présentable, rasé, peigné… Prenez cela comme la préparation à une compétition. Il faut être « frais et dispo », avoir les idées claires et être donc bien reposé. Votre tenu compte alors venez avec un Dobok bien propre et repassé. Pour les filles, et les garçons, qui ont des cheveux longs, pensez à bien les attacher (natte, queue de cheval, chignon).
3- Éliminez le stress
Lors de votre passage et tout du long, si vous n’avez pas l’habitude de ce genre de stress (si vous n’avez jamais fait de compétition Technique par exemple), pensez à avoir une expiration plus lente et plus longue que l’inspiration pour vous calmer et vous concentrer. La longue expiration aura pour effet de ralentir votre rythme cardiaque qui aura tendance à s’emballer avant de présenter une épreuve.
4- Restez attentif au moment présent
Ne pensez pas à tout ce que vous devez faire d’un coup ! Chaque chose en son temps ! Les passages de Dan dur en moyenne 4 heures alors vous pouvez bien prendre votre temps pour effectuer vos gestes de façon posées.
Faites ce que vous avez à faire et restez concentré dessus, puis passez à la suivante. Ne pensez pas à vos hoshinsoul que vous avez du mal à maitriser alors que vous en êtes aux poomsés, ce sera le meilleur moyen de vous planter également sur votre enchainement. Ça a l’air encore une fois tout bête mais je vous le dis vraiment par expérience. On en vois tellement qui se plante parce qu’ils veulent tout faire d’un coup.
En Han Bon Kyorugui, par exemple, il est courant de voir les candidats partir avant que le partenaire attaque ou, de ne pas finir son enchainement pour vite passer au suivant, ou encore d’oublier le Kiap… Tant de points perdu bêtement 😉 !
5- Montrez des Hanbon originaux
Pour vos Han Bon Kyorugui, pensez à un contenu divertissant pour les examinateurs. En effet, pensez que les examinateurs sont des Êtres Humain et qu’un peu de divertissement est toujours appréciable. Bien souvent on voit 36 enchainement similaire et très basique… Faites en sorte que ce que vous proposé fasse la différence par rapport aux autres.
Puisez dans les poomsés par exemple, c’est une mine riche de mouvements inexploités 😉 ! Soyez présent et précis dans vos gestes et ne subissez pas ce que vous faites… Donnez vis à votre contenu !!! Ce qui est aussi très contrôlé, c’est votre précision, ne soyez pas plus loin que 3 cm de votre partenaire en réalisant votre frappe jusqu’au bout (pas de membres fléchis).
Il faut absolument que vous réussissiez à contrôler ce que vous faites. N’oubliez pas que si vous voulez frapper au niveau tête, il ne faut pas passer au dessus mais devant. Là encore ça a l’air idiot mais on le voit sans arrêt sur les dolieu et momdolieu tchagui par exemple. Quand vous construisez vos Hon Bon ayez donc en tête que c’est une forme de travail qui est une passerelle entre la partie technique martial et le combat self-défense.
6- Attention à vos Kibons
En ce qui concerne les Kibons, mis à part le fait indéniable qu’il faut connaitre un maximum de noms de techniques, il faut bien comprendre que cela reste une épreuve physique. Il faut donc répéter le geste avec vigueur, rigueur et intensité.
Ce n’est pas une épreuve reposante, vous vous reposez en rentrant chez vous, aujourd’hui vous passez un Dan ! N’oubliez pas également le Kiap à chaque technique de frappe. Non seulement cela vous aidera à mieux vous oxygéner mais vous donnerez vie également à vos techniques, encore une fois dans le but de sortir du lot du commun des mortels…
Dernier conseil sur cette épreuve, n’hésitez pas à faire répéter les noms des techniques. En effet, les membres des jury peuvent prononcer avec un accent ou une intonation différente de celle dont vous avez l’habitude d’entendre… alors redemander le nom de la technique à effectuer… D’autant plus que certains jury essai d’avoir l’accent plus coréen que les Coréens lol ! (Et on ne comprend plus grand chose :-))
7- Montrez que vous combattez intelligemment
L’épreuve combat plastron, kyorugui. Certain s’enflamme en se disant « c’est ma partie, je vais récupérer des points, je vais les défoncer! » STOP !! Arrêtez tout, lol !
