Archives de catégorie : Les Articles sur le Taekwondo

Les origines du Taekwondo

La période des Trois Royaumes

 

L’histoire de la Corée est longue, puisque le premier royaume de Corée, Ko-Choson,

serait né en 2333 av. J.-C. Son fondateur était Dangun, fils de, selon la légende, Hwanung (lui-même fils de Hwanin, dieu du Ciel) et Ungnyeo, une ourse transformée en femme.

 

Carte des 3 royaumes à la fin du Vème siècle : Silla, Paekche (ou Baekje) et Koguryo. Kaya était une confédération de villes-états fortifiées.
Carte des 3 royaumes à la fin du Vème siècle : Silla, Paekche (ou Baekje) et Koguryo. Kaya était une confédération de villes-états fortifiées.

 

Nous allons donc nous intéresser en particulier à une période un peu plus réduite dans le temps, mais couvrant tout de même 10 siècles :

  • D’abord, la période des Trois Royaumes (du Ier siècle av. J.-C. au VIIe), durant laquelle les royaumes de Silla, Paekche et Koguryo cohabitent.
  • Puis la période Silla qui l’a suivie (du VIIe au Xe siècle), durant laquelle la Corée est unifiée, le royaume de Silla ayant annexé les 2 autres.
Le Bouddha de Sokkuram (dynastie Silla). Notez la position des gardes à gauche et à droite, qui rappelle Keumkang Makki

 

 

 

Plus précisément, on va s’intéresser aux systèmes éducatifs militaires de ces deux périodes, parce qu’elles marquent l’essor d’une longue tradition d’arts martiaux coréens, dont le Taekwondo est en quelques sortes l’un des descendants.

 

 

 



Les Hwarangs à Silla

 

Les Hwarangs (ou Sonrangs) sont une confrérie militaire du royaume de Silla.


Le terme Hwarang signifie littéralement « Jeunes gens fleur » ; on pourrait le traduire par « la fine fleur de la jeunesse », mais l’expression, même si elle signifie pour une part l’élite de la jeunesse, ne se limite pas à cela.

En effet, les Hwarangs alliaient l’excellence militaire, intellectuelle et artistique : la beauté de la fleur sert ainsi à décrire l’autre versant du corps militaire. Le Hwarang-Do (où Do signifie « voie ») est ainsi « la voie de l’humanité florissante », car cette excellence individuelle devait profiter à toute la communauté.

Un combat de Sireum. (peintures murales de Gakjeo Chong, dynastie Koguryo)

 

La pratique des arts martiaux et du système Son Bae (copié du Koguryo) se généralise au IVe siècle dans l’instruction militaire et permet de sélectionner des corps d’élite. Ces groupes de guerriers d’élite sont appelés Hwarang-Do : ceux originaires de la noblesse forment les cadres et sont appelés Hwarangs, et leurs disciples et suivants Nangdos. Ils sont créés par le 24e roi de Silla, Chin Heung.

 

 

 

Après une sélection par concours, les Hwarangs vivent en groupes.

Ils s’instruisent aux arts suivants :

  • Gungsa : le tir à l’arc
  • Tuho : les projections
  • Chilgeuk : les coups de pied
  • Kak Choo : un autre type de projections
  • SooBahk : les coups frappés
  • Gisa : le tir à l’arc pratiqué à cheval
  • Taekkyon : un autre type de coups de pied
  • Suryeop : la chasse et la pêche
  • Cho Chum : la natation
  • Geom Sool Bop : le sabre coréen
  • Sireum : lutte

 

L’initiation au confucianisme fait aussi partie de l’éducation donnée aux Hwarangs, les Hwarang-Do formant non seulement une élite guerrière, mais aussi intellectuelle et administrative. La beauté et l’intelligence ainsi que la maîtrise de la littérature comptaient autant que l’excellence dans la maîtrise des arts martiaux. L’entraînement incluait également des cours de musique et de danse.

 

Les Hwarangs avaient également une activité civile importante : ils construisaient les infrastructures (routes, ponts) nécessaires à la prospérité du royaume. Sur les trente Hwarangs connus des sources, peu restèrent définitivement militaires.

 

Le Hwarang-Do est autant une éducation au combat qu’un mode de vie imprégné de philosophie confucianiste, et un code de conduite est donné aux Hwarangs : c’est le Hwarang-o-kae. La loyauté envers le souverain est une des vertus exigées des Hwarangs, avec le courage au combat, le respect des aînés, un dévouement à toute épreuve envers les camarades.

 

Aussi bien chez les Hwarangs que dans les Son Bae de Koguryo, les valeurs morales furent placées au premier rang. Les actions profitant au groupe aussi bien qu’à l’individu sont seules considérées comme bénéfiques.

 

Les Hwarangs jouent un rôle fondamental dans l’unification de la Corée sous l’égide du royaume Silla, notamment lors des alliances stratégiques, d’abord avec Koguryo pour éliminer Paekche, puis avec la Chine des Tang pour éliminer Koguryo.

Parmi l’élite que sont les Hwarangs, les Sool Sa (« cavaliers de la nuit ») sont une élite supérieure, qui est instruite dans l’art du Un Shin Bop, le combat caché. Ce combat caché est en fait l’espionnage et la diplomatie, et comprend l’art de la dissimulation, l’art de l’infiltration, l’art de se déplacer sur n’importe quel terrain (y compris dans les arbres), et l’art d’utiliser son esprit.

 

Les Pyung Dang au Koguryo

Un combat de Soo Bahk ou de Taekkyon (peintures murales de Muyang Chong, dynastie Koguryo)
Un combat de Soo Bahk ou de Taekkyon (peintures murales de Muyang Chong, dynastie Koguryo)

 

Dans le Koguryo, on nomme cette institution Son Bae ou Pyung Dang (signifiant approximativement « homme vertueux qui ne bat jamais en retraite «). Créée en 372, elle vise à produire des combattants experts et succède aux écoles d’art martiaux enseignant le SooBahk et le Taekkyon. C’est d’ailleurs le SooBahk qui est l’ancêtre des arts martiaux du Silla. Les guerriers du Silla y sont initiés après une guerre commune de Koguryo et de Silla contre les pirates japonais.

 

Après une sélection, ces jeunes gens célibataires sont formés aux arts martiaux et à la littérature classique chinoise.

Les principales disciplines enseignées étaient :

  • Gungsa : le tir à l’arc
  • Geom Sool Bop : le sabre coréen
  • Gisa : la course à cheval
  • Dangeom Sool : l’art du lancer du couteau
  • Jjireugi : les coups frappés et les coups de pied
  • Suyeong : la natation et le combat aquatique
  • Pungryu : la musique, y compris le tambour et le gong
  • Suryeop : la chasse et la pêche
  • Jeongchiwa Gojeon : l’étude des littératures classique et politique

 

Les meilleurs élèves sont versés dans le corps des Sun Bi (« guerriers braves et intelligents »). Ce corps d’élite a pour signe distinctif le port de cinq dan kum (des couteaux courts) et d’une pierre à aiguiser.

Ils participent à des tournois, dont les épreuves comprennent le combat à mains nues, avec des pierres, la chasse et le tir à l’arc. Les vainqueurs jouissent d’une grande renommée dans le royaume.

 

Les Kukson du Paekche

« L’homme fort » (peintures murales de Samsil Chong, dynastie Koguryo)

 

À Paekche, l’institution de formation des élites est créée en 320 par le roi Bi Ryu. Elle avait lieu dans un bâtiment dédié à cet usage à l’ouest de la capitale.