Vous n’êtes pas à la finale des Championnats du monde, ce que veulent voir les examinateurs, c’est votre capacité à gérer vos distances ainsi que la partie technico-tactique. Savez vous remiser, contrer, attaquer, défendre, riposter. Savez vous placer un pit en coté fermer, enchainer un coro pit ouvert et vous replacer ensuite ? Savez vous casser la distance pour attaquer et garder cette distance quand vous travaillez en contre. Pratiquez vous le changement de rôle ? Vos technique sont elles brouillons ou est ce bien propre et le combat devient il clair ?
Si vous faites cela vous aurez une très bonne note, je vous le garanti ! SURTOUT, ne scorez pas puis restez collé pour garder l’avantage du point et attendre la fin du chrono, je rappel que vous n’êtes pas en final d’une compétition. Il n’y aura ni arbitre de centre ni tae-top ! Combattez intelligemment, ce sera la panache d’un bon combattant. D’autant plus que les points attribués au combat ne représentent que 10% de la note global alors ne comptez pas sur cette épreuve si tout le reste est foiré !
8- Réagissez sur vos Hoshinsoul
Vos Hoshinsouls devront être réalisés avec réactivité au moment même ou vous êtes attaqué. Selon votre partenaire, vous allez peut être avoir des difficultés en cas de résistance (certain partenaire sont plus « lourd » à bouger que d’autre) : ne vous acharnez pas ! Si ça ne passe pas, adaptez vous et enchainez sur une autre technique, cela voudra dire que vous savez faire face à un évènement imprévu. C’est vraiment ce que l’on peux attendre de mieux d’un gradé, c’est de pouvoir s’adapter à une situation en réussissant à bien se placer par rapport à son partenaire.
9- Jouez avec les règles et l’Historique du Taekwondo
Vous aurez également des questions d’arbitrage, des questions sur l’historique et le développement du Taekwondo. Apprenez les dates clés qui ont marqué l’histoire du Taekwondo en France et au niveau Mondial. Parler de façon claire, adoptez une attitude sur de vous pour ne pas donner envie aux examinateurs de rebondir sur l’une de vos faiblesses. De même que lorsque vous parlez d’un sujet, ne donnez pas plus de détails que demandé sur un sujet que ne maitrisez pas car le jury risque de vouloir approfondir.
Faites en sorte d’amener les examinateur vous questionner dans votre domaine de prédilection en effleurant certains détails, ce qui deviendra une nouvelle source de questionnement. Je vous conseil grandement de faire les stages en Région sur l’arbitrage car c’est une partie en constante évolution !
10- Soyez poli et respectez le protocole
En règle général, sur l’ensemble de votre passage, veilliez à respecter l’étiquette martial. Saluez la table, saluez votre partenaire en arrivant et faites l’inverse en repartant. Restez humble, sobre et concentré.
Respectez votre partenaire, il est là comme vous et pour la même raison, ayez l’esprit d’entraide plutôt que l’esprit de rivalité. En cas de trou de mémoire sur un Hoshinsoul ou un Hanbon, ne restez pas bêtement devant sans rien faire, réagissez, improvisez et adaptez vous à la situation même si vous n’avez pas pu faire ce que vous avez prévu et répété… Ce sera moindre mal qui si vous baissez les bras. Ne dites surtout pas de mots (ou gros mots) exprimant votre déception sur un raté. Ne laissez rien percevoir.
Résumons :
Pensez et préparez votre passage de ceinture noire de Taekwondo.
Soignez votre présentation et tenue.
Calmez vous en respirant lentement pour vous concentrer.
Concentrez vous uniquement sur le moment présent pour ne rien oubliez et ne pas vous tromper.
Construisez les Hanbon Kyorugui divertissant pour vous démarquer.
Assurez vous du nom de la technique ou de l’enchainement demandé et transpirez !
Le combat doit être un aperçu de vos connaissances technico tactique alors faite voir ce que vous savez.
Soyez réactif sur vos Hoshinsoul et sachez vous adapter à la situation.