 

Les principales disciplines d’entraînement sont :

  • Gisa : la course à cheval ;
  • MokBong : le combat avec le bâton de bois ;
  • Geom Sool Bop : le sabre coréen ;
  • Soo Sool : le combat à mains nues ;
  • Jung Dae Bop : la défense contre les attaques de plusieurs adversaires ;
  • Busu : les sutras bouddhistes ;
  • Gojeon : la littérature classique.

 

 

Le Soo Sool est un des arts martiaux les plus anciens et les plus évolués de Corée. Des tournois avaient lieu chaque mois les nuits de pleine lune afin de garder les guerriers au meilleur de leur forme.

 

 

Le Taekwondo moderne

  • La création

 

Bien que ses origines soient très lointaines, le Taekwondo est un art martial jeune, puisqu’il a vu le jour en 1955.

 

Mais revenons quelques décennies en arrière. Depuis la fin du XIXe siècle, le Japon, mené par son empereur Mutsuhito, est dans une période d’expansion extérieure. Après s’être imposé face aux Chinois en 1895, puis aux Russes en 1905, le Japon annexe entièrement la Corée en 1910.

A partir de cette date, les arts martiaux coréens sont décrétés hors-la-loi, et sont remplacés par le Judo et le Karaté. Néanmoins, ils survivront dans l’ombre, jusqu’à la libération en 1945, à la fin de la IIe Guerre mondiale.

Coupure de presse relatant la réunion du 11 avril 1955
Coupure de presse relatant la réunion du 11 avril 1955

La Corée étant maintenant libre, le « Mouvement pour la Restauration de l’Originalité Coréenne » se crée. Comme son nom l’indique, le but est de restaurer une identité coréenne, qui a été occultée par la longue occupation japonaise.

Le 11 Avril 1955 se tient une commission réunissant des historiens, des politiciens, et des experts en arts martiaux coréens. Le but est de recréer un art martial national, en faisant une synthèse d’arts martiaux coréen tels que le Taekkyon, le SooBahk, le KwonBup, …

C’est le Général Choi Hong Hi qui a alors proposé le mot « Taekwon-Do » (Tae : le pied, Kwon : le poing, Do : la voie) pour désigner ce nouvel art, c’est pourquoi on le considère comme le père fondateur du Taekwondo, bien qu’il n’ait pas été le seul expert à y contribuer.

 

  • Développement et conflits

Le général Choi Hong Hi (1918-2002)

 

En 1959, le Taekwon-Do s’internationalise : le général Choi, suivi d’une vingtaine d’instructeurs, organise des démonstrations dans plusieurs pays. La même année est créée la première fédération de Taekwon-Do : la KTA (Korea Taekwon-Do Association), dont le Général est le président.

 

 

 

 

 

Le général Choi Hong Hi effectuant une casse de planche
Le général Choi Hong Hi effectuant une casse de planche

 

 

Quelques années plus tard, en 1961, alors qu’il a quitté l’armée, et est Ambassadeur en Malaisie, il est officiellement chargé par le gouvernement coréen de diffuser le Taekwon-Do dans le monde.

Hwang Kee (1914-2002)
Hwang Kee (1914-2002), du Tang soo do moo duk kwan

 

Mais dès son départ, des conflits refont surface.

En effet, hormis les militaires du Chung Do Kwan et Oh Do Kwan, peu pratiquaient le Taekwon-Do tel que l’enseignait le général Choi, et de nombreux maîtres, non satisfaits du nom « Taekwon-Do » continuent à enseigner sous d’autres noms comme le KongSooDo et le TangSooDo.

 

Ils ne sont d’ailleurs pas les premiers. En particulier, Hwang Kee, du Tang Soo Do Moo Duk Kwan, n’avait jamais vraiment adhéré à la KTA. Malgré « l’unification » en 1955, il a continué de son côté avec la Korea TangSooDo Association, renommée Korea SooBahkDo Association (KSA) en 1960. Rejointe peu après par le Jidokwan, la KSA sera pendant plusieurs années la principale rivale de la KTA.

 

Le président Sud-Coréen Park Chung Hee ordonne alors une réunification des écoles, et le 16 septembre 1961, une nouvelle réunion a lieu. Les différents représentants tombent d’accord sur le terme Tae Soo Do (« la Voie du pied et de la main »), et la KTA est renommée en conséquence Korea TaeSooDo Association.

À son retour de Malaisie, le Général Choi demande un vote pour rechanger le nom TaeSooDo en Taekwon-Do, ce qui a lieu le 5 août 1965. Les conditions de ce vote restent douteuses, car le nom Taekwon-Do, qui ne contentait pourtant que l’Oh Do Kwan et le Chung Do Kwan, n’a été choisi qu’avec une voix d’écart.

Les choses se poursuivent donc ainsi, bon gré, mal gré, jusqu’en 1966 où est créée la première fédération mondiale de Taekwon-Do : l’ITF (International Taekwon-Do Federation), dont le Général Choi devient là encore le président.

 

  • Les 5 écoles (styles) de Taekwondo et leur Maitre fondateur

 

  • Chung Do Kwan (Lee Won Guk)

  • Mu Do Kwan (Hwang Ki)

  • Song Mu Kwan (No Byung Jik)

  • Ji Do Kwan (Lee Jong Woo)

  • Yeon Mu Kwan (Jon Sang sob)

 

  • La scission

 

Les tensions se font de plus en plus fortes entre les membres de la KTA et le général Choi, car celui-ci ne reconnaît que les ceintures noires de l’Oh Do Kwan, son école, et du Chung Do Kwan, ce qui n’est bien sûr pas apprécié par les autres maîtres. De plus, il continue à faire évoluer son programme sans tenir compte des avis des autres instructeurs. La KTA commence donc à fonder un programme technique commun et nomme un comité de création de formes, duquel sortiront les poomsés encore utilisés actuellement (voir aussi l’historique des poomsés).

Puis, au début des années 1970, le général entreprend d’organiser une démonstration en Corée du Nord, où il est né (plus exactement, depuis la séparation Nord/Sud en 1953, sa région natale se trouve située en Corée du Nord). Son but n’était que de faire connaître le Taekwon-Do à « l’autre Corée », mais l’action n’est quoiqu’il en soit pas spécialement apprécié par le gouvernement sud-coréen du moment, et par-dessus le marché certains de ses adversaires voient là une occasion de prendre le contrôle du Taekwon-Do à l’échelle mondiale. A l’époque, le Taekwon-Do est avant tout un enjeu politique et non sportif !

En 1972, craignant pour sa propre sécurité, le général quitte la Corée, et s’installe au Canada, d’où il continue à diffuser le Taekwon-Do.

Côté sud-coréen, il n’est bien sûr pas question de continuer à pratiquer sous le même drapeau que celui du Général Choi.

En 1973, le Kukkiwon (quartier général mondial du Taekwondo) est inauguré, et la même année, à l’occasion des premiers championnats du Monde de Tae Kwon Do, est créée une seconde fédération mondiale, la WTF (World Taekwondo Federation).

 

Afin de marquer la différenciation, l’orthographe est modifiée et devient Taekwondo au lieu de Taekwon-Do.

 

Depuis, le Taekwon-Do ITF est considéré comme nord-coréen, et le Taekwondo WTF comme sud-coréen, alors qu’à l’origine tous deux ont été créés en Corée du Sud, et que la Corée du Nord n’a intégré l’ITF qu’au début des années 1980.

La qualification olympique pour les JO de londres : Le tournoi Mondial de Taekwondo

La Qualification des athlètes de Taekwondo pour les Jeux Olympique

Il y aura deux compétitions qualificative pour permettre aux différentes nations de se qualifier.

Prenons par exemple la qualification pour les Jeux olympique de Londres en 2012.