Les questions d’arbitrage et d’histoire du Taekwondo demandent des connaissances, apprenez l’essentiel.
L’histoire de la Corée est longue, puisque le premier royaume de Corée, Ko-Choson,
serait né en 2333 av. J.-C. Son fondateur était Dangun, fils de, selon la légende, Hwanung (lui-même fils de Hwanin, dieu du Ciel) et Ungnyeo, une ourse transformée en femme.
Carte des 3 royaumes à la fin du Vème siècle : Silla, Paekche (ou Baekje) et Koguryo. Kaya était une confédération de villes-états fortifiées.
Nous allons donc nous intéresser en particulier à une période un peu plus réduite dans le temps, mais couvrant tout de même 10 siècles :
D’abord, la période des Trois Royaumes (du Ier siècle av. J.-C. au VIIe), durant laquelle les royaumes de Silla, Paekche et Koguryo cohabitent.
Puis la période Silla qui l’a suivie (du VIIe au Xe siècle), durant laquelle la Corée est unifiée, le royaume de Silla ayant annexé les 2 autres.
Le Bouddha de Sokkuram (dynastie Silla). Notez la position des gardes à gauche et à droite, qui rappelle Keumkang Makki
Plus précisément, on va s’intéresser aux systèmes éducatifs militaires de ces deux périodes, parce qu’elles marquent l’essor d’une longue tradition d’arts martiaux coréens, dont le Taekwondo est en quelques sortes l’un des descendants.
Les Hwarangs à Silla
Les Hwarangs (ou Sonrangs) sont une confrérie militaire du royaume de Silla.
Le terme Hwarang signifie littéralement « Jeunes gens fleur » ; on pourrait le traduire par « la fine fleur de la jeunesse », mais l’expression, même si elle signifie pour une part l’élite de la jeunesse, ne se limite pas à cela.
En effet, les Hwarangs alliaient l’excellence militaire, intellectuelle et artistique : la beauté de la fleur sert ainsi à décrire l’autre versant du corps militaire. Le Hwarang-Do (où Do signifie « voie ») est ainsi « la voie de l’humanité florissante », car cette excellence individuelle devait profiter à toute la communauté.
Un combat de Sireum. (peintures murales de Gakjeo Chong, dynastie Koguryo)
La pratique des arts martiaux et du système Son Bae (copié du Koguryo) se généralise au IVe siècle dans l’instruction militaire et permet de sélectionner des corps d’élite. Ces groupes de guerriers d’élite sont appelés Hwarang-Do : ceux originaires de la noblesse forment les cadres et sont appelés Hwarangs, et leurs disciples et suivants Nangdos. Ils sont créés par le 24e roi de Silla, Chin Heung.
Après une sélection par concours, les Hwarangs vivent en groupes.
Ils s’instruisent aux arts suivants :
Gungsa : le tir à l’arc
Tuho : les projections
Chilgeuk : les coups de pied
Kak Choo : un autre type de projections
SooBahk : les coups frappés
Gisa : le tir à l’arc pratiqué à cheval
Taekkyon : un autre type de coups de pied
Suryeop : la chasse et la pêche
Cho Chum : la natation
Geom Sool Bop : le sabre coréen
Sireum : lutte
L’initiation au confucianisme fait aussi partie de l’éducation donnée aux Hwarangs, les Hwarang-Do formant non seulement une élite guerrière, mais aussi intellectuelle et administrative. La beauté et l’intelligence ainsi que la maîtrise de la littérature comptaient autant que l’excellence dans la maîtrise des arts martiaux. L’entraînement incluait également des cours de musique et de danse.
Les Hwarangs avaient également une activité civile importante : ils construisaient les infrastructures (routes, ponts) nécessaires à la prospérité du royaume. Sur les trente Hwarangs connus des sources, peu restèrent définitivement militaires.
Le Hwarang-Do est autant une éducation au combat qu’un mode de vie imprégné de philosophie confucianiste, et un code de conduite est donné aux Hwarangs : c’est le Hwarang-o-kae. La loyauté envers le souverain est une des vertus exigées des Hwarangs, avec le courage au combat, le respect des aînés, un dévouement à toute épreuve envers les camarades.
Aussi bien chez les Hwarangs que dans les Son Bae de Koguryo, les valeurs morales furent placées au premier rang. Les actions profitant au groupe aussi bien qu’à l’individu sont seules considérées comme bénéfiques.
Les Hwarangs jouent un rôle fondamental dans l’unification de la Corée sous l’égide du royaume Silla, notamment lors des alliances stratégiques, d’abord avec Koguryo pour éliminer Paekche, puis avec la Chine des Tang pour éliminer Koguryo.
Parmi l’élite que sont les Hwarangs, les Sool Sa (« cavaliers de la nuit ») sont une élite supérieure, qui est instruite dans l’art du Un Shin Bop, le combat caché. Ce combat caché est en fait l’espionnage et la diplomatie, et comprend l’art de la dissimulation, l’art de l’infiltration, l’art de se déplacer sur n’importe quel terrain (y compris dans les arbres), et l’art d’utiliser son esprit.
Les Pyung Dang au Koguryo
Un combat de Soo Bahk ou de Taekkyon (peintures murales de Muyang Chong, dynastie Koguryo)
Dans le Koguryo, on nomme cette institution Son Bae ou Pyung Dang (signifiant approximativement « homme vertueux qui ne bat jamais en retraite «). Créée en 372, elle vise à produire des combattants experts et succède aux écoles d’art martiaux enseignant le SooBahk et le Taekkyon. C’est d’ailleurs le SooBahk qui est l’ancêtre des arts martiaux du Silla. Les guerriers du Silla y sont initiés après une guerre commune de Koguryo et de Silla contre les pirates japonais.
Après une sélection, ces jeunes gens célibataires sont formés aux arts martiaux et à la littérature classique chinoise.
Les principales disciplines enseignées étaient :
Gungsa : le tir à l’arc
Geom Sool Bop : le sabre coréen
Gisa : la course à cheval
Dangeom Sool : l’art du lancer du couteau
Jjireugi : les coups frappés et les coups de pied
Suyeong : la natation et le combat aquatique
Pungryu : la musique, y compris le tambour et le gong
Suryeop : la chasse et la pêche
Jeongchiwa Gojeon : l’étude des littératures classique et politique
Les meilleurs élèves sont versés dans le corps des Sun Bi (« guerriers braves et intelligents »). Ce corps d’élite a pour signe distinctif le port de cinq dan kum (des couteaux courts) et d’une pierre à aiguiser.
Ils participent à des tournois, dont les épreuves comprennent le combat à mains nues, avec des pierres, la chasse et le tir à l’arc. Les vainqueurs jouissent d’une grande renommée dans le royaume.
Les Kukson du Paekche
« L’homme fort » (peintures murales de Samsil Chong, dynastie Koguryo)
À Paekche, l’institution de formation des élites est créée en 320 par le roi Bi Ryu. Elle avait lieu dans un bâtiment dédié à cet usage à l’ouest de la capitale.
Les principales disciplines d’entraînement sont :
Gisa : la course à cheval ;
MokBong : le combat avec le bâton de bois ;
Geom Sool Bop : le sabre coréen ;
Soo Sool : le combat à mains nues ;
Jung Dae Bop : la défense contre les attaques de plusieurs adversaires ;
Busu : les sutras bouddhistes ;
Gojeon : la littérature classique.
Le Soo Sool est un des arts martiaux les plus anciens et les plus évolués de Corée. Des tournois avaient lieu chaque mois les nuits de pleine lune afin de garder les guerriers au meilleur de leur forme.
Le Taekwondo moderne
La création
Bien que ses origines soient très lointaines, le Taekwondo est un art martial jeune, puisqu’il a vu le jour en 1955.
Mais revenons quelques décennies en arrière. Depuis la fin du XIXe siècle, le Japon, mené par son empereur Mutsuhito, est dans une période d’expansion extérieure. Après s’être imposé face aux Chinois en 1895, puis aux Russes en 1905, le Japon annexe entièrement la Corée en 1910.
A partir de cette date, les arts martiaux coréens sont décrétés hors-la-loi, et sont remplacés par le Judo et le Karaté. Néanmoins, ils survivront dans l’ombre, jusqu’à la libération en 1945, à la fin de la IIe Guerre mondiale.