C’est Londres qui reçoi les JO de 2012, la France avec Paris, les a raté de peu !

 

  • Le Tournoi Mondial de qualification olympique des JO de Londres 2012 débutera le 30 Juin 2011

Durant 4 journées à Baku au Centre Sarhadchi Olympique (Azerbaïdjan) les athlètes se disputerons les places pour la participation au Jeux Olympiques pour leur Pays et leur catégorie. Au total 109 pays ont inscrits 345 athlètes : 194 hommes et 151 femmes.

 

 

  • 2ème chance : Le tournoi continental

En cas de non qualification d’une ou des catégories  lors du Tournoi Mondial, les pays auront la possibilité de qualifier leurs quotas restants (ou la totalité) lors des tournois continentaux.  Chaque nation aura la possibilité également de modifier ou non les catégories représentées lors de ce tournoi continental. Le tournoi européen se déroulera à Kazan (Russie) du 27 et 29 janvier 2012.

 

 

  • En règle général, pour une qualification Olympique :

Chaque pays peut inscrire un maximum de deux hommes et deux femmes, avec un athlète par catégorie de poids.

Les catégories de poids olympiques sont :

Pour les hommes : -58kg, -68kg, -80kg et + 80 kg

Pour les Femmes : -49kg, – 57kg, -67kg et +67 kg
Les trois premiers athlètes de chaque catégorie qualifieront alors leurs pays pour la catégorie respective pour les JO de Londres. Les athlètes ne se qualifie pas eux même, ceci reste à la charge de la fédération en question. An total, 24 places seront ainsi attribuées lors du tournoi mondial de qualification.
Les plastrons électroniques et  la vidéo Instant Replay seront utilisés lors de cette compétition. Un système d’élimination directe sans repêchage sera appliqué mais un combat supplémentaire entre les athlètes éliminés en demi-finale aura lieu pour déterminer le troisième de la catégorie. Les deux finalistes de chaque catégorie de poids qualifieront leur comité national olympique pour les Jeux olympiques, quelque soit le résultat de la finale.

La Grande-Bretagne, pays hôte des Jeux Olympiques de Londres, ne participera pas aux tournois de qualification, car leurs quotas dans les deux catégories hommes et femmes sont directement qualifiées.
La Grande-Bretagne a informé la WTF qu’elle enverra ses athlètes aux Jeux Olympiques de Londres pour les catégories -68 kg et -80kg chez les hommes, et -57kg et -67kg chez les femmes.

 

 

  • Les combattants envoyés pour qualifier le Taekwondo Français lors Jeux Olympique de Londres 2012

Voici les mascottes pour les JO de londres 2012

La commission de sélection française s’est réunie le 19 mai 2011  pour déterminer les athlètes qui représenteront la France.
Les athlètes retenus sont :

Filles :
-57 kg :
Marlène Harnois (remplaçante et partenaire d’entrainement : Floriane Liborio)
+67 kg : Gwladys Epangue (remplaçante et partenaire d’entrainement : Anne Caroline Graffe)

Garçons :
-80 kg
: Mamedy Doucara (remplaçant et partenaire d’entrainement : Augustin Bata)
+80 kg : Mickaël Borot (remplaçant et partenaire d’entrainement : Seyni Mbow)

Encadrement : Daniel Emelin (DTN Adjoint – Chef de la délégation), Ludovic Vo, Myriam Baverel et  Juan Antonio Ramos (Entraineurs)

Programme de la compétition :
28 juin : 14h-18h – réunion des chefs d’équipe et Tirage au sort
29 juin : 16h-18h Pesée pour les Hommes -58kg et les Femmes -67kg
30 juin :
09h -12h : Compétitions Hommes -58kg et les Femmes -67kg
14h -16h : Pesée pour les Hommes -68kg et les femmes +67kg
18h00 – 20h00 : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales

1er Juillet : Gwladys Epangue
09h -12h : Compétitions (Hommes -68kg, Femmes +67kg)
14h -16h : Pesée pour les Hommes -80kg et les femmes -49kg
18h – 20h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales

2 Juillet : Mamedy Doucara
09h -12h : Compétitions (Hommes -80kg, Femmes -49kg)
14h -16h : Pesée pour les Hommes +80 et les femmes -57kg
17h -19h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales

3 Juillet : Mickael Borot – Marlène Harnois
09h -12h : Compétitions (Hommes +80kg, Femmes -57kg)
16h  -18h : Demi-finales, Médaille de Bronze et Finales

 

Bonne chance à tous ! 😉

Historique du Taekwondo WTF et ITF

Pourquoi existe t-il deux styles (deux fédérations) de Taekwondo : l’ITF et le WTF ? Pour comprendre ce pourquoi, je vous propose de retourner dans le passé et découvrir l’historique du Taekwondo…

 

Le commencement, la période des 3 royaumes

 

Carte des 3 royaumes à la fin du Vème siècle : Silla, Paekche (ou Baekje) et Koguryo. Kaya était une confédération de villes-états fortifiées.
Carte des 3 royaumes à la fin du Vème siècle : Silla, Paekche (ou Baekje) et Koguryo. Kaya était une confédération de villes-états fortifiées.

Comme beaucoup d’arts martiaux, le taekwondo s’appuie sur une tradition très ancienne, et existait bien avant le Moyen Âge en Corée, à travers de nombreuses écoles, sous le nom de

Subak (수박), Subakhi, Subyok, Taekkyeon (태껸), Bikaksul, Subyokta et Gweonbeop (권법). Le passé du taekwondo est décelable à travers l’histoire orale et les objets issus de l’époque des trois premiers royaumes de Corée (Goguryeo (고구려), Baekje (백제) et Silla (신라)) ; ainsi, la découverte en 1935 par des archéologues japonais de deux tombes royales (sur les plafonds desquels sont représentés des techniques et des positions de combat) atteste sans doute l’existence d’arts martiaux originels dans le royaume de Goguryeo, d’autres trouvailles archéologiques allant dans le même sens.

Le passé historique du taekwondo est principalement retracé par les peintures murales des tombes royales de l’époque Goguryeo (royaume fondé en 37 av. J.-C. par Gojumong (고주몽), plus connu sous le nom de roi Dong Myeong Sung, et qui perdura jusqu’en 668). Les fresques de Muyang Chong et de Don Su-myo représentent des scènes d’entraînement, et celles de Samsil Chong montrent un homme dans une pose basique d’art martial. La datation historique de ces fresques oscille entre l’an 3 et l’an 427 de notre ère.

Une tribu qui avait fui de Goguryeo, Baekje, s’installa aux abords du bassin de la rivière Han (한). Le chef, Onjo-wang (온조왕), unifia toutes les tribus existantes et forma l’ancien royaume de Baekje en 18 av. J.-C. Comme dans les autres royaumes, les arts martiaux jouaient un rôle significatif dans la défense du pays. Ainsi naquit le susa (comparable au Hwarangdo de Silla). À cette époque, un autre prédécesseur du taekwondo, le subyokta, était pratiqué dans les villages du royaume sous la forme d’événement populaire, le gagnant des compétitions pouvant parfois devenir chef de village ou militaire. Ce fut néanmoins dans le plus petit des trois royaumes, Silla, que fleurirent les arts martiaux qui lui permirent de lutter avec plus ou moins de succès autant contre les attaques des royaumes voisins que contre celles des îles japonaises.