Coupure de presse relatant la réunion du 11 avril 1955
La Corée étant maintenant libre, le « Mouvement pour la Restauration de l’Originalité Coréenne » se crée. Comme son nom l’indique, le but est de restaurer une identité coréenne, qui a été occultée par la longue occupation japonaise.
Le 11 Avril 1955 se tient une commission réunissant des historiens, des politiciens, et des experts en arts martiaux coréens. Le but est de recréer un art martial national, en faisant une synthèse d’arts martiaux coréen tels que le Taekkyon, le SooBahk, le KwonBup, …
C’est le Général Choi Hong Hi qui a alors proposé le mot « Taekwon-Do » (Tae : le pied, Kwon : le poing, Do : la voie) pour désigner ce nouvel art, c’est pourquoi on le considère comme le père fondateur du Taekwondo, bien qu’il n’ait pas été le seul expert à y contribuer.
Développement et conflits
Le général Choi Hong Hi (1918-2002)
En 1959, le Taekwon-Do s’internationalise : le général Choi, suivi d’une vingtaine d’instructeurs, organise des démonstrations dans plusieurs pays. La même année est créée la première fédération de Taekwon-Do : la KTA (Korea Taekwon-Do Association), dont le Général est le président.
Le général Choi Hong Hi effectuant une casse de planche
Quelques années plus tard, en 1961, alors qu’il a quitté l’armée, et est Ambassadeur en Malaisie, il est officiellement chargé par le gouvernement coréen de diffuser le Taekwon-Do dans le monde.
Hwang Kee (1914-2002), du Tang soo do moo duk kwan
Mais dès son départ, des conflits refont surface.
En effet, hormis les militaires du Chung Do Kwan et Oh Do Kwan, peu pratiquaient le Taekwon-Do tel que l’enseignait le général Choi, et de nombreux maîtres, non satisfaits du nom « Taekwon-Do » continuent à enseigner sous d’autres noms comme le KongSooDo et le TangSooDo.
Ils ne sont d’ailleurs pas les premiers. En particulier, Hwang Kee, du Tang Soo Do Moo Duk Kwan, n’avait jamais vraiment adhéré à la KTA. Malgré « l’unification » en 1955, il a continué de son côté avec la Korea TangSooDo Association, renommée Korea SooBahkDo Association (KSA) en 1960. Rejointe peu après par le Jidokwan, la KSA sera pendant plusieurs années la principale rivale de la KTA.
Le président Sud-Coréen Park Chung Hee ordonne alors une réunification des écoles, et le 16 septembre 1961, une nouvelle réunion a lieu. Les différents représentants tombent d’accord sur le terme Tae Soo Do (« la Voie du pied et de la main »), et la KTA est renommée en conséquence Korea TaeSooDo Association.
À son retour de Malaisie, le Général Choi demande un vote pour rechanger le nom TaeSooDo en Taekwon-Do, ce qui a lieu le 5 août 1965. Les conditions de ce vote restent douteuses, car le nom Taekwon-Do, qui ne contentait pourtant que l’Oh Do Kwan et le Chung Do Kwan, n’a été choisi qu’avec une voix d’écart.
Les choses se poursuivent donc ainsi, bon gré, mal gré, jusqu’en 1966 où est créée la première fédération mondiale de Taekwon-Do : l’ITF (International Taekwon-Do Federation), dont le Général Choi devient là encore le président.
Les 5 écoles (styles) de Taekwondo et leur Maitre fondateur
Chung Do Kwan (Lee Won Guk)
Mu Do Kwan (Hwang Ki)
Song Mu Kwan (No Byung Jik)
Ji Do Kwan (Lee Jong Woo)
Yeon Mu Kwan (Jon Sang sob)
La scission
Les tensions se font de plus en plus fortes entre les membres de la KTA et le général Choi, car celui-ci ne reconnaît que les ceintures noires de l’Oh Do Kwan, son école, et du Chung Do Kwan, ce qui n’est bien sûr pas apprécié par les autres maîtres. De plus, il continue à faire évoluer son programme sans tenir compte des avis des autres instructeurs. La KTA commence donc à fonder un programme technique commun et nomme un comité de création de formes, duquel sortiront les poomsés encore utilisés actuellement (voir aussi l’historique des poomsés).
Puis, au début des années 1970, le général entreprend d’organiser une démonstration en Corée du Nord, où il est né (plus exactement, depuis la séparation Nord/Sud en 1953, sa région natale se trouve située en Corée du Nord). Son but n’était que de faire connaître le Taekwon-Do à « l’autre Corée », mais l’action n’est quoiqu’il en soit pas spécialement apprécié par le gouvernement sud-coréen du moment, et par-dessus le marché certains de ses adversaires voient là une occasion de prendre le contrôle du Taekwon-Do à l’échelle mondiale. A l’époque, le Taekwon-Do est avant tout un enjeu politique et non sportif !
En 1972, craignant pour sa propre sécurité, le général quitte la Corée, et s’installe au Canada, d’où il continue à diffuser le Taekwon-Do.
Côté sud-coréen, il n’est bien sûr pas question de continuer à pratiquer sous le même drapeau que celui du Général Choi.
En 1973, le Kukkiwon (quartier général mondial du Taekwondo) est inauguré, et la même année, à l’occasion des premiers championnats du Monde de Tae Kwon Do, est créée une seconde fédération mondiale, la WTF (World Taekwondo Federation).
Afin de marquer la différenciation, l’orthographe est modifiée et devient Taekwondo au lieu de Taekwon-Do.
Depuis, le Taekwon-Do ITF est considéré comme nord-coréen, et le Taekwondo WTF comme sud-coréen, alors qu’à l’origine tous deux ont été créés en Corée du Sud, et que la Corée du Nord n’a intégré l’ITF qu’au début des années 1980.
Les élèves de l’école primaire de Carignan de Bordeaux (33360), on pu, le mardi 28 juin après midi, s’essayer sur une nouvelle pratique sportive à l’occasion de la fin des cours.
L'école de Carignan en pleine découverte du Taekwondo, l'équipe des Challengers par le club de Bouliac ont été présent sur place durant plus de 2h d'initiation.
En effet, le club de Taekwondo de Bouliac a été invité à faire des initiations et une démonstration aux classes de primaire, du CP au CM2.
Ainsi, plus de 150 enfants ont pu découvrir le taekwondo, art martial et discipline sportive Olympique.
Nous avons réalisé des initiations par groupe de 50 à 60 enfants.
Des ateliers ont été mis en place, et chaque initiation étaient réalisées avec la mise en place de 6 petits groupes d’élèves.
Ces groupes étaient encadrés par des élèves du club de Bouliac et de Génissac, le tout chapeauté par Éric Albasini Maitre 4ème Dan enseignant et Coach de l’équipe des Challengers.
Merci alors à Estelle, Cécile, Margaux, Agathe, Fanny et Marco pour avoir rendu possible cette après midi d’initiation et de promotion sportive pour le club de Taekwondo de Bouliac.
Vous pouvez à tout moment découvrir un sport accessible à tous près de Carignan de Bordeaux. La preuve en image grâce à l’initiation de Taekwondo à l’école Primaire par le club de Bouliac
La démonstration et les initiations se sont déroulée dans une ambiance très chaleureuse.
Pour les personnes désireuse alors de pratiquer un sport et particulièrement un art martial qui sort de l’ordinaire et adapté à tous les âges, vous savez désormais que vous avez de quoi faire à deux pas de chez vous.
En effet, Carignan étant la commune collée à Bouliac, vous en avez pour 5 minutes avant d’arriver au Dojang se trouvant entre la salle basket et le terrain de tennis de Bouliac, juste en face du terrain de foot.
Le club de Taekwondo de Génissac et de Bouliac, ont vu, eux, des élèves très attentifs !
La Qualification des athlètes de Taekwondo pour les Jeux Olympique
Il y aura deux compétitions qualificative pour permettre aux différentes nations de se qualifier.
Prenons par exemple la qualification pour les Jeux olympique de Londres en 2012.
C’est Londres qui reçoi les JO de 2012, la France avec Paris, les a raté de peu !