 

Graphies du mot taekwondo, en hangeul

Le royaume de Silla fut fondé par Park Hyuk Geosae en 37 av. J.-C. et perdura jusqu’en 935 de notre ère. Bien qu’en plus d’être le plus petit des trois royaumes, Silla fut une société dite « primitive », celui-ci influença directement la naissance du taekwondo. Au départ désorganisé, ce royaume devint sous l’impulsion de son fondateur le plus puissant des trois royaumes, notamment grâce au développement d’une armée unie et disciplinée (dont les valeurs ne sont pas sans rappeler celles des chevaliers des chansons de geste du Moyen Âge en Occident). Le Hwarangdo (화랑도) crée par le 24e roi de Silla était d’abord une organisation militaire d’élite constituée par des soldats ayant fait leurs preuves durant la bataille. Ces jeunes recrues, appelés Hwarang (화랑) (jeunes nobles, « chevalier à la fleur »), pratiquaient une nouvelle forme d’art martial codifié, parallèlement aux autres matières institutionnelles. Leur influence ne fut probablement pas sans conséquence sur l’histoire militaire du royaume qui put tant maintenir ses ennemis à l’écart qu’unifier la Corée en 688 ap. J.-C. Notons qu’à cette époque, les arts martiaux traditionnels coréens prirent une ampleur particulière dans les institutions.

En 935, alors que tombe le royaume de Silla, se met en place la dynastie Goryeo (고려), fondée en 918 par Wang Geon (왕건). Dans les mémoires de Goryeo, un art martial proche du taekwondo fut d’abord appelé subakhi. Populaire auprès du peuple de Goryeo, il est probable que, de même qu’auparavant dans les autres royaumes, les rois aimaient assister aux compétitions de subakhi et récompenser les gagnants. Il est de notoriété que l’université nationale de Goryeo et la plus grande institution éducative sur la pensée confucéenne de l’époque, « Gukjagam », enseignaient systématiquement le subakhi jusqu’au plus haut niveau. En outre, la dynastie connut un essor commercial qui permit les échanges culturels, dont le subakhi. Inversement, le royaume subit les influences d’arts martiaux étrangers.

 

De la création à la scission

général Choi Hong Hi, fondateur officiel du Taekwondo en 1955
Le Général Choi Hong Hi, fondateur officiel du Taekwondo en 1955

 

Le taekwondo est officiellement créé le 11 avril 1955 par le général Choi Hong Hi (최홍희), après un long travail de développement et d’unification des différentes écoles d’arts martiaux coréennes. C’est donc à la fois le fruit d’une longue tradition martiale et le fruit du travail d’un homme, le général Choi Hong Hi (최 홍 히), qui présida la réunion de 1955.

Ce dernier commence en effet sa pratique du taekkyon, un très ancien art martial coréen basé sur des techniques de jambes très complètes pendant sa jeunesse. Nous sommes dans l’entre-deux-guerres, et la Corée est encore sous la domination japonaise. Lorsque le jeune Choi part faire ses études au Japon, il rentre en contact avec le maître de karaté Funakoshi, sous la direction duquel il commence à pratiquer. De retour en Corée, il poursuit son travail sur le développement d’un nouvel art martial, combinaison du karaté et d’anciens arts martiaux coréens. Mais la Seconde Guerre mondiale éclate, et il est enrôlé de force dans l’armée japonaise. À la libération, son travail sur l’art martial continue. Mais la Corée est de nouveau plongée dans la tourmente du conflit idéologique entre Nord et Sud. Choi Hong Hi s’engage dans la toute jeune armée Sud-coréenne, qu’il contribue à fonder (il fait partie des « Pères fondateurs de l’armée coréenne »). Il commence alors à enseigner son art à ses troupes. Son but est de donner à une Corée meurtrie par l’occupation japonaise et la guerre un art martial national, mais aussi de fonder sur la base des derniers progrès scientifiques une pratique d’autodéfense rationnelle. C’est cet aspect scientifique qui donne sa spécificité première au taekwondo, puisque chaque mouvement est étudié en fonction des principes scientifiques dans le but d’obtenir le maximum de puissance.

L’équipe de démonstration de Taekwondo dirigée par Maitre Choi en 1959 au Viet Nam

Après la création officielle du taekwondo, le 11 avril 1955, des équipes de démonstration furent constituées. Composées des meilleurs représentants de cet art martial nouveau, elles avaient pour objet d’effectuer des tournées dans le monde entier afin de faire connaître le taekwondo. En mars 1959, une première tournée fit découvrir à Taïwan et au Sud Viêt Nam ce nouvel art martial.

 

En 1961-62, le taekwondo était pratiqué par les militaires coréens autant que par la population civile de ce pays, mais aussi par les forces armées américaines stationnées en Corée. Ces mêmes années, le taekwondo fut introduit à l’académie militaire de West Point (USA), l’une des plus réputées du monde.

Voici l’équipe de démonstration dirigée par Maitre Choi, réalisant la tournée de « promotion » du Taekwondo en 1965

Nommé ambassadeur en Malaisie, le général Choi introduisit le taekwondo dans ce pays, après avoir effectué une démonstration dans un stade à la demande du premier ministre Malais. En 1963, l’Association malaise de taekwondo fut créée.

En juin de la même année, une démonstration eut lieu dans le bâtiment des Nations unies, à New York, et le taekwondo fut choisi pour l’entraînement des militaires du Sud Viêt Nam.

Toujours en 1963, les associations nationales de Singapour et de Brunei furent créées.

En 1965, le général Choi prit sa retraite avec le grade de Général deux étoiles, et fut chargé par le gouvernement de Corée du Sud de diriger une tournée en Allemagne de l’Ouest, Italie, Turquie, Émirats arabes unis, Malaisie et Singapour. Les membres de son équipe de démonstration étaient Han Cha Kyo (VIe dan à l’époque), Kim Jun Kun (Ve dan), Kwon Jai Hwa (Ve dan) et Park Jong Soo (Ve dan).

Ce fut l’occasion de faire connaître le taekwondo dans ces pays, ainsi que d’établir les associations nationales qui, le 22 mars 1966 se réunirent pour former la Fédération internationale de taekwondo (ITF), à Séoul.

Les pays fondateurs de l’ITF sont donc la Corée, le Viêt Nam, la Malaisie, Singapour, l’Allemagne de l’Ouest, les États-Unis, la Turquie, l’Italie et les Émirats arabes unis. Le taekwondo fut alors reconnu comme l’art martial national de la Corée.

L’équipe de démonstration de Taekwondo en 1968 en France, à Paris

En 1968, le Général Choi visita la France à l’occasion du symposium sur le sport militaire et y organisa une démonstration devant les représentants de 32 pays. La même année, le Royaume-Uni forma une association nationale de taekwondo, et le général se rendit en Espagne, au Canada, aux Pays-Bas, en Belgique et en Inde. En 1969, le général effectua une tournée dans 29 pays afin de rencontrer les instructeurs de ces différents pays et effectuer les prises de vues qui illustrent la première édition de l’Encyclopédie (1972). L’année 1970 fut à l’image de 1969 : le général voyagea dans le monde entier pour faire découvrir le taekwondo et conduire des séminaires pour former des instructeurs ou perfectionner la technique de ceux-ci.

 

1973, une année charnière

Le Général Choi Hong Hi, Maitre fondateur du Taekwondo décéda le 15 juin 2002 à Pyongyang en Corée du Nord après avoir dédié sa vie entière au Taekwon-Do.

En 1972, le Général Choi introduisit le taekwondo en Bolivie, République dominicaine, Haïti et Guatemala. Mais confronté à une situation politique particulièrement difficile dans son pays, il fut contraint à l’exil : en effet, le gouvernement sud-coréen avait désapprouvé une initiative du général Choi de faire une démonstration de taekwondo en Corée du Nord, où il s’était rendu en 1966. Le développement du taekwondo en Corée du Nord est dû notamment à Yoon Byung-in.

 

Afin de ne pas perdre le taekwondo, et avec l’accord des pays membres de l’ITF, le général Choi déplaça le siège de l’ITF à Toronto, au Canada, d’où il espérait pouvoir diffuser plus aisément le taekwondo dans les pays de l’Est.

Le gouvernement de Corée du Sud, qui ne voulait pas, lui non plus, perdre le taekwondo, qui était devenu un extraordinaire outil de propagande pour le pays, créa la WTF (World Taekwondo Federation ou Fédération Mondiale de Taekwondo) en 1973.

Après un remaniement total des techniques, ce nouvel art martial, totalement différent du taekwondo créé par le général Choi, commença à se répandre dans de nombreux pays.

Bénéficiant de l’appui du gouvernement, cet art martial put se développer très rapidement, surtout dans les pays de l’Ouest.

Pascal Gentil, le double médaillé Olympique Français en Taekwondo WTF

Dès lors, les deux taekwondos cohabitent plus ou moins pacifiquement. Le maintien d’un seul nom pour désigner ces deux disciplines est à la base de nombreuses confusions, ces deux arts martiaux étant très différents dans les faits. Si le taekwondo du général Choi a poursuivi son évolution scientifique, celui de la WTF a pris une tout autre direction, celle de l’olympisme.

C’est ainsi qu’il fut reconnu sport olympique en 2000.

Précisons ici que cet art martial est encore fortement majoritaire en France, où l’ITF ne se développe de nouveau que depuis une dizaine d’années.

La bataille pour les plastrons électroniques en Taekwondo

Du côté de la KTA…

Début janvier 2009, l’Association coréenne de Taekwondo (KTA), par la voix de son président, M. Hong Jun-pyo, a annoncé avoir achevé les discussions officielles sur le plastron électronique et a décidé d’établir ses propres normes.

 

La KTA a, en effet, tenu une réunion le 5 janvier 2009 et s’est prononcée sur le cahier des charges demandé au futur système de plastron électronique qu’elle certifiera. Le spécialiste Yang Jin-bang a déclaré que :

Nous avons, avant tout, besoin plus spécifiquement de déterminer l’impact nécessaire pour marquer un point, ainsi la démarche sera efficace. Les autres détails et problèmes de programmation pourront être réglés par la suite.

 

La KTA avait mené des expérimentations sur les différents plastrons électroniques au cours de diverses compétitions et a recueilli une très grande quantité d’informations émanant des arbitres, des entraîneurs et les combattants.

Une fois ces normes déterminées, la KTA les a fait parvenir à l’Institut coréen des Sciences du Sport (KISS). Les plastrons électroniques y ont été analysés et évalués avec l’objectif de déterminer la marge d’erreur acceptable entre, par exemple, un coup de pied de la force souhaitée pour marquer un point et un autre coup de pied similaire mais manquant d’impact pour scorer. L’Association coréenne de Taekwondo n’utilisera qu’un système de plastron électronique, lequel remplira parfaitement les normes qu’elle a fixées.

Les plastrons électronique Addidas, de Taekwondo, n’ont pas besoin de pitaines car ce sont des capteurs de pressions.

 

L’association coréenne renvoie ainsi les fabricants de plastrons électroniques à leurs études. La Fédération Mondiale de Taekwondo (WTF) a approuvé, en 2009, le système La JUST, mais l’annonce de la KTA entrouvre la porte aux autres compagnies (Adidas, Daedo ou autres). L’appel d’offre pousse alors ces fabricants à mener plus loin leur développement du plastron électronique et leur permettre de fournir un meilleur système.

 

 

Une personnalité influente du Taekwondo a même déclaré que :

La KTA vient de faire ce que la WTF était censé faire. La Corée est l’un des premiers pays en matière de nouvelles technologies et je ne peux pas croire que le système actuel représente ce que nous sommes capables de produire.

Elle ajoute même :

Si des sociétés comme Samsung, LG ou des universités de renom telles que le KAIST (Institut Avancé Coréen des Sciences et de la Technologie) ou encore le POSTECH, décidaient de s’engager dans le développement, nous ferions approuver un système par l’ensemble du monde du Taekwondo.

 

La WTF a décidé d’attendre l’annonce officielle des normes de la KTA pour prendre des mesures. Cette dernière a projeté de lancer des essais poussés dès la révélation de ses nouvelles normes.

 

Or, quelques jours après la tenue de cette réunion, le président de la KTA dévoilait ces fameuses normes certifiées pour le futur système de plastron électronique. La mesure de l’impact et la précision, la différence entre les coups de pied valables et non-valables et l’efficacité du système d’opération constituent donc les paramètres à évaluer lors des tests demandés par la KTA.

  • L’impact, la précision et la cohérence

Un même coup de pied sera délivré 5 fois sur chacune des 28 zones du plastron dotées d’un capteur. 10 coups de pied supplémentaires seront réalisés sur ces mêmes zones mais avec un impact doublé. Cette expérience sera répétée deux fois. La marge d’erreur acceptable pour les 5 premiers tests doit être de +/-3 (soit 6 %) et pour les 10 tests suivants, la marge d’erreur a été fixée à +/-6 (soit 12 %).

  • La validité des techniques

Jusqu’à maintenant, lors des compétitions utilisant un système de plastron électronique, ce paramètre a suscité la plupart des controverses. Pour cette raison, plutôt que la réalisation d’une batterie de tests supplémentaires, la KTA évaluera ce paramètre lors de démonstrations organisées avec l’un des différents systèmes.

  • L’efficacité du système d’opération

La KTA privilégiera un système pouvant détecter les dysfonctionnements ou les bugs du système d’opération susceptibles de survenir pendant les combats. Cela sera aussi évalué lors de démonstrations. Le prix actuel des plastrons électroniques étant trop élevé, un système efficace et d’un prix abordable sera donc préféré.

 

L’association coréenne de Taekwondo a également décidée de mettre en ligne sur son site internet les informations recueillies. Les compagnies comptant participer aux essais devaient formuler une demande dès le 10 janvier 2009. L’évaluation a durée jusqu’au 28 février 2009 et les résultats ont été annoncés le 15 mars 2009.

 

Du côté de la WTF

  • Début en 2006
Voila à quoi ressemblaient les premiers plastrons électronique Lajust en 2006, pour les combats en Taekwondo.

 

 

La Fédération Mondiale de Taekwondo (WTF) a déclaré avoir signé à Séoul, le lundi 11 septembre 2006, un contrat de 5 ans avec la société coréenne d’équipement LaJUST pour lui fournir des protections électroniques.

La WTF declare dans un communiqué de presse qu’un système de pointage électronique devrait être introduit au plus tôt en mai 2006 prochain pour les 18èmes Championnats du Monde à Pékin.

 

 

 

L’introduction du matériel électronique devrait améliorer l’image du taekwondo et de la WTF et réduire la probabilité de décisions arbitrales controversées.

poursuit ce communiqué de presse.

Le président du moment de la WTF, Choue Chung-won déclare :

L’utilisation du matériel électronique peut rendre l’arbitrage en taekwondo plus objectif et transparent .

 

Les plastrons électroniques LaJust en 2009 étaient les plus appropriés pour les kyorugui en Taekwondo

 

Le chaussons (pitaines) avec des capteurs sont requis pour l’utilisation des plastrons électronique LaJust.

 

Après une série de tests, démonstrations et évaluations réalisée par la WTF, commissionnée par l’Institut Coréen des Sports et des Sciences, la compagnie LaJUST fut la seule à répondre acceptablement au niveau technique requis par le cahier des charges de la WTF.

 

 

Cette société a commencé à développer les plastrons électroniques en 1982 et a conduit des démonstrations dans environ 130 compétitions, souligne le communiqué de presse.

 

LaJUST était en concurrence avec des rivales telles que la société autrichienne ATM, l’espagnole Daedo International et True Score, une joint venture coréano-américaine.

 

  • …Puis en 2009

Le Secrétaire général de la WTF, Suk Jin Yang, annonce par courrier le 17 mars 2009 que, sous la direction du Président de la WTF, un comité ad hoc spécial pour les protections électroniques a été créé. Sa mission est d’analyser la situation de manière intensive des protections électroniques et de recommander ensuite les décisions à prendre à la WTF.

 

Après une série de réunions et d’études, le comité ad hoc a recommandé à la WTF de prendre l’initiative d’utiliser des protections approuvé par la WTF lors de l’édition 2009 des Championnats du Monde WTF de Taekwondo par équipe et lors des championnats de la 1 ère Coupe Mondiale WTF Para-Taekwondo, sous réserve de post-évaluation de la commission ad hoc et de son groupe de travail afin de déterminer si oui ou non les protections électroniques seraient utilisés à l’avenir lors des Championnats promus par la WTF.

 

La prochaine réunion du comité ad hoc et de son groupe de travail à eu lieu le 6 mai 2009 à Lausanne, en Suisse, où d’autres entreprises produisant des protections électroniques seront invités à démontrer leurs systèmes pour les membres du comité ad hoc et de son groupe de travail.

 

La WTF s’efforce de valider le système le plus efficace pour les compétitions de taekwondo pour favoriser l’équité dans ce sport.


 

 

 

Aujourd’hui, depuis 2010… La décision.

 

Voici les plastrons électronique Dae Do qui ont été choisi pour les Jeux Olympique de 2012 en Engeterre
Les pitaines Dae Do doivent être utilisés avec les plastrons électroniques car ils ont également des micro-puces intégrées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La WTF a annoncé la sélection de l’entreprise « Daedo » pour les protections électroniques des Jeux Olympiques de Londres 2012. Swiss Timing, société retenue par le CIO pour le chronométrage aux JO qui procédé à cette sélection. Plusieurs critères sont rentrés en compte dans le choix du fournisseurs afin d’assurer le meilleur fonctionnement lors des JO.

 

La WTF a confirmé de son côté que Daedo serait également utilisé pour tous les tournois de qualifications olympiques. Les plastrons LaJust pourraient eux être utilisés pour les autres compétitions WTF.


Les passages de grades et les ceintures en Taekwondo

Les passages de ceintures de couleurs s’effectuent au rythme et au bon vouloir de l’enseignant.

La fédération donne à titre indicatif des temps pour passer un grade supérieur, mais dans chaque club cela peut être différents.
En effet, les passages de grades  (sim sa) de la ceinture blanche à la ceinture rouge deux barrettes noires sont sous la direction du maitre ou de l’enseignant au sein du club.

La fédération Française de Taekwondo (FFTDA) impose un minimum de 3 licences (3 ans) avant d’avoir le droit de se présenter au test du passage de grade pour obtenir la ceinture noire 1er dan. Avant de passer des « dans » (pour les ceintures noires), le pratiquant doit passer des « Keups » (pour les ceintures de couleurs).

 

Les différents grades sont des représentations du niveau de connaissance du pratiquant dans l’art martial… Mais puisque cela dépend du professeur, le niveau est assez subjectif car chaque éducateur n’aura pas les mêmes exigences ou les même ambitions envers l’apprenti.

La fameuse ceinture noire est bien trop souvent le seul but recherché par les pratiquants, alors que ce n'est que le début d'un long apprentissage.
La fameuse ceinture noire est bien trop souvent le seul but recherché par les pratiquants, alors que ce n’est que le début d’un long apprentissage.

 

Les couleurs de ceintures sont donc propres au club auquel nous appartenons et le niveau de connaissance technique du pratiquant peut largement varié d’un club à un autre.
Il faut donc voir la couleur de ceinture de façon indicative uniquement.

 

Cette différence existe toujours malgré tout après la ceinture noire, même si, là, le grade est proposé pour validation par une commission Régional ou National avec un jury de 3 gradés et non plus un club.

En effet, c’est un organisme spécialisé qui gère cette partie (l’attribution d’un Dan) : la CSDGE (Commission Spécialisée des Dans Grades et Équivalents).

 

 

La CSDGE est une commission instituée par la loi du 16 juillet 1984 modifiée. Les membres sont validés par l’État via le Ministère des Sports après une soumission des membres possibles par la fédération en question. L’État délègue donc le pouvoir d’attribution des Dans aux fédérations délégataires mais garde ainsi un contrôle et un droit de regard.


De façon générale, le rythme de changement de couleur de ceinture dans un club de Taekwondo est de 1 à 2 passages de grade par an. Cela nous conduit à une moyenne de 5 ans afin d’obtenir un 1er dan. Par ailleurs, il n’en faut pas moins pour absorber le minimum requis pour avoir connaissance des bases de l’art martial.

Il y a beaucoup moins de ceintures pour les adultes, mais il reste les barrettes à chaque niveau. Là encore ce n'est qu'à titre indicatif et proposé par la Fédération. Les couleurs de ceintures sont également interne au club et peuvent alors variées d'un club à un autre.
Il y a beaucoup moins de ceintures pour les adultes, mais il reste les barrettes à chaque niveau. Là encore ce n’est qu’à titre indicatif et proposé par la Fédération. Les couleurs de ceintures sont également interne au club et peuvent alors variées d’un club à un autre.
Le nombre de ceintures pour les enfants est plus nombreux afin de permettre une progression adaptée au rythme des plus jeunes sans les décourager.
Le nombre de ceintures pour les enfants est plus nombreux afin de permettre une progression adaptée au rythme des plus jeunes sans les décourager.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces couleurs sont proposées par la Fédération Française de Taekwondo. Aux État Unis d’Amérique comme en Belgique, les couleurs peuvent être :

  1. Blanche
  2. Blanche barrette jaune
  3. Jaune
  4. Jaune barrette verte
  5. Verte
  6. Verte barrette bleue
  7. Bleue
  8. Bleue barrette rouge
  9. Rouge
  10. Rouge barrette noire
  11. Noire

ou encore  :

  1. Blanche
  2. Jaune
  3. Orange
  4. Verte
  5. Bleue
  6. Marron
  7. Rouge
  8. Noire

 

Dans tous les cas, après la ceinture noire 1er dan, il y a 9 autres rangs symbolisés par des barrettes que l’on nomme « Dan » (prononcez : « dane »). Ainsi nous pouvons être ceinture noire jusqu’à 10 Dans. Le 10ème dan est bien souvent donné à titre postume.

Les passages de grades s’effectuent jusqu’au 6ème dan, ensuite, les prétendants sont sur une liste et proposée pour le grade supérieur par la CSDGE, si le prétendant à œuvré pour le bien et le développement du Taekwondo… Il faut donc être investi,… Mais généralement, quand on arrive à ce niveau c’est que l’on est investi déjà depuis quelque temps !

Les passages jusqu’au 3ème dan peuvent s’effectuer en Région, près de chez vous dans votre ligue (jusqu’au 2ème dan dans certaine Ligue). Au delà, pour obtenir le 4ème dan et plus, cela se passe au niveau National (une session par an). Un passage de Dan peux durer de 4h à 6h en moyenne… Le plus dur est donc de rester motivé et concentré sur un temps relativement long.

En Taekwondo, une ceinture noire (yu dan ja) deviens Maître (Sabonim) à partir de 4ème dan et Grand Maître (kwanjangnim) à partir de 6ème dan.

 

La ceinture noire qui fait tant rêver les néophytes, n’est en fait rien d’autre que le début de l’apprentissage dans l’art martial.

 

En effet, la ceinture noire est le début et non une finalité. Ce grade signifie que vous avez acquis les bases fondamentales de la pratique et que vous êtes prêt à entamer le chemin (le « Do ») vers une réalisation personnelle… Le Taekwondo deviens donc un moyen pour y parvenir et deviens plus qu’une méthode de défense.

Les ceintures et les couleurs en arts martiaux

Les ceintures de couleur dans les arts martiaux doivent leur existence au fondateur  du Judo, Jigoro Kano.

 

Lorsqu’il créa sa discipline, ce dernier envisagea directement sa pratique dans le monde occidental. Les orientaux sont des gens plus sage et plus patient que les occidentaux.

En effet, le fondateur en question a créé un système de progression différencié par des couleurs afin de « coller » à la mentalité du monde occidental… Autrement, les ceintures en arts martiaux étaient blanches, puis noires après plusieurs années de pratique. Dans l’optique donc de garder la motivation et de créer un certain engouement, il mit en place une progression avec un rang, un niveau visible : la couleur de la ceinture.

Désormais, les arts martiaux, et ce dans le monde entier, ont adoptés ce type de système de valorisation de l’apprentissage et du niveau du pratiquant.

Les couleurs et l’ordre de celle-ci peuvent par contre variées d’une discipline à une autre.

Attention, même la ceinture blanche désignant le débutant, le novice, et la ceinture noire, désignant le gradé, l’expert, dans les Arts Martiaux Japonais, ne signifie pas la même chose dans d’autres cultures…


Les ceintures au Karaté ont un liseret rouge en leur milieu.
Les ceintures au Karaté ont un liseret rouge en leur milieu.

 

 

  • En Judo/Jujitsu, en Aïkido et en Karaté, les couleurs de ceintures sont les suivantes :
  1. Blanche
  2. Jaune
  3. Orange
  4. Verte
  5. Bleue
  6. Marron
  7. Noire (à partir de 14/16 ans)
  8. Blanche et Rouge (à partir de 6ème dan, pour le Judo)
  9. Rouge (à partir de 9ème dan, pour le Judo)

Pour les enfants, des ceintures avec une alternance de couleur existe, par exemples : jaune/orange ou orange/bleue.

Notons à la différence près que les ceintures au Karaté ont un liseret rouge au beau milieu de celles-ci.

 

 

  • En Jujitsu Brésilien la progression et la couleur de la ceinture est lié à l’âge du pratiquant :
  1. Blanche – Débutant, quelconque âge
  2. Grise – 4 à 6 ans
  3. Jaune – 7 à 15 ans
  4. orange – 10 à 15 ans
  5. Verte – 13 à 15 ans
  6. Bleue –  16 ans et plus
  7. Violette – 16 ans et plus
  8. Marron – 18 ans et plus
  9. Noire – 19 ans et plus
  10. rouge et noire
  11. Rouge
Dans les arts martiaux Chinois, ce sont bien souvent des foulards plus que des ceintures. Dans tous les cas elles restent plus larges (10 à 15cm) que les ceintures des arts martiaux Japonais (5cm).
Dans les arts martiaux Chinois, ce sont bien souvent des foulards plus que des ceintures. Dans tous les cas elles restent plus larges (10 à 15cm) que les ceintures des arts martiaux Japonais (5cm).

 

 

 

  • Dans les Arts Martiaux Chinois tel que le (Kung Fu) Wu Shu, le Sanda, la boxe Chinoise, le Taïchi Chuan, le Chi Qong (Qi Qong), ont parle plus souvent de foulard que de ceintures.

Ces dernières sont souvent en tissu satinés voire  directement en soie.

Les ceintures de couleurs ne sont parfois pas utilisées. Il est possible également que certains clubs utilisent le système Japonais, mais le système de couleur qui lui est propre est plutôt celui-ci :

  1. Noires (jusqu’à 3 barrettes rouges)
  2. Rouge (jusqu’à 9 barrettes blanches)
  3. Blanche
Les ceintures du Vovinam Vietvodao sont encore à part. C'est un code de couleur avec une représentation spirituel de la progression. On est ceinture jaune quand on à le Vietvodao dans la peau, rouge quand on l'a dans le sang et blanc quand on l'a dans les os.
Les ceintures du Vovinam Vietvodao sont encore à part. C’est un code de couleur avec une représentation spirituel de la progression. On est ceinture jaune quand on à le Vietvodao dans la peau, rouge quand on l’a dans le sang et blanc quand on l’a dans les os.

 

 

 

  • En Vovinam Viet Vo Dao, art martial Vietnamien, le système de couleur adopté est soit comme le système Japonais soit totalement différent et donne alors ceci :
  1. Bleue claire
  2. Bleue foncée (avec une, deux ou trois barrettes jaunes)
  3. Noire
  4. Jaune (avec jusqu’ 2 barrettes rouge) Ceinture équivalente à la ceinture noire des autres arts martiaux.
  5. Rouge cerclée de jaune
  6. Rouge (avec des barrettes blanches de 1 à 6)

 

 

  • Dans les arts martiaux Coréens, Taekkyon, Tang Soo do, hapkido, soobak do ou Taekwondo, les couleurs se suivent de cette façon :
  1. Blanche
  2. Jaune
  3. Orange (enfants)
  4. Verte (enfants)
  5. Violet (enfants)
  6. Bleue
  7. Rouge
  8. Noire (à partir de 16 ans) ou Rouge et Noire (à partir de 14 ans)

Précisons qu’entre chaque ceinture il existe des barrettes (deux). Ce qui donnera ceinture jaune barrette bleue ou ceinture bleue deux barrettes rouges, etc…

Le système de couleur Coréen est proche du système Japonais qui est le plus connu.
Le système de couleur Coréen est proche du système Japonais qui est le plus connu.

 

Il y a beaoucoup moins de ceintures pour les adultes, mais il reste les barrettes à chaque niveau.
Il y a beaucoup moins de ceintures pour les adultes, mais il reste les barrettes à chaque niveau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces ceintures représentent donc un grade, un niveau de connaissance qui est propre au club auquel on appartient.

 

Les arts martiaux en général, étant tous très différents, il est donc impossible de donner un niveau d’équivalence entre deux arts martiaux. On ne peux donc pas dire qu’une ceinture Bleue de Judo est aussi forte ou connaît autant de chose qu’une ceinture bleue de Taekwondo ou encore d’Aïkido.

Comme je le disais plus haut, le rythme des passages de grades sont bien différents et cela donc peut aller de deux passages par an (comme bien souvent dans la majorité des clubs de taekwondo) à un passage par an puis un passage tous les deux ans comme dans certains clubs de certaines disciplines qui sont resté uniquement martial comme l’Aïkido.

Judo ou Taekwondo? Que choisir?

Avant toute chose il faut bien comprendre et connaitre les différences entre ces deux disciplines.

jigoro kano
Jigoro Kano, fondateur du Judo en 1882.

 

Le Judo, pour la petite histoire, est bien connu du grand public car implanté en France depuis les années 1935 avec l’arrivée de Mikinosuke KAWAISHI. Le Judo, art Japonais, est bien ancré comme discipline sportive National grâce à ces 550000 licenciés et bien connu des médias notamment comme discipline Olympique depuis 1964.

 

Quoiqu’il en soit, le Judo est un Sport Martial qui se rapproche de la Lutte car l’objectif est de projeter ou de faucher l’adversaire afin de rompre son équilibre et lui faire toucher les deux épaules au sol ou de l’immobiliser.

Projection en judo
Une projection spectaculaire de Judo.

 

On parle véritablement de « Sport Martial » car il faut obligatoirement passer par des épreuves compétitives afin de cumuler des points et pouvoir prétendre à la ceinture Noire. (Mise à part à partir d’un certain âge).

Le Judo se pratique forcement avec un partenaire puisqu’il est question d’agripper le Kimono de la façon la plus judicieuse. Une fois bien empoigné il convient de mettre en place une tactique afin de se placer pour projeter ou de réaliser une contre-prise en utilisant l’élan de l’adversaire.

Les combats appelés « randori » se déroulent sous forme d’un round de 5 à 2 minutes selon la catégorie d’âge.

C’est par ailleurs, grâce à Jigoro Kano, le fondateur du Judo, que nous avons des ceintures de couleurs dans nos arts martiaux.

Le Judo se pratique à partir de 3/4 ans grâce à des sections de baby Judo très répandu dans les clubs de Judo.

 

 

général Choi Hong Hi, fondateur officiel du Taekwondo en 1955
Le Général Choi Hong Hi, fondateur officiel du Taekwondo en 1955

 

Le Taekwondo, lui, viens de Corée du sud. C’est un art martial militaire enseigné dès l’école primaire jusqu’à l’université ainsi qu’aux militaires Coréens.

 

Historiquement, le Taekwondo est créé le 11 avril 1955 par le général Choi Hong Hi, mais voit ces origines remonter à plus de 2000 ans avant J.C..

Les origines viennent principalement du Taekkyon, le SooBahk, le KwonBup (arts martiaux Coréens) mais aussi du Karaté (Japonais) et de l’Aïkido pour la partie Hoshinsoul (self-défense).

Quasiment toutes les disciplines « sources » du Taekwondo sont des disciplines de percussions. Le Taekwondo est donc un système de combat pieds et poings de percussion, mais pas que cela, puisqu’il intègre également des techniques de self-défense, avec des dessaisissements et des clés (luxation des membres).

En Taekwondo, les combattants sont très protégés afin de garder l’intégrité physique des pratiquants… Cela n’empêche pas toujours les blessures !

Le Taekwondo est devenu plus qu’un art martial, car il est aussi discipline sportive Olympique depuis les Jeux Olympiques de Sydney en 2000, au même titre que le Judo. Ceux sont les deux seuls arts martiaux inscrit au programme Olympique.

Le Taekwondo présent au J.O. est uniquement le Taekwondo combat sportif.

Lors de ces combats, les compétiteurs sont protégés grâce à une « armure ». En effet, la pratique en compétition du combat est très règlementé et les pratiquants sont très protégé car les coups sont parfois violents. Le plastron protège le tronc, un casque pour la tête, des mitaines pour les poings, des protèges tibia, des protèges avant bras et une protection intime (coquille).

Les techniques en Poomsé doivent être réalisées de la plus juste façon.

On a donc tendance à oublier qu’il y a également le combat martial (Kyorugui), la self défense (Hoshinsoul), les techniques de bases (Kibon), le pas combat (Hanbon Kyorugui), les formes/enchainements techniques (Poomsé), la casse (Kyokpa) et la démonstration avec ces formes évoluées, artistiques et créatives (Mudo) qui font parti intégrantes également du Taekwondo.

C’est donc, pratiqué dans son intégralité, un art très vaste à explorer. Par rapport au Judo, le Taekwondo n’a pas du tout de combat au sol.

La pratique peux débuter vers les 3/4 ans (baby Taekwondo) et n’a pas de fin, à condition d’adapter la pratique sans vouloir copier les plus jeunes…

Pour le passage de la ceinture noire, le pratiquant devra alors présenter devant un jury, des techniques de Hoshinsoul, Kibon, Hanbon, Poomsé et faire un combat sportif.

 

En résumé :

Le judo est un sport martial basé sur la saisie et la projection. Les enchainements se terminent au sol. C’est un art martial relativement basé sur la force malgré la contradiction de sa traduction, car Ju-Do veux dire la Voie de la Souplesse (rien à voir avec la souplesse corporelle, mais plus avec la souplesse de l’esprit). Le Judo reste une pratique sportive qui ne peux se pratiquer qu’avec un partenaire.

Le Taekwondo (la voie de la maitrise des pieds et des poings) est un peu plus compliqué à définir car il regroupe 6 facettes, ce qui le rend relativement complet. Par contre ce qui n’existe pas du tout c’est le travail au sol comme au judo. Il y a des techniques de self-défense ou l’on peux envoyer au sol mais rien de comparable au judo car ce n’est pas la « priorité » de cet art martial principalement de percussion pieds/poings. Cette discipline peux se pratiquer avec un partenaire, on peux également le pratiquer et s’entrainer de façon individuelle. Le Taekwondo développe donc la tonicité, la souplesse, la coordination de façon homogène.

 

Alors, Judo ou Taekwondo ?

À vous de choisir ce qui vous correspond le mieux 😉 !

Différence entre Karaté et Taekwondo

Le Karaté et le Taekwondo, n’est ce pas la même chose ?

Eh bien non, ce n’est pas pareil…

Ce sont tous les deux des disciplines de percussion à la base mais qui peuvent être aussi proche que lointaine.

  • Le Taekwondo est Coréen, le Karaté est Japonais, …mais ça ce n’est qu’une question d’origine et non de pratique.

Il existe plus de 2500 style de Karaté, ce qui sous entends que, dire que l’on pratique le Karaté est équivalent à dire que l’on pratique un sport dans un club, mais… lequel ?

Les styles de Karaté sont aussi nombreux que variés avec des prédominances de frappe pieds/poings pour les styles comme le shotokan ou avec plus de techniques de projection et balayage comme le Wado ryu.

  • Le style de karaté le plus récent et le plus réputé pour être le plus dur dans sa forme est le Kyokushinkaï. C’est en fait un style de Karaté instauré par un Coréen durant l’occupation Japonaise. Ce style vient directement du Taekwondo avec des changements radicaux sur le fond, de manière à se rapprocher d’une forme de boxe de rue relativement violente.
Le Karaté Kyokushinkaï viens directement du Taekwondo qui, lui-même prend source dans le Karaté d’Okinawa
Le kyokushinkaï se pratique avec peu de protection, on privilégie les frappes de jambes. C’est une version « combat de rue » du Taekwondo

 

On peut donc dire que le Karaté Kyukushinkaï est la « version rurale » du Taekwondo. On peut dire encore que c’est du « Karaté Coréen » ou du « Taekwondo Japonais »…

Le Taekwondo est connu et reconnu pour ses techniques de coups de pieds sautés

 

Quoi qu’il en soit, le Taekwondo a toujours été comparé au karaté. Ceci est tellement vrai que pour résumer, on désigne souvent le Taekwondo de « Karaté volant« …

…En fait le taekwondo voit ses bases profondes nourris par le Karaté à cause de l’occupation de la Corée par les Japonais.

 

 

Le Taekwondo est relativement léger dans sa gestuelle et les coups de pieds sont nombreux, ce qui lui confère un fort pouvoir visuel.

Par ailleurs, lorsque le Taekwondo a été importé en France en 1969 par Maître Lee Kwan Wong, il a été associé à un style de Karaté par l’état et a été mis sous la tutelle de la Fédération Française de Karaté et disciplines associées (FFKAMA). Ce ne sera qu’en 1995 que la FFTDA (Fédération Française de taekwondo et disciplines associées) sera créé.

Pour résumer, si on vous dit : « je fais du Karaté  ! », répondez : « ok, mais lequel ? »; car c’est comme si on vous disait :  » j’habite vers Paris ! »… Attendez donc une réponse plus précise car ce n’est pas pareil si on vous dit : » j’habite à Vincennes. »…