Le Tournoi Mondial de qualification olympique des JO de Londres 2012 débutera le 30 Juin 2011
Durant 4 journées à Baku au Centre Sarhadchi Olympique (Azerbaïdjan) les athlètes se disputerons les places pour la participation au Jeux Olympiques pour leur Pays et leur catégorie. Au total 109 pays ont inscrits 345 athlètes : 194 hommes et 151 femmes.
2ème chance : Le tournoi continental
En cas de non qualification d’une ou des catégories lors du Tournoi Mondial, les pays auront la possibilité de qualifier leurs quotas restants (ou la totalité) lors des tournois continentaux. Chaque nation aura la possibilité également de modifier ou non les catégories représentées lors de ce tournoi continental. Le tournoi européen se déroulera à Kazan (Russie) du 27 et 29 janvier 2012.
En règle général, pour une qualification Olympique :
Chaque pays peut inscrire un maximum de deux hommes et deux femmes, avec un athlète par catégorie de poids.
Les catégories de poids olympiques sont :
Pour les hommes : -58kg, -68kg, -80kg et + 80 kg
Pour les Femmes : -49kg, – 57kg, -67kg et +67 kg
Les trois premiers athlètes de chaque catégorie qualifieront alors leurs pays pour la catégorie respective pour les JO de Londres. Les athlètes ne se qualifie pas eux même, ceci reste à la charge de la fédération en question. An total, 24 places seront ainsi attribuées lors du tournoi mondial de qualification.
Les plastrons électroniques et la vidéo Instant Replay seront utilisés lors de cette compétition. Un système d’élimination directe sans repêchage sera appliqué mais un combat supplémentaire entre les athlètes éliminés en demi-finale aura lieu pour déterminer le troisième de la catégorie. Les deux finalistes de chaque catégorie de poids qualifieront leur comité national olympique pour les Jeux olympiques, quelque soit le résultat de la finale.
La Grande-Bretagne, pays hôte des Jeux Olympiques de Londres, ne participera pas aux tournois de qualification, car leurs quotas dans les deux catégories hommes et femmes sont directement qualifiées.
La Grande-Bretagne a informé la WTF qu’elle enverra ses athlètes aux Jeux Olympiques de Londres pour les catégories -68 kg et -80kg chez les hommes, et -57kg et -67kg chez les femmes.
Les combattants envoyés pour qualifier le Taekwondo Français lors Jeux Olympique de Londres 2012
Voici les mascottes pour les JO de londres 2012
La commission de sélection française s’est réunie le 19 mai 2011 pour déterminer les athlètes qui représenteront la France.
Les athlètes retenus sont :
Filles :
-57 kg : Marlène Harnois (remplaçante et partenaire d’entrainement : Floriane Liborio) +67 kg : Gwladys Epangue (remplaçante et partenaire d’entrainement : Anne Caroline Graffe)
Garçons :
-80 kg : Mamedy Doucara (remplaçant et partenaire d’entrainement : Augustin Bata) +80 kg : Mickaël Borot (remplaçant et partenaire d’entrainement : Seyni Mbow)
Encadrement : Daniel Emelin (DTN Adjoint – Chef de la délégation), Ludovic Vo, Myriam Baverel et Juan Antonio Ramos (Entraineurs)
Programme de la compétition : 28 juin : 14h-18h – réunion des chefs d’équipe et Tirage au sort 29 juin : 16h-18h Pesée pour les Hommes -58kg et les Femmes -67kg 30 juin : 09h -12h : Compétitions Hommes -58kg et les Femmes -67kg
14h -16h : Pesée pour les Hommes -68kg et les femmes +67kg
18h00 – 20h00 : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales
1er Juillet : Gwladys Epangue
09h -12h : Compétitions (Hommes -68kg, Femmes +67kg)
14h -16h : Pesée pour les Hommes -80kg et les femmes -49kg
18h – 20h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales
2 Juillet : Mamedy Doucara
09h -12h : Compétitions (Hommes -80kg, Femmes -49kg)
14h -16h : Pesée pour les Hommes +80 et les femmes -57kg
17h -19h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales
3 Juillet : Mickael Borot – Marlène Harnois
09h -12h : Compétitions (Hommes +80kg, Femmes -57kg)
16h -18h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales